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Panayiotis Saint-James
Panayiotis Saint-James
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 blue champagne.
Sam 8 Aoû - 13:05
Panayiotis Saint-James
— j-2 la rentrée, 21h16 // @lyrae reyna

ambiance environnante qui sort de l’ordinaire, à cause du contraste sans nuance de cette sensation de vide face à l’agitation bordélique habituelle qui règne à l’année.
même lui, il n’sait pas vraiment c’qu’il fout là. non, il n’est pas devenu un professeur sérieux, même après dix ans d’enseignement. il est simplement rentré plus tôt – putain d’incident qui n’va pas dans son sens, qu’il n’arrive même pas à retourner pour que ça joue en sa faveur. les aléas de la vie qu’il ne peut pas toujours contrôler.
alors il a décidé de flâner, d’errer.
‘y a un sentiment jouissif que d’avoir le loisir d’arpenter l’académie sans personne, une impression de puissance encore plus forte qu’à l’habituel.
panayiotis s’perd dans les locaux, qu’il redécouvre comme si eux-mêmes profitaient du calme pour rentrer dans une conversation silencieuse avec lui. il s’perd, il perd également la notion du temps. ses pas l’guident sans objectif, et c’est agréable.
c’est une fois qu’il est dehors, et l’réalise alors la brise plus fraiche que les températures diurnes vient lui ébouriffer sa tignasse qu’il n’a pas pris le temps de couper, qu’il sort un joint déjà roulé et vient l’poser entre ses lèvres. il l’fume aussi tranquillement qu’il marche, la braise venant s’accorder avec l’soleil couchant comme s’il était son reflet embrasé sur sa langue.
ses pas et ses pensées passives l’éloignent du terrain principal, l’mènent dans les méandres des terres plus sauvages. aucune peur de réellement s’perdre, s’il se perd ce n’est seulement que dans ses pensées, l’académie est sa maison alors que les gamins à qui il enseigne n’étaient pas encore nés pour la plupart, et il connaît son royaume mieux que les palpitations de son cœur.
c’est alors plutôt consciemment que pan finit par s’échouer sur la plage, au bonheur d’être complètement dépeuplée. le joint entièrement consumée maintenant, et les effets qui commencent doucement à s’faire sentir, il écrase l’mégot dans un cendrier de poche qu’il remet dans son jean, avant de retirer ses chaussures et piétiner l’sable tiède si agréable sous ses plantes et entre ses orteils.
le soleil qui se tarit mais dont la chaleur embaume toujours l’atmosphère, panayiotis regarde tout autour de lui comme s’il s’attendait à voir des effluves de la haute température. évidemment, rien de cela. toutefois, ses yeux – ou plutôt son œil encore fonctionnel et son autre qui fatigue à vu de temps – captent et sont captivés instantanément par une figure humaine un peu plus loin. plissement des yeux dans un effort pour mieux voir, et son palpitant manque un battement.
surprise en demi teinte, comme si c’était une évidence, l’destin, que ça soit lui la première personne qu’il revoit à la rentrée même pas encore commencée.
son corps qui prend totalement l’contrôle maintenant, son esprit n’a plus rien à dire, et il n’a même pas le temps de vraiment le réaliser qu’il s’assoit, l’cul dans l’sable, à côté de lyrae. la vérité est qu’il n’a pas forcément envie de parler, il a envie de le toucher, l’embrasser, le posséder avant même que cette année commence. néanmoins, si le désir est – trop – fort, il se surprend à ressentir comme une douceur à son égard, après deux mois d’absence et de manque. – si t’es venu te baigner à l’abri de tous les regards, c’est loupé. » sa voix s’élève dans ce faux silence et s’harmonise au son des vagues qui viennent s’échouer un peu plus loin sur les coquillages émiettés. nullement besoin de discussion inutile entre eux. pas de « comment se sont passés tes vacances ? » ; jamais entre eux. ils n’en ont pas besoin, ce n’est pas ce qui les intéresse. – mais si tu veux mon avis, à l’abri des regards est une grosse perte. tu es fait pour être admiré. » moi je te regarde, tout l’temps. moi je te sens à l’intérieur, même quand tu n’es pas là. ils ne se touchent pas, ils sont à quelques centimètres de l’un et de l’autre, et pourtant sa peau brûle pour lui.
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Lyrae Reyna
Lyrae Reyna
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 blue champagne.
Sam 8 Aoû - 15:34
Lyrae Reyna
— j-2 la rentrée // 21h16 @Panayiotis Saint-James
Le vent dans ses cheveux. L’odeur de vase, d’eau, dans son nez. Horizon devant lui, air dans ses poumons.
Les sensations se mélangent et il ne pense qu’à ça, ne se concentre que sur ça. Son souffle est plus doux, ses muscles se détendent. Le retour à la maison.
Clayesmore, sa maison plus que n’importe quel endroit sur Terre. Une blague que sa mère fait souvent – mais n’est-ce pas la vérité ? Il se sent plus à sa place ici que nulle part ailleurs. Il y a passé plus de temps que nulle part ailleurs. Il souffle en se laissant tomber, allongé sur le sable, le regard sur les étoiles, la lune. Nuit de rêves, d’émotions. Nuit comme ils en rêvent tous dans leurs esprits fermés.
Il sourit pour lui-même, appréciant la façon si poétique qu’a le monde de montrer ses vraies couleurs. Nuit en teintes de bleus, lumières perdues dans le cosmos.
Rêve et pense, Lyr et ses idées folles, partent dans tous les sens.
Il retient son souffle, une seconde, deux, trois. Jusqu’à éclater dans un rire d’enfant alors que l’oxygène revient dans ses poumons et qu’il se redresse.
Crissement de pas sur le côté et il hausse un sourcil sans tourner la tête. Quelqu’un pour l’éviter – ou quelqu’un pour lui parler. Il se mord la lèvre.
Présence aussitôt familière. Pas besoin de vérifier alors que le corps s’installe à côté de lui. Si proche et si loin. Chaleur bienvenue, incandescente, tonnerre qui vrombit dans ses veines. Il sait parfaitement qui est là.
Deux mois. Deux mois qu’il ne l’a plus vu, deux mois qu’il ne l’a pas touché. Deux mois qu’il n’a pas entendu sa voix, son rire, qu’il n’a vu ni colère ni passion dans ses yeux. C’est putain de long deux mois.
Et elle est là, sa voix. Les intonations familières, rauque et suave, douceur d’un instant. Le son des vagues, le son de ses paroles. Tout se mélange et Lyr, il ferme les yeux pour l’entendre un peu mieux, pour savourer un peu plus, pour sentir un peu plus dans chaque parcelle de son être le poids de quelques mots.
Son âme en morceaux pour cet homme – et un sourire sur ses lèvres.
Il ne répond pas tout de suite alors que les mots glissent, doux comme du miel et chaud comme de la lave. Innocents. Faisant pourtant s’enflammer chaque partie de son être.
Ses paupières qui se soulèvent légèrement et il tourne la tête, remonte ses genoux contre son torse, ses converses dans le sable encore chaud, ses doigts dans ses cheveux, regarde le professeur par-dessous ses cils. J’ai entendu mieux comme pick-up line. Il sourit pourtant. Parce que ça le touche, parce que ça fait frémir des parties de lui qui ne devraient vraiment pas s’animer. Il observe les traits, retrouvent le visage, les cheveux un peu plus longs, deux mois de plus – et toujours aussi beau.
Lyr qui sourit, fait retomber ses jambes pour mieux se redresser, pour passer une jambe par-dessus les siennes, ses mains qui se posent sur les épaules alors qu’il lui fait face, amusé. Ne va pas plus loin, mais deux doigts qui se lèvent pour effleurer les mèches plus longues que dans ses souvenirs. Nouveau look sdf chic ? Il penche la tête sur le côté, les vagues dans son dos qui s’agitent un peu plus.
C’est presque insolent d’être aussi beau. Qu’est-ce que tu as promis au vilain bonhomme d’en-bas pour ça ? Il sourit, ses phalanges qui descendent sur la joue, sur le gorge, son pouce qui se presse une seconde contre la pomme d’adam. Tu m’as manqué. Un murmure, une vague, disparu déjà, ne sait même pas s’il l’a vraiment dit ou s’il l’a pensé assez fort. peu importe.
nothing matters.
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Panayiotis Saint-James
Panayiotis Saint-James
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 blue champagne.
Sam 8 Aoû - 23:09
Panayiotis Saint-James
état d’transe dès qu’il est en sa présence, l’baby boy l’captive comme un maître pantin fait danser ses poupées de bois à l’habilité seule de ses doigts caressant les ficelles. pan n’voit que lui, qu’il soit à l’autre bout d’un couloir bondé par des animaux sauvages que sont les élèves, ou bien à quelques infimes centimètres de lui – ça reste trop loin, encore trop loin. il est cette lumière trop blanche aveuglante, mais qu’il ne peut s’empêcher de regarder directement quitte à en souffrir, et efface le monde existant – plus maintenant – autour de lui, autour d’eux.
impression extérieure de douceur, impression fqu’à moitié vraie. tension épaisse entre les deux, ambiance terriblement sensuelle dans laquelle il pourrait se noyer, avec une joie d’imbécile heureux.
deux mois, c’est rien. deux mois, c’est beaucoup trop long. l’impression de ne l’avoir jamais quitté. l’impression qu’il a passé toute sa vie, une éternité, à rechercher sa présence qui lui manquait tant. il le désire si fort, c’en est presque douloureux. alors pan n’le regarde pas directement, de peur que son cœur ne puisse pas tenir. pourtant, quand sa voix s’élève, pour le vanner en plus, c’est tout son corps qui frissonne. dans quel merdier il est venu se foutre, avec grand plaisir. d’son propre chef, panayiotis n’ayant plus aucune volonté, il met à mort toutes ses bonnes résolutions et tourne la tête pour le regarder. il n’aurait pas dû. ou alors peut-être était-ce sa meilleure décision. putain, qu’est-ce qu’il est beau. – aucune pick-up line n’fonctionne sur toi. » peut-être se trompe-t-il, mais il est persuadé que lyrae voit dans l’âme des gens lorsqu’il est question de sexe, et que même la plus belle des pick-up lines le fera rire en roulant des yeux. ce n’est pas ça qui l’intéresse, qu’il pense. – pourtant, j’te sens déjà tout retourné, là. » dernier mot accentué alors qu’il pose son index sur son torse, où se cache son cœur. l’professeur sait très bien l’effet qu’il lui fait, comme lyrae sait très bien le pouvoir qu’il a sur lui.
ça l’brûle au bout du doigt, là où il touche l’glitter boy malgré l’fin tissu de son haut. une brûlure délicieuse qui remonte le long de son poignet, son bras, passant par son épaule jusqu’à faire rater une palpitation de son cœur, à lui aussi.

c’est peut-être le déclic qui leur fallait, c’est peut-être la permission qu’il fallait au plus jeune ; il bouge doucement pour changer de position. automatiquement, il retire son doigt, à contre cœur. tristesse qui peut se lire sur son visage lors d’une demie seconde, mais qui ne dure pas, alors qu’il ne se fait pas prier pour venir s’asseoir sur lui. de la manière la plus naturelle du monde, pan le réceptionne, une main qui vient se poser sur sa cuisse et l’autre sur son ventre, caressent les parties de peau atteignables pendant que lui-même se faire chérir par le baby boy.
les yeux qui se ferment mais ne peuvent pas cacher la chair de poule qui apparaît à chaque passage de ses deux doigts qui touchent accidentellement la peau de son visage alors qu’ils rabattent ses mèches. la remarque l’fait rire doucement, et ses yeux se rouvrent pour découvrir ce jeune homme magnifique à quelques bouffées d’air de sa bouche. – look j’ai pas besoin de faire attention à chaque détail pour plaire à des prétentieux pétés de thune. » grande vérité. cela ne veut pas dire non plus qu’il s’est laissé aller, juste qu’il est qui il est sans la restriction du jugement de ceux qui n’font toujours attention qu’aux apparences. – look j’ai voyagé et parcouru les routes pendant deux mois. » l’amérique du sud qui s’est offerte à lui pendant toutes ces semaines, aller chez le coiffeur était bien loin dans ses pensées. – je lui ai promis qu’un jour je t’emmènerai avec moi, en voyage, en enfer. » peut-être a-t-il tort, mais pour l’heure pan s’octroie la permission de se laisser à rêver qu’une belle histoire entre eux est possible, que ce n’est pas seulement un mirage, que cette douceur est une réalité.
la main qui s’aventure, et qui descend jusqu’à sa gorge pour presser légèrement. pan en oublie de respirer, l’cœur qui s’emballe réellement cette fois et l’feu – qui jusqu’ici s’était fait sage – qui s’embrase dans ses reins. il lui attrape la main, un peu brusquement, ou plutôt de manière légèrement possessive, pour lui faire comprendre qui est en charge des deux, qui reste le daddy. il embrasse chacun de ses doigts, mordille le bout de son pouce. – hmm. » il entend bien la déclaration, lyrae probablement plus en phase avec l’expression de ses sentiments que lui, mais il ne répond pas. il ne peut pas. à la place, il vient l’embrasser, ses lèvres contre les siennes dans un contact nécessiteux et douloureux, après deux mois de séparation. un baiser plus parlant que des mots, qui n’est doux qui pendant une seconde avant que l’intensité l’emporte de nouveau et qu’il cherche à le ravager.
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Lyrae Reyna
Lyrae Reyna
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 blue champagne.
Mer 19 Aoû - 22:49
Lyrae Reyna
— j-2 la rentrée // 21h16 @Panayiotis Saint-James
Aucune pick-up line qui fonctionne sur lui. C’probablement vrai. Lyr qui se contente d’un sourire, il peut pas vraiment nier. Parce qu’il en entend trop, parce qu’il en entend pas assez. Parce qu’il râle mais qu’il aime ça, dans le fond. Il aime briller, il aime être le centre de l’attention, il aime qu’on lui sorte des phrases bateaux, des phrases à la con, des phrases débiles. Mots sans sens, jeux et cabrioles du langage qui font vibrer son âme. attention whore seulement satisfait quand les remarques lui sont adressées.
Retient un gémissement de pure extase alors que le doigt est sur son torse. Sur son t-shirt, fine barrière, trop fine et pas assez, son cœur qui explose, ses sens qui disjonctent. Besoin de lui, besoin de le toucher. Besoin de le sentir proche, besoin de s’éloigner. Besoin de son reflet dans les prunelles d’azur, besoin de jamais le revoir.
Attraction, répulsion.
Aimants attirés, désir impossible.
Sourire joueur. Tu penses que tu me fais tant d’effet que ça ? ça va les chevilles old man ? qu’il taquine alors même que ça se voit dans ses yeux, qu’il en crève.
Réaction en chaîne, une jambe qui passe, califourchon, grimpe sur les genoux avec l’impression de retrouver sa maison après une longue traversée du désert. L’impression d’être à sa place. Connerie de hippie défoncé – qui le fait frissonner. Il veut pas de tout ça. Alors il se plonge dans ce qu’il connaît, dans le facile – dans le désir brut.
Ses doigts sur le visage, repousse les cheveux et hausse une épaule alors qu’il pique un peu, chaton qui fait ses griffes sur la peau découverte, les mots qui picotent mais ne blessent pas, les phrases sans aucun sens. Small talk pour faire comme si c’était normal, comme s’ils étaient normaux, comme si tout ça avait un sens, quelque chose qu’il y mettrait, belle façade en paillettes.
Masque, jeux nouveaux, retrouve le rythme.
Les prunelles cachées à sa vue, moue sur ses lèvres, envie de le griffer, le pincer, lui faire rouvrir ses paupières. Veut s’y voir, veut y voir tout ce qui lui a manqué pendant deux mois. Aucun droit de se soustraire à sa vue.
Ah ouais, t’as voyagé ? Sourire en coin sur ses lèvres gonflées, penche la tête sur le côté, comprend l’air plus débraillé, le teint plus bronzé. Mais t’es revenu. T’as pas trouvé ton bonheur ailleurs ?
Il comprend pas.
Pourquoi il est prof ici quand il pourrait faire tellement plus.
Pourquoi il se contente de cette vie quand il pourrait s’offrir le monde avec son esprit.
Mais c’est ses choix. Il est personne pour les juger.
Et ça t’a valu d’être beau comme ça ? God, il doit avoir vraiment envie de me voir.
Taquine mais ça le fait sourire, le gamin. D’être inclus, d’être dans le jeu, de faire partie du délire.
Main sur sa gorge, souffle qui se bloque, ses lèvres qui s’entrouvrent, son cœur qui cavale. Un geste, un seul, éclate la bulle, douceur envolé, désir qui brille dans ses yeux verts – luxure violente qui enflamme chaque centimètre de veine qu’il possède. Rappel à l’autre – contrôle, besoin. Ses hanches qui ondule, une fois, frotte la queue contre son cul. Baisers sur ses doigts – puis sur ses lèvres et il fond complètement.
Soupir étouffé, y répond sans hésiter une seconde, bouffée d’air frais après l’asphyxie, gémissement à peine contenu.
La vie dans tout son corps qui revient, d’un contact dont il avait tant besoin.
Sa main libre qui remonte sur le haut, qui attrape le tissu pour le ramener contre lui, pour glisser sa langue contre la tienne. Ses yeux fermés, tout son être perdu dans ce baiser sans fin, interminable et délicieux, embrase ses reins, son âme.
L’air qui manque, lâche à regret, son cul qui remue encore, besoin de le toucher, de le sentir, de se frotter, de le dévorer – de se faire dévorer.
A l’assaut avant d’y penser, sa bouche sur le cou, sur l’épaule, retrouve la saveur de sa peau, la chaleur de son être, réponse au sien alors qu’il rêve de plus, tellement plus. Toujours plus. Pan glissé dans un souffle, comme une supplique, gémissement d’un enfant qui quémande, demande, rêve de plus, d’en avoir plus encore. Des mots qu’il ne prononce pas mais sa voix qui dit tout, ses lèvres qui font passer le message.
Besoin viscérale.
Explosion imminente.
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