Seven sins Levi, il additionne les addictions. Et dès que quelque chose lui plaît, il fonce. Avec tout ce qu'il a injecté dans son corps, il devrait déjà être mort... mais il semblerait que le destin en ait décidé autrement et s'acharne à le laisser vivre encore longtemps. Les hôpitaux de la région l'ont déjà tous rencontré (au moins) une fois, et il aime à blaguer sur l'obtention d'une carte de fidélité (10 + 1 gratuit). La faucheuse dans tout ça ? Il s'amuse à la provoquer. Une façon comme une autre d'obtenir l'attention de ses parents, désir pourtant avorté avant même d'avoir eu le temps d'éclore. Famille absente, membres égocentrés sur leur propre vie et leurs propres problèmes, ils sont tous pourris jusqu'à la moëlle. Levi n'est pourtant pas suicidaire pour un sou, et il veille à toujours flirter avec la limite pour ne pas sombrer. Cas désespéré.
Buffalo Bill Excentrique à souhait, Levi ne jure que par les tenues bariolées et grotesques. Il brûle la vie par les deux bouts et claque tout l'argent qu'il arrive à gagner de ses divers petits boulots (pas forcément très légaux) en artifices ridicules. Il se fiche bien des genres, ne se définit pas réellement en tant qu'homme et ignore avec panache qu'il n'est pas "censé" porter des vêtements réservés aux femmes. Levi ne fait toujours que ce qui lui plaît (surtout si ça déplaît à la société), et c'est de là que son surnom de Joker est né.
To be or not to be Personne ne sait si l'excentricité de Levi l'a mené à sa vocation, ou si sa vocation a causé son excentricité. Toujours est-il qu'il a toujours été fasciné par le théâtre et l'acting. Très doué pour imiter la moindre émotion, il devient quelqu'un d'autre quand le rideau se lève. Son amour des vêtements et son style particulier découlent sans doute du théâtre, où il joue tout un florilège de rôles. Devenir acteur est un rêve qui le fait avancer chaque jour et le pousse à se dépasser, mais son optimisme sans failles s'efface à cette idée. Il ne reconnaît pas son propre talent et estime que c'est un rêve irréalisable que seuls les plus talentueux peuvent caresser du bout des doigts. Et si Levi est très facilement déconcentré et peine à avoir la moyenne, l'apprentissage de ses textes est le seul exercice auquel il excelle.

Bone of contention Discorde faite femme, Sasha n'est jamais plus heureuse que quand des conflits éclatent. La vie est trop morne, trop fade, sans personne pour se crêper le chignon ou s'étriper. Et l'amour des ragots est encore plus puissant que tout le reste. Elle est le démon qui susurre les mauvais choix dans des oreilles déjà trop tentées, la succube qui tente les plus dévots, la petite graine semée pour faire éclater le monde. Et elle rit aux éclats, non loin sur son perchoir, en regardant les situations s'envenimer.
Viper in the fist Elle a le cœur mollasson, Sasha, et les amourettes faciles. Un sourire, une petite attention, et elle s'emballe. Pourtant, il ne fait pas bon vivre d'être la personne qui fait chavirer son cœur. D'une jalousie maladive, d'une possessivité hallucinante, Sasha ne supporte que d'être la numéro un dans le cœur de l'être aimé. Quand elle s'y fait une place, il n'y a plus d'espace pour d'autres personnes, famille et amis compris. L'enfer se déversera sur Terre si la personne qu'elle aime a le malheur de passer trop de temps avec une autre qu'elle... Alors qu'elle ne se prive jamais de le faire elle-même. D'autant que Sasha, qui tombe amoureuse en un claquement de doigts, se lasse en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Après avoir ruiné la vie de la personne qu'elle a aimé de tout son cœur, il ne lui faut que quelques heures pour l'oublier.
Candy Girl (Sugar, sugar) Elle est un peu fêlée, Sasha. C'est un fait, tout le monde le sait, et ses obsessions sont mortelles. L'une d'entre elles ? Sa passion inavouée pour les bonbons acidulés. Elle ne se déplace jamais sans un paquet de douceurs sucrées dans lequel elle vient piocher allègrement tout au long de la journée. Et Sasha, elle a toujours beaucoup aimé le sport, et en particulier l'auto-défense ; très souple, elle n'est pas le genre de fille qu'il faut embêter puisqu'elle est parfaitement capable de maîtriser un homme et d'utiliser son poids pour le mettre à terre. Un peu violente, complètement dérangée, Sasha aime les couleurs bariolées et le décalage face à la société. Son courroux est colossal et il ne fait pas bon vivre d'être son ennemi.

The calm before the storm Clyde c’est l’accalmie personnifié, le silence assourdissant qui précède la tempête qu’est Billie, sa Billie. D’un calme olympien, il donnerait presque l’impression d’être le plus serein des hommes si sa réputation ne le précédait pas. C’est qu’il est bien connu pour n’être fidèle qu’envers lui-même et n’avoir jamais trouvé le moindre intérêt à venir en aide à qui que ce soit par simple bonté de cœur. Jamais.
Pact with the devil Tout a toujours un prix avec Mephisto. Alors, il monnaye ses services, ses renseignements et sa marchandise, toujours au plus offrant, et ce même lorsqu’il s’agit de ses plus proches fréquentations. Aussi, mieux vaut régler la bête en temps et en heure. À moins d’être prêt à en payer le prix fort.
Don corleone Plutôt bon élève, ce n’est pas sans raison que Clyde excelle pour tout ce qui à trait à l’économie et au marketing. Il a l’âme d’un Vito Corleone, la panache d’un Tony Montana et l’appétit vorace, en témoigne le réseau de contrebande qu’il gère d’une main de fer sur le campus. Les cigarettes c’est lui, idem pour l’approvisionnement en alcool nécessaire aux soirées des Swynford et les caprices hors de prix des Cromwell. La rumeur va jusqu’à sous entendre qu’il aurait déjà fait entrer un bébé jaguar pour satisfaire les lubies de sa belle.

Bohemian Rhapsody Les attrape-rêves confectionnés par son père, sa mère et sa période végétalienne, les remakes de Woodstock dans le jardin, les vacances en Papouasie, sa mère, de nouveau, et sa période naturiste, les regards offusqués des voisins. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, Jalen a toujours considéré les choix de vie de ses parents comme étant trop excentrique à son goût. Et dieu sait, qu’excentriquement parlant, il décroche la palme d’or de l’académie.
Il a beau les aimer du plus profond de son coeur et entretenir une relation privilégiée avec chacun d’entre eux, il reste bien incapable de partager leurs idéaux. Un désaccord que la famille gère plutôt bien : Ross et Lynn respectent la vie, qu’ils jugent "capitaliste et normalisée" de leur fils et, de son côté, Jalen s'efforce de maintenir une certaine limite entre vie privée et vie de famille.
Mirror, mirror on the wall Amour inconsidérable et inconsidéré pour sa personne. L'être parfait ? Jalen, évidemment ! Il est obnubilé par son image, et est incapable de passer à côté d'un miroir sans s'admirer. Il parle sans cesse de son "aura" incroyable, de son intelligence hors norme et évidemment de sa beauté (ce qui peut vite en devenir ridicule). La perfection, c'est lui. Et il n'est pas rare qu'il comprenne de travers les dires de ses interlocuteurs, tant il lui paraît inconcevable qu'on puisse ne pas l'aimer ou ne pas le trouver extraordinaire. La modestie ? So overrated.
Koreaboo Véritable passionné de la Corée du Sud depuis son adolescence, Jalen ne cesse d'entrecroiser son pouce et son index pour témoigner de son amour, est extrêmement adepte des "aegyo", fait des gestes mignons à longueur de temps et appelle l'élu de son coeur "oppa". Sa liste Netflix est pleine des dramas du moment et il pourrait passer le reste de sa vie dans son canapé sans jamais en être dérangé.