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 :: R.I.P CLAYESMORE PREP :: le bâtiment principal :: l'amphithéâtre
Thalia McDaniel
Thalia McDaniel
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 waste me (priam)
Jeu 13 Aoû - 10:30
Thalia McDaniel

Ses doigts s'arriment à l'archet glissant sur les cordes, les yeux clôt. Propulsée – ou expulsée – ailleurs, loin de son esprit au tumulte ravageur, loin de l'extérieur grouillant de l'amphithéâtre. Des notes qui s'infiltrent dans son crâne pour ne laisser que la mélodie envoûtante qu'elle joue à corps perdu. La musique n'est jamais assez longue, jamais assez forte pour l'envoyer assez loin.

Certains murmurent
d'autres ne disent rien.

Pourtant, elle les entend tous, même dans leurs silences. L'avis biaisé d'une histoire racontée par d'autres, le jugement implacable des jeunesses hautaines qui pensent tout savoir sans rien connaître. La sentence glaciale qu'on abat sur sa nuque comme un couperet : coupable. Coupable d'être l'autre, d'être encore là. Qu'il ne reste plus qu'elle sur qui jeter son courroux. Coupable de vivre puisqu'il est aisé de jeter la pierre à celle qui reste pour glorifier le souvenir d'une morte. Coupable de rien dont elle n'ai eu connaissance mais d'avoir agit quand même, même aveugle. Personne n'entend son plaidoyer, le chant d'innocence coincé dans sa gorge pendant que l'esprit titube, ivre d'injustice arrosant d'amertume le cœur ébréché par la rumeur propagée. Elle affronte en silence, sur les jambes qui ne tremblent pas et le sourire poli qui ne vacille jamais. Inébranlable quand tout est en branle.

Ces fuites ne sont qu'éphémères, révolution sur une partition qui déjà s'achève. Elle rouvre les yeux et ses pieds sont toujours là, ancré sur le sol d'une salle de clayesmore menaçant de l'avaler toute entière.
et devant elle, l'infamie
Thalia suspend la dernière note comme le couperet prêt à être lâché. A-t-elle jamais été capable de blesser ? Elle baisse l'archet déjà, comme on baisse les armes. Repose l'instrument en abdiquant. Certainement pas de celle qui mèneront des guerres qui ne portent plus aucun intérêt. le mal est fait. Elle se souvient comme c'était facile d'oublier tout ça, priam, alana, clayesmore tout entier, quand elle était loin. Elle se souvient avoir cru qu'il serait tout aussi simple de s'y replonger, avec le recul nécessaire et la maturité que tout les adolescents doivent bien gagner un jour. Elle sait maintenant la naïveté enfantine qui l'avait saisi alors qu'ici elle ne voit rien de nouveau. Une réminiscence de l'année passée, un vieux film rejoué cent fois dont elle connaît maintenant le dénouement.
« la scène est à toi » en a-t-il été un jour autrement ? L'ironie à voulu qu'ils collisionnent ici, sur l'estrade. En hauteur pour la mise en scène mais sans public pour les applaudir. Ça devait finir ainsi, l'acte final d'une pièce dont elle ne connaissait aucun acte. Elle aurait dû savoir, pourtant, qu'avec priam ils ne pouvaient s'agir que d'une tragédie.
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Priam Wright
Priam Wright
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 waste me (priam)
Ven 14 Aoû - 22:49
Priam Wright

F L I G H T
i can't tell you what it really is
i can only tell you what it feels like
and right now there's a steel knife, in my windpipe


Ancre sur la nuque, un souffle réservé dans les poumons ; Clayesmore et ses fantômes dansaient aux vagues des silhouettes qui se mêlaient les unes aux autres. La masse d'élèves dans leur brouhaha – le chaos qui suivait les semaines solitaires passées en exil. Malgré les apparences, le silence l'y avait souvent accompagné : les mots qui n'avaient pas été dits, suspendus aux abords d'un esprit qui se taisait. Les réalités fuies sans un regard en arrière ; Glendale, et au fond, un souhait de n'pas y revenir. L'arrière-goût d'l'année passée était toujours là, gravitas coulé sur la langue : les clopes sous la lune ou pendant les pauses, à l'abri des regards n'y faisaient rien. Des illusions de rire, spectres d'une moquerie indécente qui allaient avec l'allure d'sa marche si fière. Un Falcone dans chaque fibre imbibée d'une rébellion toute offerte. Y'avait eu des couloirs qu'il avait évités, des décors desquels ses pupilles s'étaient d'elles-mêmes détournées : inconsciemment, un visage qu'il avait cherché dans la foule, aquarelle sans couleur. Un contact à la volée, passé inaperçu ; le temps d'un battement du myocarde, elle avait disparu. Il n'l'avait pas poursuivie, enchaîné à ces impressions d'un malaise latent qui l'suivait depuis trop longtemps déjà.  Priam, l'assuré, agile sur ses pattes, à rebondir avec l'audace d'un sans-cœur, rendu faiblard par les infimes attentions d'une créature du rien.
Il savait où la trouver d'toute manière – une ombre ici-bas, planant jusque sur l'échine pour le faire ployer. Il faisait l'premier pas, presque fait exceptionnel ; celui qui n'concédait jamais rien, soudainement s'retrouvait aux pieds du mur. A observer un désastre causé par lui-même, duquel il s'était si volontiers détourné pendant tout l'été. A boire, à baiser, à festoyer pour oublier. Les mots sur les lippes étaient revenus dès que les élèves avaient débarqué, envahisseurs des murs trop vieux ; Clayesmore, finalement rien d'autre qu'un nid de vipères au moment venu.

Une note de musique suspendue au vide : il était spectateur privé des mélodies qu'elle lui avait offertes mille fois déjà. Et ni dans la gorge, pour la forme, ni à l'orgueil roulant en vagues dans les tripes, il n'trouva la force de répondre quoiqu'ce soit – pas même un ricanement pour semer le chaos. L'indifférence d'laquelle il se grimait si bien, figure de proue de l'arrogance sur la peau. Elle fuyait son regard et pourtant, déjà l'oxygène se consumait dans un souffle silencieux. Ce fut sa réplique qui lui fit rouler des yeux, l'audace du gars qui s'agaçait des scènes dramatiques. D'la culpabilité lovée, piquant les entrailles. « Tu sais très bien que j'ai pas besoin de cette scène. » on l'disait trop oisif. Trop peu intéressé par tout c'qui se passait dans l'institut, le prestige collé à la tronche de tous les autres. Il était le mouton noir qui n'avait toujours que trop peu concédé : à quoi bon ? On lui avait fait comprendre qu'la musique était un rêve inutile y'a longtemps de ça déjà. « J'suis là pour te voir, toi. » l'irréfléchi d'une main attrapant son poignet à elle, alors qu'elle avait semblé si prompte à prendre la fuite – à s'barrer sans un regard de plus. C'était l'message qu'elle lui avait fait passer toute l'année durant : putain, il se retrouverait bien ridicule si ça devait s'savoir, qu'il s'était fait envoyer promener comme ça, par la fille qui semblait la plus insignifiante de tout Clayesmore. Un joyau dans la marée – déjà, il s'y perdait.

@thalia mcdaniel
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Thalia McDaniel
Thalia McDaniel
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 waste me (priam)
Lun 17 Aoû - 22:01
Thalia McDaniel

Prise entre les phares, sous les opales de priam, elle oscille entre l'implacable stoïcisme qu'elle porte en armure et liquéfaction autrefois coutumière qui saisissait ses tripes quand il se trouvait dans la même pièce qu'elle. L'électricité latente qui lui donnait envie de poser la pulpe de ses doigts sur son épiderme pour en tester les effets, voir s'il y avait là, entre leurs peaux, la même énergie que celle que croyait sentir dans l'air ambiant. Peut-être étais-ce un mirage ? Une œuvre qu'il avait façonné brillamment à laquelle elle c'était laissé prendre, naïve et rêveuse. Déchue trop vite d'une place qu'elle s'était créée.

une illusion peut-être.  

« j'croyais savoir. » la voix est calme, sérénité des naufragés qui acceptent le sort du bateau qui chavire. Conscient que pour se sortir du tumulte elle ne peut plus que cesser de se débattre jusqu'à ce que la marée la ramène sur la terre ferme, loin du tentaculaire kraken qui vit dans les profondeurs. Elle n'sait rien. Elle aussi a entendu les rumeurs, a écouté les histoires racontées mille fois, avec mille détails différents. Avec mille version de priam sans parvenir à savoir si celle qu'elle avait entrevu était une vérité où une mise en scène. La seule certitude qu'il subsiste, c'est que les racontard sur leur histoire correspond à ce qu'elle savait de lui avant de le connaître. Incapable alors de discerner lequel de ces portraits est le sien.

dis-moi, qui es-tu ?
dis-moi, à quoi tu r'semble ?
quand mes yeux ne sont plus sur toi ?
qui est celui que je n'vois pas ?

Elle se voulait anguille-mirage capable de nier la question qui taraude pour mieux filer entre les ombres, il avait dû sentir cette fuite en seconde nature qui lui collait à la peau. Elle s'électrise d'un maelström de contradictions quand ses doigts s'arriment à son poignet, les yeux heurtant le contact comme si elle discernait là une hypocrisie douloureuse. Tout est soudain devenu ambivalence,  de l'émotion à la raison qui se font opposition. « désolée, j'ai des choses à faire » suffoquer. tenter de respirer. hurler.
fuir fuir fuir.
quelque chose dans ce goût-là, une dérobade en acte de survie quand ses mots ressemblent à une supplique. Elle peut pas – ne pourra jamais – avoir cet aplomb qu'elle lui avait toujours jalousé, capable d'affronter les marées. Thalia, elle, n'a jamais su rien faire d'autre que se faire emporter quand priam ressemble à une lame de fond qui pourrait bien la noyer. « une prochaine fois ? » elle esquisse l'ombre d'un sourire qu'ils savent tout les deux mensonge. Finalement la plus grande comédienne, c'est peut-être elle.
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Priam Wright
Priam Wright
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 waste me (priam)
Mar 18 Aoû - 2:46
Priam Wright

F L I G H T
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Soupir d'un condamné sous les prunelles d'asphalte ; Thalia, juge et jurée depuis longtemps déjà. Une Reine du silence, haut placée dans un univers où il n'était plus rien du tout. Le parjure qui avait trop promis, et pas assez à la fois. Dans les iris, il y avait les reproches jamais dits, le couperet de desseins écrits depuis longtemps déjà : l'été avait été le temps de trop. L'ivresse de l'oubli, rien d'autre qu'un moyen d'échapper à l'immuable – quelque part, il le savait. Il aurait dû s'y faire, tourner la page dans les draps d'autres, noyer le visage de la sirène dans le néant. Faire oublier le tracé de son visage à ses doigts, quitte à les user jusqu'au sang. Le souffle avait une gravité ; l'écho du myocarde, un chant funeste. Des scènes à la tension vibrant dans l'air, auxquelles il n'était nullement habitué : l'indifférent des miettes d'illusions qui faisaient papillonner les autres. Il s'était dit si clairvoyant dans son monde à lui. Perché sur des acquis en torrent dans les veines – la carne dure comme le fer, aiguisée pour résister. Quelle erreur il avait fait ; à s'faire prendre au jeu, à croire qu'y'avait quoique ce soit d'autre qui méritait quelque attention. Beaucoup auraient juré qu'c'était trop tard, de toute manière. Une histoire qu'il avait écrite de son propre chef, la tête si haute, les épaules bien droites et les déceptions des autres roulant à la surface de l'épiderme imperméable. Tu devrais pas être différente, Thalia – la culpabilité était pierre dans l'estomac pourtant, une boule de nausée dans la gorge. Il n'saurait pas dire pourquoi, expliquer comment ça s'faisait qu'c'était elle. Comment ça marchait – quand est-c'que ça s'arrêterait. Un doux martyr au contact de la peau de satin. Trop longtemps, il avait gardé le souvenir de c'contact-là.
Assez pour s'y croire encore si familier, l'ingrat. Trop peu pour croire qu'ça pouvait être fini. Par réflexe, la main s'était resserrée alors qu'elle avait tenté une fuite : l'impétuosité du monstre qui avait toujours dormi dans les tripes. « Ouais ? Ça semblait pas si important, jusque-là. » il rebondit, trop habitué à sa verve, aux joutes verbales. C'était comme s'il avait oublié c'qu'ils avaient été – avant. Priam retranché dans ces habitudes qui lui faisaient tout encaisser : au moins, ça l'préparait pour l'inévitable. Une assurance qui le faisait s'tenir droit, mâchoires serrées d'une rancœur qui n'existait pas. « Te fous pas d'moi, je sais qu'y'aura pas de prochaine fois. » il était brut de béton, lui au moins, de ses yeux clairs vrillant les iris de la brune, à la recherche d'la vérité qu'elle ne voulait pas avouer. Elle avait pourtant été si franche, si tranchante en quelques phrases d'un sms balancé dans le vent.

« J'me dis que si t'es capable de balancer des choses par message, tu peux l'dire à voix haute, non ? » il était trop enflammé, déjà – une passion qui s'consumait plus vite qu'il ne contrôlait ses mots. Putain. Trop tard, il n'pouvait pas revenir en arrière, s'acheter cette décence qu'elles cherchaient toutes dans les preux chevaliers. P't'être que tu devrais passer ton chemin – p't'être qu'elle aurait dû le faire dès le début. Histoire d'préserver quelque-chose de l'âme délavée. N'pars pas, qu'une part de lui voudrait pouvoir murmurer, la part de lui qui retombait toujours sur elle : la gravité de l'âme, n'importe où où elle serait. Des mots, des riens qu'il avait ressassés pendant toutes ces semaines : soudainement distillés sous son attention à elle. Et c'était comme si tout brûlait, à l'intérieur, sur chaque parcelle de peau accrochée à la sienne. Un cillement, les yeux qui se levèrent vers le ciel, à la recherche d'un Salut qui n'existerait pas. Quand la mâchoire se décrocha dans un souffle, ce fut au moins pour chercher les mots – une demi-mesure en frisson sur les cordes vocales. « Ecoute-moi juste une fois... Et après, t'en fais c'que tu veux. » c'était le dernier recours, l'acte du désespéré : est-c'que ça en valait la peine? Inconsciemment, il chercha la réponse dans son mutisme à elle, sur les traits de son visage, dans les profondeurs de ses iris. Est-c'que t'as déjà tout abandonné au passé ? Est-c'qu'elle l'avait vraiment balancé à l'oubli, lui tout entier – comme si tout entre eux n'avait jamais existé ? Please, supplier n'était pas son genre, et d'orgueil le mot resta bloqué là, dans l'inénarrable. What was the point of us, then?

@thalia mcdaniel
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Thalia McDaniel
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 waste me (priam)
Mer 19 Aoû - 22:09
Thalia McDaniel

L'agressivité lui scie les tripes comme la poigne lui brûle les os. Plus rien dans leur danse ne ressemble à celle qu'elle avait apprécié avant la récolte du fruit de leurs erreurs. Il incarne soudain tout ce qu'elle n'avait fait qu'entendre de lui sans jamais l'avoir vu vraiment. Prédateur inquiétant face auquel il valait mieux reculer sans jamais faire l'affront de lui tourner le dos trop vite. Ses crocs mal plantées ont dérapé de sa jugulaire à son cœur. « c'est pas si grave » modjo rassurant qu'elle répète à l'envie jusqu'à s'en convaincre. Elle a longtemps été doué dans l'art de l'auto-persuasion. Seriner mille fois la même vieille rengaine jusqu'à ce que ça devienne convainquant. c'est pas si grave, un pansement sur un gouffre béant jusqu'à ce qu'on parvienne à fermer les yeux sur le vide qui gronde sous nos pieds.  Mille excuses qui s'échouent à ses lèvres pour justifier l'indifférence chancelante qu'elle voudrait afficher avec hargne. Tout est en liquéfaction pourtant, dissout à son contact. La volonté comme l'espoir.

Qu'est-ce qu'il reste thalia,
quand t'as tout donné
et qu'on t'as rien laissé ?

Elle accueille la pique dans un frissonnement. C'était facile d'être pleine d'aplomb à la lueur d'un écran devant lequel elle avait prit le temps de réfléchir des heures, soustraite à la torture électrisante de sa présence. Échappée du carcan des émotions qui la rendait irraisonnée comme sur l'instant où elle voudrait se liquéfier entre ses doigts pour le supplier de donner un sens à ce qui n'en avait pas. Des guerres menées à l'abri derrière les remparts mais trop craintive pour les affronter au corps à corps. Et elle ne peut rien faire d'autre que le jauger, plutôt crever que d'avouer qu'elle parvient pas à mettre se point final lorsqu'elle le voit devant elle, si tangible et réel. L'inspiration est douloureuse dans sa gorge, même lorsqu'il tempère. Anime dans son ventre une lueur d'espoir qu'elle étouffe avec un réalisme qu'elle se connaît peu. C'est facile de croire qu'il aura à offrir des mots-pansements qui sauront adoucir la douleur des plaies. Mais elle sait, elle sait, que là derrière cette porte il y a cette nouvelle vérité qu'ils ébruitent tous un à un. « jt'écoute » elle abdique sans ployer l'échine, ses pupilles heurtant les siennes quand elle se fait roc insubmersible pour ne pas s'effondrer là : entre la mélancolie et la douleur. Entre espoir et déception. « dis-moi que c'est faux. » c'est bien l'unique chose qui permettrait son absolution. celle de priam ou la sienne ? elle sait plus vraiment si elle a besoin de le pardonner lui ou de s'absoudre elle. Son poignet glisse entre sa poigne, sans y trouver de sens, elle imprime sa paume contre la sienne dans un espoir latent d'entendre des vérités qui n'existeront jamais. « dis-moi qu'y a pas une once de vérité dans toute cette merde. » Dis-moi que j'suis pas l'autre fille.
que j'suis pas celle-là.
que c'était pas du vent,
que tu t'es pas foutu d'moi.
qu'tu me faisais pas perdre mon temps
pendant que j'crevais de toi.
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