anecdote 1 avant, y avait le père. celui qui faisait souffrir maman par ses aventures multiples, celui qui n’était presque jamais présent. sophia, son père, elle en a jamais été proche. le vide, l’absence, gamine qui s’est construite sans lui, fusionnelle avec sa mère, celle qui restait droite, fière malgré les affronts. parce que chez les klein, on ne laisse rien transparaître des soucis de familles à l’extérieur, on garde cette image de petite famille parfaite quoi qu’il arrive. alors sophia, elle souriait pour les photos, elle lui tenait la main devant les journalistes, avant de redevenir glaciale à son égard une fois le rideau tombé. jusqu’au divorce, autour de ses 8 ans. père qui a disparu de son existence sans demander son reste, qui n’a jamais fait le moindre effort pour rester en contact avec sa fille.

anecdote 2 y a eu le vide. les trois ans de maman qui essaie de se reconstruire. qui essaie de fuir les paparazzis. qui essaie de protéger sa fille des indiscrétions. puis y a eu cet homme, ce type venu tout droit de l’alaska, celui qui a su lui redonner le sourire. celui qui a eu ce contact si facile avec sophia, qui a su l’apprivoiser, la faire rire, lui montrer ce que ça fait, d’avoir un père, un vrai. et ça aurait pu être parfait, le conte de fée dont rêve toutes les petites filles. si y avait pas eu calyspo. cette soeur qu’on lui a imposé sans lui demander son avis. cette putain de gamine avec sa gueule de dépressive, pas foutu de sourire sur les photos. cet ombre au tableau si parfait qu’elle avait espéré.

anecdote 3 aujourd'hui, c'est toujours la guerre avec calypso. mais heureusement, y a bella, sa cousine, toujours prête à l'aider dans ses manigances pour faire couler cette pseudo-soeur qu'on lui a imposé. tous les coups sont permis, c'est un conflit à couteaux tirés entre les deux jeunes femmes.