Rien n'est vrai, rien n'est faux ; tout est songe et mensonge, disait Lamartine.
Illusion du coeur qu'un vain espoir prolonge, nos seules vérités sont nos douleurs. Des afflictions qu’un funeste maître-chanteur prend plaisir à utiliser contre vous, à coups de lettres assassines, présents empoisonnés et autres troubles sms. Clayesmore est devenu un terrain de jeu,
son terrain de jeu, la manipulation et le change ses lames les mieux affûtés et vous, élèves, êtes ses pions.
Le corbeau a fait son nid et se terre parmi les égarés, il est maître de la danse macabre qu’il a initié et attise toutes les curiosités. Oiseau de malheur fait brûler les lèvres des avisés d’une interrogation qui demeure sans réponse :
qui est-il ?Vous préférez l'ignorer, à l’ombre de vos péchés, vous imaginez qu'il ne vous porte aucun intérêt quand minuit sonne l’heure de ses premières indiscrétions. Pourtant il a décidé de vous rappeler qu’à ses sombres yeux vous n’êtes qu’un vulgaire pion, alors il vous défie, vous provoque. Et vous pose cette même question, encore et toujours...
Jusqu'où êtes-vous prêts à aller pour protéger votre secret ?
Nul ne sait à quand remonte la première apparition du corbeau.
Et pourquoi donc ? La réponse est pourtant évidente — qui serait assez stupide pour se risquer à contrarier Corvus et la loi du silence qu’il impose, quand ses plus sombres et inavouables secrets demeurent en sa possession ?
Alors, le corbeau, pourtant si bavard, ne devient plus qu’une ombre survolant les hautes tours de l’académie, un bruit de couloir que le corps enseignant préfère taire et que tout un chacun choisit, en son âme et conscience, d’occulter. C’est que dans les hautes sphères on a pour habitude d’éviter les esclandres. Et Clayesmore Prep ne déroge pas à la règle.
D'où tire-t-il ses informations ? Là encore, nul ne le sait. Bien qu’il se murmure que Corvus posséderait une ribambelle de petits oiseaux prêts à rapporter toutes les confidences de leurs camarades et enseignants dans l’unique but de protéger leurs propres méfaits, rien ne reste moins sûr.
Et encore, s'il se contentait de savoir. Corvus s’amuse à défier, provoquer, narguer ses proies et, du haut de son perchoir, il prend un malin plaisir à les mettre face à des choix plus cornéliens les uns que les autres. C’est que le corbeau tire une satisfaction certaine à tester les limites de ses prises et s’amuse, plus que de raison, à les pousser dans leurs derniers retranchements.
Quitte à flirter avec la mort elle-même.
Nota bene: vous n’êtes pas autorisés à faire interagir Corvus dans la vie de votre personnage sans l'aval du staff. Si le corbeau décide de faire de votre personnage l’une de ses proies, vous en serez informé par message privé. Dans ce cas de figure, merci de bien vouloir garder ces échanges confidentiels et de jouer le jeu.
