« Alana ? On pouvait aisément la qualifier de
fille populaire. D'agréable compagnie, rayonnante, toujours le sourire aux lèvres et prête à aider ses camarades (...) doté d'une certaine
maturité, si je puis dire. Surtout pour une jeune fille de son âge. (...) c'était une élève studieuse, très curieuse. Sa perte nous attriste tous énormément.
»― son professeur de sciences naturelles.
« Oh, tu sais, Alana... personne ne la détestait vraiment. Elle était hyper sociable, venait aux soirées, discutait avec tout le monde. Et d'ailleurs, tout le monde la connaissait. Im-po-ssible de passer à côté (...) j'ai carrément voté pour qu'elle en tant que présidente du Conseil des Élèves ! (...) son casier a été transformé en mémorial et, encore aujourd'hui, de nombreux élèves la pleurent ou viennent simplement lui rendre hommage en déposant une fleur ou un mot.
»― une élève de cinquième année.
« (...) ses parents et sa sœur jumelle ont été dévastés. Pendant toute la durée de l'enquête, ils sont malgré tout restés optimiste. Ils se sont raccrochés à l'espoir qu'il ne pouvait s'agir que d'une crise d'adolescence tardive, d'une fugue (...) une famille d'origine modeste, sans histoire, bien sous tout rapport (...) Nous nous sommes proposés de financer les obsèques de Mademoiselle Thurman, mais la famille a finalement souhaité privilégier des funérailles sobres et en comité restreint (...). C'est toujours très étrange de revoir le visage d'Alana dans les couloirs malgré son absence. Sa soeur lui ressemble tellement, vous savez...
»― le directeur de l'académie.