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Rory Clare
Rory Clare
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 glad he's gone ;; oz
Jeu 6 Aoû - 23:03
Rory Clare
silencieuse dans le canapé, le regard qui caresse de temps à autre le tumulte de la pièce sans s'accrocher, rory patiente. après autant d'incantations silencieuses, de prières acharnées, si le lustre ne se décroche pas pour écraser le garçon qui mène la conversation majoritairement seul - ses interventions à elle se cantonnant à des brèves vocalises lèvres fermées- c'est forcément que dieu n'existe pas. ça ne la soulagera en rien de le savoir, mais ça aura au moins l'attrait de répondre à une question universelle ; alors elle patiente, ne fait rien pour cacher son ennui, la joue écrasée contre son poing, accoudée au désespoir. c'est toujours pareil les fêtes, décevant au possible, un rollercoaster inutile qui va de la flemme à la déception en passant par l'excitation naïve, la croyance que cette fois-ci ça sera intéressant. un énième soupir las, ça n'arrête pas l'autre dans sa tentative d'échange, qui lui raconte son été, si seulement elle en avait quelque chose à faire. c'est peut-être parce qu'elle le connait qu'elle le trouve encore plus ennuyeux, pavel qui a toujours été adorable mais aussi passionnant qu'un animal empaillé, s'évertue à plaisanter dans l'espoir dérisoire de la faire sourire, voire même rire. sauf qu'elle joue l'impératrice blasée, n'attend rien de lui ni de personne (sauf dieu, ergo le lustre). un verre se matérialise sous son nez, enchantement inattendu qui peine à la sortir de sa léthargie mais offre un privilège immense : l'attention détournée elle n'entend brutalement plus la voix de son voisin. les pupilles prennent bien trop de temps à détailler la main, se fascinent brièvement pour les articulations avant de remonter paresseusement, poignet, coude, épaule, yeux bleus. aucun mal à le remettre parce que si son prénom est parfois soupiré d'un désespoir transi par des bouches plus volubiles que la sienne, il est aussi la copie plus inquiétante de son cadet. connor. ça devrait éveiller une langue de culpabilité, mais rien, c'est juste factuel. connor qui a gravitait l'année dernière dans le même groupe qu'elle, des repas partagés tous ensembles, des échanges qui tenaient plus par la magie qu'une réelle entente, parce qu'elle a toujours été plus ou moins désagréable avec lui : définitivement trop gentil. et par extension, donc, aussi ennuyeux que pavel. les conflits étaient délicieux mais trop rares, parce que lui, loin de chercher la tension trouvait matière à s'excuser et la fatiguer un peu plus. et cette copie là, plus colorée éveille une curiosité qui s'applique à restée cousue dans la doublure. elle ne se redresse que pour prendre le verre, en regarder le contenu avec une méfiance toute relative. "tu veux quoi ?"  le ton neutre, ne s'encombre ni de politesse, ni de minauderies absurdes parce que c'est évidemment la question qui brûle la langue, pourquoi oscar sparks se donnerait cette peine et si c'est un pari stupide qu'il en crache la raison leur fera gagner du temps à tous les deux. elle l'observe, pèse le pour et le contre alors qu'elle s'offre une gorgé d'un verre qu'elle n'a même pas demandé. "si t'es là pour me soûler t'es en retard." la tête se détourne brièvement, balance un regard dépité à son voisin, elle aurait au moins eu besoin d'être ivre pour mieux le supporter. aimantée l'attention revient forcément sur oz, ne prends même la peine cacher qu'elle l'étudie de la tête aux pieds parce que si elle devait jouer la carte de la pudeur cette soirée serait définitivement la plus soporifique de l'année. il manque pas d'intérêt, avec tout le charme qui découle de son statut, de son âge, et de son insupportable gueule qui doit hanter quelques rêves dans les chambres des filles. "tu sors ?" une deuxième gorgée et elle fait l'effort d'abandonner le canapé, se déplier comme un chat qui a trop paressé pour enfin esquisser un sourire mutin quand elle se détourne sans vraiment l'attendre : quoiqu'il veuille véritablement il n'a qu'à suivre, parce qu'elle en a assez de végéter confortablement entre le récital du mois d'août et le regard beaucoup trop pesant d'oz qui pourrait la persuader que non content de la voir, il la traverse, fouille jusqu'à la moindre de ses pensées s'il insiste un peu trop de ses opales translucides. le lieu n'a aucune espèce d'importance, accéder à de l'air plus frais, quitter les combles est tout ce qui devient important - à la condition qu'il suive, ça rend toujours la soirée plus intéressante.
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Oz Sparks
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 glad he's gone ;; oz
Mar 11 Aoû - 19:16
Oz Sparks
la main se crispe immédiatement contre le téléphone. la colère coule dans les veines. c'est instinctif. les yeux bleus s'attardent sur cette photo envoyée par son frère. le message se veut rassurant et tourné en plaisanterie. first day there, not bad. sa gueule de premier de la classe brille devant son nouveau lycée, fissuré, sale et public. alors que connor s'obstine à lui donner toutes les raisons pour ne pas s'inquiéter, oz fait l'inverse. il monte un peu plus en pression. à chaque message, chaque photo, chaque fois que la réalité le frappe. expelled. le sourire satisfait, légèrement niais, de son frère sur l'écran ne fait que l'agacer davantage. comment arrive t-il à se réjouir de cette situation ? baisser la tête, tourner les yeux et avancer ailleurs alors que sa place est ici. avec lui. ça n'a rien d'un sparks boy, ça. bien loin de la détermination et de l'obstination qui sont de l'ordre génétique. alors le coeur se resserre en imaginant ce qu'aurait fait leur père s'il avait été encore de ce monde. celui des vivants, des rationnels et des esprits encore allumés, en comparaison à celui des anciens héros qui ont maintenant un pied dans la tombe. sans doute qu'il aurait fait une scène. bien le genre à claquer la porte et à crier fort, taper du poing sur la table du directeur, répéter à qui voulait l'entendre que quatre -quatre !- générations de sparks avaient étudié dans ses murs. et oz donnerait tout pour voir le visage furieux de son père sortir du bureau administratif avec un simple hochement de tête. celui qui signifiait c'est réglé, lève toi et avance. parce-qu'avant ça suffisait. pas besoin d'être pété de tunes ou d'être fils de gouverneur, le Lieutenant General Sparks avait aussi ses entrées à l'académie. mais ça, c'était avant. avant le retour chaotique et le légume qui vedette sur le canapé familial en attendant son heure. la colère gronde dans le fond de la gorge. obligé de tout faire. remettre le cadet à sa place avec un don't get used to it, you're coming home soon, éteindre le téléphone, avaler cul sec le verre de vodka et prêter attention à ce qu'il se passe autour de lui. et c'est rapide. pas le temps de s'attarder sur tous ces visages plus ou moins familiers. il se fiche pas mal de la rouquine que son pote drague depuis vingt minutes, de l'autre qui geint que son ex lui manque et de la nana qui est à son troisième passage devant lui. elle pavane, les fesses roulent et les cils battent rapidement. mais rien en face. froid glacial. le regard du sparks l'évite, arrogant af. le visage est fermé, pas décidé à s'ouvrir. aucune attention ne lui sera donnée. ce qu'il cherche c'est des cheveux peroxydés et un souffle étiré. le pouce joue avec le clapet de son briquet dans sa poche de pantalon. clip. clap. il s'impatiente, oz. pourtant quand il voit au loin celle qu'il cherche, il se dit qu'il ne va peut-être pas se barrer dans la seconde. il se donne dix minutes. suffisamment de temps pour s'apercevoir si elle saura occuper son temps. un bref coup d'oeil vers son groupe de potes, tous occupés, et il attrape un verre sur la table qui fait office de bar pour ce soir. aucune foutue idée de ce qu'il y a dedans. de l'alcool, pour sûr. lequel, un qui fera l'affaire. dans la foulée, il se ressert. mieux être armé au cas où l'ennui se pointe. il s'approche sans se soucier de faire du bruit ou de ne pas être discret. ils sont tous focalisés sur leur crush, leur future copine ou l'ex impossible à oublier. oz, c'est l'honneur familial qui le guide parmi les étudiants. pas un mot adressé mais la main est tendue. le corps de la blonde s'enlise dans le canapé. ça pourrait presque lui tirer un rire moqueur, si seulement ils étaient quelqu'un l'un pour l'autre. alors il se contente juste de lui donner le verre. l'attention est captée d'un côté, le corps se redresse et le regard de sparks est perçant mais silencieux. il ne la connaît pas cette fille. et plutôt crever que se fier à ce que connor a pu lui dire. assez con pour crucher celui là. elle se méfie du contenu du verre. un point pour elle. pas le genre de bécasse à accepter tout et rien. et la question est brute. pas enroulée dans une politesse quelconque. il est surpris, oz. il s'attendait à un battement de cils ou une moue plus flirty. "son attention à lui alors vire." l'index vise le mec à la langue pendante à côté, prêt à pleurer de ne pas être celui qu'elle écoute. peut-être que c'est son mec, peut-être pas. peut-être qu'il la sauve d'une soirée ennuyeuse -il vote pour cette option-, peut-être pas. en attendant, elle boit et garde son regard sur lui. pas sur l'autre con qui bave de jalousie. ce qu'il veut c'est savoir pourquoi son frère trainait avec elle et du jour au lendemain il s'est retrouvé viré. c'est ça qui brûle sur la langue. pourtant les lèvres se collent sur son verre pour les occuper. il attend patiemment, oz. parce-qu'il sait ce qu'il va arriver. le regard de rory sur lui. de haut en bas. habituel. plaisant pour l'ego. il reste froid et stoïque. alors que dedans ça fourmille de satisfaction. premier point pour oz. attirer son attention à elle. "si t'espères dormir avec moi ce soir, t'es bien naïve." la voix est monotone, presque blasée d'être pris encore une fois pour le mec qui ramènera une nouvelle fille dans sa chambre ce soir. pas le genre. lui, il prend plaisir à flirter, draguer et à se barrer. elle se lève du canapé et les yeux bleus s'attardent sur son sourire. discret mais réel, presque joueur. la proposition est alléchante, il fait mine de tourner les talons pour la suivre pourtant il s'assoit sur l'accoudoir du canapé. le regard fixé sur elle. "pas envie" qu'il répond dans un souffle. et il se plait bien contre l'accoudoir du canapé, les lèvres trempées dans son verre, les yeux sur elle. nulle part ailleurs. il attend, grand roi, qu'elle cède -comme toutes les autres filles. la main joueuse, dans la poche, le briquet qui occupe. le regard en face. sur elle. peu importe les distractions autour. un "je t'attends" formulé en silence mais lisible sur les lèvres. game on.
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Rory Clare
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 glad he's gone ;; oz
Mar 11 Aoû - 22:57
Rory Clare
la réponse qui ne se fait pas attendre, résonne dans un éclat de rire sincère sans prendre la peine de tourner la tête. elle a pas besoin de suivre l'index pour visualiser ce qu'il pointe. le corps retourne à sa mollesse, loin de virer comme demandé. les ordres, moqueurs comme réalistes, tombent toujours dans une oreille sourde. à pas chercher plus loin pourquoi il vient, ni pourquoi l'entrée en matière est si silencieuse. elle sent l'autre, à côté, trop gentil pour manifester son impatience ou son indignation. du moins elle suppose qu'il porte l'un et l'autre, parce qu'à sa place elle serait excédée de se voir occultée de la sorte pour quelqu'un qui vole la vedette avec juste un verre, sans y planter la moindre syllabe. elle se penche alors vers le frère de connor, les pupilles plantées dans les siennes sur un air de connivence qu'elle aura sans doute oublié dès qu'il sera reparti à ses occupations. "donc il t'intéresse. je te le laisse, mais je suis pas persuadée que tu sois son genre." qu'elle lui souffle sur le ton de la confidence. elle noie un ricanement pinçant le bord du gobelet entre ses lèvres. trop oisive, rory, pour se sentir grignotée d'une jalousie toute précoce que beaucoup possèdent dès la première oeillade. si elle se laisse approcher, si quelques uns connaissent le goût résiduel de son lipstick contre leur bouche,  elle se classe sempiternellement comme non-intéressée, pas le genre de fille à qui on ira offrir un date, ou risquer la projection d'une pseudo relation. et c'est là l'étendue de sa zone de confort, n'être pas pressée de finir dans les draps de quelqu'un. donner la vérité nue c'est déjà tout un poème, alors son corps ce n'est pas une affaire envisageable. "connor valide pas cette phrase à mon avis." elle était partie à regarder les autres, pour un ton détaché, mais elle revient poser son regard sur lui pour sonder la réaction, dopée à la curiosité éveillée de sa présence. "mais heureuse de ne rien espérer." qu'elle hausse mollement des épaules, sans bien comprendre pourquoi ils prennent la peine de discuter. ce genre d'heure, en soirée, c'est pas seulement réservé à ceux qui veulent se raconter qu'ils font connaissance quand toute leur ambition c'est de finir par s'offrir un shot d'endorphine à deux ? alors elle aspire à autre chose, à respirer, moins inhaler sa présence sans pour autant sans débarrasser, quitter le festival de la drague qui pourrait lui donner la nausée si elle se contentait de tous les observer sans compagnie. elle y croit rory, parce qu'il a pas l'air d'avoir mieux à faire, ni d'être franchement animé par l'exaltation. mais lui, au lieu d'accepter l'invitation, s'assoit. et quand elle se retourne, elle perd le sourire et la contenance. c'est éphémère, mais elle pourrait jurer qu'il la ravage d'un regard, à lui en faire oublier comment elle s'appelle. qu'il a le droit de voir sa surprise pure sans fard, et c'est presque aussi gênant que s'ils avaient mis les pieds dans une situation intimiste. même l'air dans ses poumons a un poids, pèse contre le diaphragme, qui lui-même semble palpiter juste parce que le coeur bat trop brutalement. les lèvres s'arrondissent sur un mais qui ne sera jamais formulé parce qu'au jeu du muet il est plus rapide, force la lecture assidue en demandant à son attention de traîner sur ses lippes. définitivement bien plus intense que le cadet. elle se sent seule, plantée à plusieurs pas de lui, indifférente à ce qui se trame autour. pas dans ses habitudes de supplier, geindre comme une enfant capricieuse pour qu'on cède à ses désirs, elle joue distraitement l'ourlet de la jupe. impossible de comprendre ce qu'il attend vraiment d'elle, elle se dit qu'elle a bien deux minutes pour être debout, s'ancrer fermement dans le sol en se prêtant au jeu de l'observation. peuvent lui passer devant des étudiants trop occupés à discuter, ça ne suffit jamais à la convaincre de se détourner et d'abandonner pour sortir seule. elle balance sur l'autre hanche, trouve finalement l'ambition de sa patience clairement surévaluée. elle sirote son verre, lui offre l'autre angle de sa mâchoire en inclinant la tête en se disant qu'aussi sulfureux soit son regard il ne saura pas tenir sa curiosité longtemps s'il refuse de venir. "eh pavel." lui est accordé à peine un coup d'oeil, mais surtout une main tendue dans sa direction avant laisser l'inflexion naturelle de son attention revenir vers le fils sparks. parce qu'elle s'en fiche de pavel et ne fait toujours pas l'effort de le dissimuler ou au moins d'atténuer la brûlure de cette arrogance. "come. on." qu'elle articule en silence à son attention, la moue joueuse quand ses doigts sont encore ouverts pour pavel. curieuse de savoir ce que le fils sparks fait à une fête interdite. chez les falcone. s'il sortirait. ce qu'il ferait. ce qu'il dirait. mais si elle doit enterrer ses interrogations juste pour un peu d'air elle se dit qu'elle le fera certainement (peut-être). sa main retombe contre sa cuisse sans se soucier des espoirs et désillusions perpétuelles de l'autre. "et si…et si je te demande ce que tu veux en échange, tu viens ?" compromis : concept étrange où les deux partis finissent toujours pas se sentir baisés sans s'être effleuré. c'est ce qu'elle s'est toujours dit, mais peut-être qu'il vaut cette peine. peut-être seulement.
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Oz Sparks
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 glad he's gone ;; oz
Mer 19 Aoû - 18:50
Oz Sparks
alors que certaines s'offusqueraient de ne pas être annoncées comme la raison de sa venue -ce qui parait évident au vu du verre tendu-, rory ne le fait pas. elle rit. une douce mélodie, aussi agréable pour les oreilles que pour les yeux. le visage de la blonde s'illumine, bien loin d'une moue vexée ou blasée. pas comme toutes les autres, elle n'a pas sa place dans la catégorie des attention whores qui occupent les couloirs à outrance. non, on dirait même que la répartie du sparks lui plait bien. sans le savoir, elle marque des points -pas dans le carnet mais dans l'estime d'oz. jusque-là, elle n'était qu'un prénom prononcé par son frère, un visage posé sur de multiples photos et quelques lignes apposées après sa rencontre avec un des potes du sparks. quelques infos par ci par là, rien de vraiment fiable ou même d'objectif. alors il savoure cette rencontre. se faire lui-même son avis, c'est l'idée. et probablement qu'il ajoutera ses petits commentaires personnels -cute laugh- avant de se glisser dans son lit tout à l'heure. ou alors, il les gardera pour lui. parce-que ce soir c'est pas pour le jeu qu'il l'aborde. l'enjeu est plus important et, surtout, plus personnel. elle ne bouge pas, ne réagit même pas au vire. presque comme si elle ne l'avait pas entendu. quand d'ordinaire ça le frustrerait de ne pas être écouté, encore plus venant d'une troisième année, ancienne pote de son petit frère, cette fois, ça l'intrigue. et après ? est-ce qu'elle lui tiendra tête ? est-ce qu'elle le provoquera en retour ? elle s'approche, un peu plus, assez pour qu'il sente l'alcool qui humidifie ses lèvres depuis plusieurs heures. farouche, la gosse. le regard planté dans le sien, sûre d'elle, un brin amusée. oz reste impassible pourtant ses yeux suivent le mouvement de sa bouche. le lipstick fascine autant qu'il donne envie. il attend la suite. un souffle, une conclusion, un doute. la tête du sparks se penche légèrement sur le côté sans un mot. il ne lui dira rien de plus. qu'elle devine, qu'elle suppose, qu'elle s'interroge... c'est ce qu'ils font tous ici. présumer sans réellement savoir. rien de sûr sur le sparks, encore moins quand il s'agit de ses fréquentations nocturnes. il n'a jamais été vu en couple. que ce soit avec un mec ou avec une fille. rien. que des rumeurs, des on dit. il hausserait bien les épaules mais ce serait donner trop d'importance à ce qu'elle pense. rien à foutre. il s'apprête à se la jouer nonchalant en avalant de l'alcool en silence mais le corps, déjà raidi, se tend davantage. connor. le prénom de son frère le rappelle à l'ordre instantanément. la poigne contre le gobelet se raffermit, le geste vers sa bouche s'arrête en chemin, brusqué et pris par surprise. un souffle fantôme dans le bas de sa nuque. ça glace le sang. les sourcils se froncent. elle ose, la blonde. et il n'arrive pas à savoir si c'est de la provocation, de l'innocence ou simplement de la stupidité bas de gamme. il le prend comme un affront. le foutu souvenir des murmures dans les couloirs avec son nom de famille sur les langues déliées de tous les étudiants. rien n'est oublié, rien n'est pardonné, tout est encore trop frais. la plaie est toujours ouverte. alors les épaules se relèvent, le regard se veut plus intense, la voix plus rauque. ça gronde dans le fond de la gorge. il s'impatiente d'attendre qu'elle tourne la tête vers lui. l'insolente s'amuse à trouver une distraction ailleurs que sur lui. ça l'agace. "il aurait donc oublié de me parler de sa copine ?" impossible. impossible qu'ils aient été en couple. encore moins qu'ils le soient encore. pas connor. pas avec elle. out of his league. ça coïncide pas, ça matche pas. juste... impossible. et il veut savoir. il pourrait l'inonder de questions maintenant qu'elle a ouvert, sans probablement le savoir, une porte. mais il se retient d'accéder à la facilité. pas smart, pas sparks. alors il s'arrête là, se contente de cette question, qui sera sans doute laissée en suspens ou qui finira par tomber dans l'oubli. elle se détache, s'éloigne quand lui s'assoit, devient immobile. le regard sur elle, l'insolence dans les yeux et la prestance sur l'accoudoir. le sourire, en face, s'affaisse de déception. surprise, la voilà à quelques mètres de lui, arrêtée, prise de court, prête à répliquer mais rien, sa bouche en coeur devient statue. une oeuvre spontanée et fascinante. oz se surprend à s'attarder dessus bien plus qu'il ne le fait d'habitude, avec les autres. dans le jeu de l'insolent, il offre le grand spectacle. il ne bouge pas, le gobelet qu'il amène contre ses lèvres, le regard se veut insistant. et il attend. qu'elle bouge, qu'elle parle, qu'elle fasse quelque chose. le choix lui appartient. et sans doute qu'il y en a bon et un moins bon. ça, il le garde pour lui. ça s'agite autour de lui. son prénom est appelé dans le fond, il ne réagit pas. il ne compte pas bouger d'ici tant qu'il ne saura pas si elle tourne les talons et lui offre une vue plongeante sur ses reins ou si elle se rapproche pour réclamer sa présence. alors quand un autre prénom que le sien s'aligne sur sa langue, il souffle, amusé. la main est tendue vers la troisième roue du carrosse, toujours là, pas loin, attendant son entrée sur scène. mais le regard n'est pas accordé à la parole. quand le bras est vers l'autre, les yeux lui tombent dessus. elle s'agace mais ne geint pas à voix haute.  un mouvement dans son dos, le pavel se relève, pense être enfin considéré. mauvais timing. le bras de sparks se lève pour lui barrer la route sans aucun mouvement de tête. "vire." le ton est autoritaire. assez pour que le message soit clair. mouvement de pas dans le sens inverse. and then there were two. sa main retombe, elle cède enfin. pas de supplication, pas de caprice, pas de moue blasée. un compromis, un échange de bons procédés. et ça lui parle au sparks. assez pour qu'il sente qu'il a la main. sur la discussion, sur elle, sur la suite de la soirée. il avale le reste de sa boisson, pose son gobelet, fait les quelques pas qui les séparent pour se poser juste devant elle. les doigts viennent pianoter sur son avant-bras jusqu'à son poignet avant de l'attraper. "je t'emmène." loin d'être une question, il a ce scintillement dans les yeux qui laisse supposer qu'il a une idée. aussi brillante que non réglementaire. la main accrochée à la sienne, ils descendent des combles, laissent le bruit de la soirée là-bas, s'éloignent du chaos. oz entraine rory tout en bas, au niveau du pavillon. personne au loin, le bruit du vent comme fond sonore, le regard s'assure qu'ils sont bien seuls avant de faire virevolter rory sur place. la jupe s'envole légèrement, le regard d'oz s'y perd avant de l'approcher contre un des piliers. le dos de la blonde contre, il s'avance. main lâchée, posée au dessus de son visage, il est temps de réclamer son dû. "une pensée pour pavel qui doit pleurer ton absence quelque part là-haut" un regard vers le ciel, une fausse prière et un smirk arrogant qui se dessine sur ses lèvres. il en a rien à battre des états d'âme de l'autre. il a eu ce qu'il voulait : elle se tient devant lui. "maintenant que je suis venu, j'ai le droit de réclamer." il estime qu'ils n'ont pas besoin de débattre là-dessus. c'était le deal -plus ou moins. "le jeu est simple, deux règles. interdiction de mentir ou de répondre par une autre question." les yeux divaguent sur son visage. ses yeux, son nez, sa bouche. il n'a aucun souvenir de la dernière fois où il s'est retrouvé aussi proche d'une fille de son propre chef. ce soir ça ne lui parait pas si désagréable. il la scrute, essaye de voir par où commencer. non, il la sait farouche. elle pourra encaisser et le surprendre. il veut être surpris. "quel a été ton pire date ?" les doigts dans ses mèches de cheveux, il finit par lever l'index avant qu'elle n'ouvre la bouche. "évidemment, interdiction de poser à l'autre une question déjà posée. creativity is the key." ça lui semble logique mais il voit déjà venir le et toi insipide, ennuyeux et inintéressant. il est persuadé qu'elle ne tombera pas dans ce travers. pas elle. il veut creuser, apprendre à la connaitre, comprendre comment elle fonctionne. l'apprivoiser.
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Rory Clare
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 glad he's gone ;; oz
Mer 26 Aoû - 22:19
Rory Clare
la rondeur en bouche de la satisfaction de sentir sa réaction, aussi pincée soit-elle, la ravie. "parce que tu crois qu'il te dit tout ?" elle adore le mystère épais autour d'une question aussi cavalière. jamais, elle n'aurait pu être sa copine, pas à connor ni à aucun autre d'ailleurs. mais connor certainement moins que d'autres. des rapports tantôt conflictuels tantôt forcés du côté clare, juste parce qu'ils évoluaient dans le même cercle et qu'elle ne comprenait pas son acharnement à toujours vouloir être un mec bien. toujours présent. le type qui prenait son sac s'il avait connaissance que la veille elle s'était foulée la cheville comme une idiote en passant la soirée au lac. et il lui pardonnait toujours ses moqueries, ses réflexions acerbes, ses soupirs. et plus il pardonnait, plus elle se braquait, inconfortable dans un rapport qui aurait demandé de mettre à nue ses émotions pour être équitable. l'embrasser, sans problème mais alors sa copine ? certainement pas. pourtant elle s'amuse à laisser le doute, parce que ça s'est déjà vu, des associations de contraires qui se compensent. à sa guise de trancher s'ils iraient bien ensemble ou de chercher réponse auprès de connor qui n'aura sans doute jamais l'idée de mentir, lui. alors quand elle le délaisse elle abandonne cette carte sans s'en soucier. une histoire parmi d'autres. l'esprit déjà ailleurs, déroutée de voir qu'il ne réagit pas en son sens elle se laisse balloter par sa propre surprise. il est maître de la situation et de ses émotions, érigée en statue marmoréenne sur son accoudoir, empereur romain finement ciselé juste pour la satisfaction de son coeur d'adolescente facilement réveillé pour ce genre de garçon. embrasser la gravure du regard la maintient dans un entre-deux entre l'envie de pousser la provocation et celle de céder à cette (at)traction. c'est dans la poitrine que ça sursaute au bras brutalement tendu pour demander, non, imposer, à l'autre de disparaître. quelque part ça la retourne, cette pointe d'intérêt vive et marquée sans équivoque. elle dévore la scène du regard en se mordant la lèvre, spectatrice flattée mais silencieuse. docile exclusivement parce qu'il satisfait son désir de sortir. focalisée sur sa main qu'elle fixe comme une gamine pour qui on vient de céder à un de ses caprices, le laisse décider de tout, pourvu qu'il les sorte de là. et ça dépasse ses espérances. la solitude juste à deux devenue un bien aussi précieux qu'inattendu, il achète rory de toutes les réactions qu'elle n'aurait pas osé souhaiter. sa colonne épouse la colonne dans un soupir. coutumière des démonstrations d'ennui facile, cette fois pourtant c'est juste la satisfaction de l'avoir bien trop proche pour ne pas le respirer à chaque inspiration. elle voudrait ardemment pouvoir se détacher de ses yeux, jouer l'électron libre qui s'offre le loisir d'arpenter le corps à sa proximité mais ça relève de l'impossible. l'attraction cruelle d'iris limpides qui placent trop de tension dans pas assez d'espace. elle glisse ses mains derrière ses reins, se protège en condamnant ses paumes pour ne pas être tenter d'affrioler "qui ?" c'est à peine si elle plaisante, elle l'a toujours occulté sitôt sorti de son champ de vision, le pauvre pavel, juste bon à subir les déficits d'attention chronique d'une clare toujours avarde en intérêt pour une autre personne que la sienne. et sitôt qu'elle le remet, elle roule des billes, le recale aussitôt dans un obscur coin de son esprit où elle n'ira pas le chercher tant qu'oz occupera le premier rôle. elle préfère s'attarder sur sa bouche, suivre le mouvement de la commissure relevée qui semble presque la narguer. pensivement elle fantasme d'y poser ses lèvres pour finalement se laisser capter à nouveau avec toute l'indolence qu'il fait couler dans ses veines et assouplie son corps. c'est un venin qu'il inocule juste avec de sa présence écrasante. victime, elle se découvre passive, pour ne pas dire patiemment à sa merci, encore plus une fois que le mot jeu est abandonné. mot-clef fatidique qui éveille sa curiosité, embrase l'estomac d'une excitation presque immature. jouer. elle ne demande toujours que ça pour tuer son ennui, biais facile d'atteindre la matière substantielle qui fait d'elle rory clare et personne d'autre. elle abandonne un rire bref à l'interdiction de mensonges, sans ajouter de commentaire personnel. qu'il nourrisse ses espoirs, elle ne promettra jamais aucune vérité quand elle-même peut se perdre dans ses histoires sans plus savoir ce que sa peau a véritablement connu et ce qu'elle a juste imaginé. jamais été aussi patiente qu'au contact brûlant d'une présence qu'elle n'aurait pas imaginé gagner avec un compromis. la moindre seconde pour une éternité, à simplement éprouver chaque onde de choc de la palpitation d'un coeur qui promet de s'affoler un peu plus s'il sourit à nouveau. elle a l'épiderme qui s'échauffe juste de le voir là, alors qu'elle laisse le grain de sa voix l'atteindre. elle suffira à elle seule à lui faire soupirer son prénom si elle n'essayait pas d'avoir un minimum de retenue pour ne pas lui donner vue sur l'étendue de son emprise. elle n'acquiesce pas, ne cille pas, reste suspendue à ses lèvres, à attendre le couperet ou la délivrance de la curiosité satisfaite. ses paumes démangent, chatouillent, tiraillent d'une envie de se déloger de leur contention pour l'agripper et l'attirer à elle jusqu'à ce que leurs nez se heurtent. dissipée rory, vite perdue à la contemplation de son aura sulfureuse, elle est ramenée à la réalité, à sa zone de confort et d'évolution. elle esquisse un sourire, déjà prête à répliquer. les joutes moqueuses c'est son exacte veine mais il la coupe, la force à bloquer l'air dans ses poumons pour ravaler ses mots. ça éperonne les flancs de son ego, comme s'il redoutait qu'elle ne soit pas à la hauteur. pour qui tu me prends brûle de sortir, manifestation d'une fierté qui ne tolère aucun jugement mais qui s'en garde, juste parce qu'il est plus vieux, parce qu'il est le frère de connor, parce qu'il jouit de toute l'importance et la pseudo autorité des aînés. "tu pourrais faire en sorte que ça ne soit pas toi déjà, ça serait pas mal." presque mis au défi d'un regard qui refuse de baisse, elle prend le luxe paresseux de réfléchir pendant qu'elle se demande si c'est juste une façon de tourner la question sur sa relation à son frère à nouveau. et tranche finalement que si c'est ce qu'il cherche, elle prendra plaisir à ne retourner aucune réponse claire mais juste de la frustration. "un mec amoureux, rien de pire les gentils chevaliers transi, et devoir supporter leurs bons sentiments. le genre qui prend son père pour un héros et se voit bien heureux marié avec deux enfants." elle jauge la réaction en face, grignote la moindre information pour finalement lâcher avec un sourire carnassier. "mon tour." elle a bien une idée, quoique persuadée qu'elle ne lui plaira certainement pas. elle dégage une main, décroche ses yeux cristallins pour jouer l'occupée, laisse sa chemise à lui contre son pectoral comme si elle se prenait de passion pour les plis. elle relève le nez, s'amuse à le regarder de sous ses cils pour prétendre à l'innocence alors qu'elle prévoit simplement de retourner le jeu contre lui. "qu'est-ce que tu veux vraiment ? la vérité cette fois, pour rappel." qu'elle nargue en pianotant doucement son torse. il croyait quand même pas qu'il pourrait jouer sans que ça lui profite à elle aussi ? "si tu veux je te dis ce que je veux moi. que tu m'embrasses. mais avant je veux ma réponse."
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Oz Sparks
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 glad he's gone ;; oz
Jeu 27 Aoû - 14:08
Oz Sparks
électricité jusqu'au bout des doigts, il s'assure de la garder auprès d'elle. ne pas la lâcher, l'empêcher de reculer, s'éloigner, fuir le bruit. trouver un brin de solitude dans ces couloirs, qui sont toujours bondés de rumeurs et de regards en coin, semble utopique. pourtant l'heure tardive leur offre le saint graal. personne, juste eux. exactement ce qu'il voulait. l'avoir pour lui, loin de toute autre distraction. il l'amène contre le pilier, l'emprisonne de son corps et limite la distance entre eux. inconsciemment il se redresse, se fait encore plus grand. l'allure impérieuse posée sur une ainesse indiscutable et un statut plus élevé. elle ne dit rien, elle fait simplement glisser ses mains derrière son dos. les yeux fixés sur lui. toujours. cette attention qu'il chérit depuis le premier instant. pavel, rapidement oublié. il ne lui donnera pas plus d'importance que prononcer son prénom. le smirk se pose sur ses lèvres et les yeux de rory suivent le mouvement. il est à deux doigts de se mordiller la lèvre inférieure pour appuyer le vice un peu plus loin. mais il ne le fait pas. pas de suite. alors il propose un jeu, simple et efficace. flirt assumé et plaisant. il veut la connaitre, apprendre à la lire. car jusque là, la clare est illisible. déséquilibre constant entre une innocence juvénile cute qui manque de basculer à tout moment en provocation flirty. oz est dans le flou. pas encore calé sur ses humeurs et ses réactions, il navigue dans un nuage brumeux, mystérieux et terriblement sexy. aucune fuite de prévue. il espère bien mieux l'appréhender dans quelques heures. les règles dictées, rory est silencieuse et attentive. et ça lui parait si simple de se pencher pour l'embrasser. ne pas s'embêter à parler, trouver une nouvelle distraction, juste s'approcher pour poser ses lèvres sur les siennes. c'est ce qu'il aurait déjà fait avec toutes les autres. profiter de la solitude pour ressentir cette excitation au creux de l'estomac, s'occuper l'esprit, glisser ses mains sous son t-shirt, sentir son souffle dans sa nuque. il l'a fait des dizaines de fois. même sensation à chaque fois. montagnes russes. un pic d'excitation, les hormones qui s'agitent, l'ennui qui disparait puis plus rien. ce même retour à la réalité, brutal et  frustrant. mais cette fois, c'est différent. il ne l'a pas amené ici pour les seven seconds in heaven, dommage. sourire esquissé, les yeux bleus de rory brillent d'attention et d'amusement. pas de celles à geindre de ne pas être embrassée ? parfait. ça lui plait bien. la bouche s'ouvre, prête à répondre mais il la coupe. il préfère prévenir, assurer qu'elle ne glisse pas dans la facilité. un brin d'affront s'installe dans sa moue mais ne se vexe pas pour autant. il se fiche pas mal de la politesse ou des phrases conventionnelles. il n'ira pas dans le blabla inutile et ennuyeux. encore moins avec elle. alors il se dit qu'il a peut-être une chance qu'elle soit aussi docile dans ses réponses. ça l'arrangerait. elle lui offre une réponse rapide et franche. tac au tac apprécié. ça remue le coeur autant que ça fascine l'esprit. peut-être pas si docile finalement. son index vient jouer avec une mèche blonde qui dépasse. le regard est bloqué dans le sien. "c'est une invitation ? sois plus claire. " un sourcil froncé, il feint l'incompréhension. le terme date a toujours été obscur pour lui. jamais la même définition que toutes ces filles qu'il a pu approcher. pas du genre à les embarquer au restaurant du coin ou même à faire livrer un bouquet de roses devant la porte de leur chambre. oz joue plus dans la catégorie flirt d'un soir, rien de bien sérieux. un rapprochement soudain, temporaire et vite oublié. mais peut-être qu'il suffit de trouver une solitude à deux, comme là, pour que ce soit considéré comme un rendez-vous ? les frontières sont floues, pas très claires mais il s'en amuse. ça lui plait bien de ne pas poser de mot clair dessus. la suite de la réponse le frustre. trop générale, pas assez précise pour qu'il puisse en faire quoique ce soit. peut-être qu'il aurait dû mieux réfléchir à son jeu, peut-être qu'elle n'est pas la partenaire idéale. le visage se ferme, l'index se détache de la mèche blonde peroxydée. le connor ? manque de s'échapper. ça va à cent à l'heure dans son esprit. il continue de se répéter que c'est impossible. pas eux deux. il se convainc qu'elle joue juste avec lui, s'amuse de cette généralité qui correspond à une grande majorité des mecs de son âge. pavel peut se glisser sur le banc des candidats auprès de son petit frère. rien d'impossible. "t'es donc sortie avec 70% des mecs de ta promo. noté." les petits jeunes de troisième année qui doivent baver devant elle. amoureux de cette nana qui fascine par son sourire et son regard perçant. il ne les juge pas, il pourrait facilement succomber. une part de lui cherche juste à se rassurer, faire confiance à ce que connor lui a dit. l'attention revient sur ses lèvres qui s'étirent. la main est sienne. il s'interroge, oz. cet air joueur et satisfait ne présage rien de bon. sa main vient se poser sur sa chemise. le visage se baisse pour regarder le mouvement. une douceur suspicieuse. l'ego est caressé dans le bon sens. encore plus quand elle relève le nez. les cils battent, la question est posée. qu'est ce qu'il veut ? savoir si elle est impliquée dans le renvoi de connor, la piéger, lui faire cracher le morceau, comprendre, la faire payer. la vengeance comme motivation première. pourtant quand le regard se perd sur ses doigts qui pianotent sur son torse, il se dit que c'est beaucoup trop agréable pour tout gâcher aussi vite. lui laisser le bénéfice du doute ? non, juste profiter de ce qu'il a entre les mains pour l'instant. le mensonge est interdit. il ne dérogera pas à sa propre règle, même si elle pense avoir gagné. et quand il pense que c'est à son tour de répondre, elle rajoute ce qu'elle, elle veut. pas dans le jeu. un bonus appréciable. une demande peu subtile. il se rapproche davantage, il franchit le pas qui mettait de la distance entre leurs deux corps. son genou se glisse entre ses jambes. ça serait si facile d'échapper à la question, juste l'embrasser, se contenter de ça et exiger de récupérer la main. ça serait du sparks tout craché. imposer des règles pour les contrer deux minutes plus tard. mais il doit être fair play pour s'assurer de la suite. "comprendre ce que te trouvait l'autre," et connor "m'assurer que tu ne t'ennuies pas autant avec moi qu'avec lui, et jouer" le smirk s'étire alors qu'il se penche vers elle. le silence comme fond sonore. ce moment où le temps s'arrête, où tout est suspendu. l'attente, l'appréhension, l'excitation. parce-qu'il est tout proche. leurs nez se heurtent. les lèvres s'assèchent. "et t'es foutrement mignonne, ça rend le tout encore plus agréable." qu'il souffle mais il ne s'avance pas. une main toujours au dessus de son visage, l'autre vient se poser dans le creux de ses hanches. "un baiser alors ? c'est ça le deal ?" il estime ne pas avoir menti, pas complètement. il a répondu dans le vague, comme elle. et sans doute que ça l'aidera pas plus que lui. tant pis pour elle. parce-que maintenant qu'il est à une seconde, à peine, de l'embrasser, elle peut se barrer. farouche la clare mais peut-être pas au point de faire le premier pas. alors il le franchit. les lèvres du sparks s'apposent sur les siennes. il vient l'embrasser alors que la prise sur ses hanches se raffermit légèrement. ce jeu ? best decision ever. il se détache complètement, la laisse contre le pilier alors qu'il s'éloigne d'elle. la dent vient mordiller sa lèvre inférieure. il recule, torse toujours face à elle. "ça marche à chaque fois ? dire que tu veux être embrassée." son dos finit par heurter une nouvelle colonne. il s'y colle, à quelques pas d'elle. le briquet sorti de la poche, il vient jouer avec la flamme pour se distraire. motif de renvoi, sans aucun doute. mais elle n'ira pas le dénoncer ? pas le genre, right ?
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Rory Clare
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 glad he's gone ;; oz
Ven 28 Aoû - 23:19
Rory Clare
à peine si la mèche qui sert de distraction est remarquée, perdue dans sa contemplation fascinée. "c'est pas une invitation, juste un constat." parce qu'elle s'en fiche de son avis, maintenant qu'il est seul avec elle, le silence des lieux pour seul voyeur, elle prend ça pour un rendez-vous improvisé et mystérieux. et s'il n'en a pas envie elle le considère unique coupable pour avoir accepté de sortir dehors avec elle. certainement pas connue pour son degré absent de romantisme, rory hausse des épaules, à prendre ou à laisser et elle compte bien plutôt sur la première option. en attendant elle épie la moindre inflexion d'humeur en face, jubile de voir le petit effet de sa réponse. elle devine, à sa mine renfermée, qu'il met un pied dans la direction exacte qu'elle attendait. la tête s'incline, savoure, pour finalement se voir rabrouée d'une répartie sèche trop piquante pour son tempérament badin. ça va jamais plus loin qu'un baiser ou deux. pas d'histoire, pas de couple, pas d'amour et elle s'en sent presque insultée. " soixante-trois pourcents de mémoire mais bon c'est ton coloc qui a fait le calcul je sais pas s'il est très bon en math." le mensonge facile, arrogance d'un ego pincé dans une zone beaucoup trop sensible. elle lui en veut, de mettre l'index dessus, de souligner un contraire par un autre. quand elle tend l'oreille aux piaillements des filles dans les chambres, à écouter les histoires qui vont et viennent, les hauts et les bas de couples qui parfois durent même pas une semaine complète, une boule se forme dans son estomac. vague élan de jalousie, alors même qu'elle détesterait vivre pour quelques heures leur situation, elle ne peut pas s'empêcher de maudire sa différence, en vouloir à la terre entière d'avoir rien à raconter parce qu'elle est pas capable de trouver suffisamment d'intérêt à quelqu'un ni même de se laisser approcher de trop près. une peureuse qui joue aux kamikazes uniquement quand elle est sûre que ça ne craint rien. et lui là, planté en arrogant, sous-entend l'inverse, construit une image d'elle qui pourrait suffire à la mette en colère contre elle-même. tout ce qui l'empêche de se braquer c'est que son libre-arbitre est corrodé par cette bouche qui la nargue. alors facilement prise au jeu qui a lancé elle oublie l'affront, s'amuse de sa situation et se croit presque invincible, alors sa trouvaille qu'elle pense intelligente. la question piège qui la rend fière comme une gamine, mais gamine qui flirte tout de même, cherche le contact juste pour voir s'il répond, s'il réagit, s'il mord. mais loin de chasser l'invitation, il se rapproche.
le feu rampe sous l'épiderme juste de le sentir si proche, pas juste quelques centimètres carrés qui s'embrasent mais tout le corps qui souffre de sa présence qui à elle seule suffit à l'enivrer. impressionnable d'un rien et pourtant lui c'est déjà beaucoup, avec son air impénétrable. incapable de le cataloguer, il s'inscrit juste sous le fronton mutique et terriblement attirant qui se joue de plaire. elle oublie de respirer, à moins que ça ne soit lui qui à la force du regard parvient à mettre en pause tout son organisme. persuadée qu'elle sent la main qui ne la touche même pas, son genou qui ne fait qu'affleurer et qu'elle éprouve pourtant jusque dans le bout de ses orteils. prisonnière de son propre corps qui se voit condamnée à être dépendante du moindre choix du sparks. elle réalise qu'il distille une dose de peur qui passait jusque là inaperçue derrière sa satisfaction mielleuse. inquiétant juste parce qu'il a bien trop de prise, qu'elle peine déjà à détourner le nez et ne trouverait sans doute pas la force de lui échapper. et c'est précisément lui qui déterre cette révélation du terme jouer, parce qu'elle n'est pas certaine d'avoir autant de cran que lui, qu'elle a peut-être mis un doigt dans un engrenage qui la menace autant qu'il l'attire. le sourire est discret mais présent lorsqu'elle répond juste d'un chuchotement, autant parce qu'elle manque d'aplomb que parce qu'elle redoute de le voir changer d'avis et reculer. "pas inquiète pour l'ennui…" elle sent pas les minutes pourvu qu'il continue à jouer avec elle comme un chat avec une souris. elle sent presque la menace qui crépite quelque part et c'est tout le biais pervers de l'adrénaline qui se satisfait du potentiel crash. elle a arrêté de vivre il y a un moment déjà, juste sous ses prunelles trop insistantes et c'est pire encore quand le moindre mot prononcé heurte de son souffle ses lèvres parce qu'il est trop prêt. captivée qui boit la moindre parole elle est tétanisée. sa main oubliée contre son torse pourrait le repousser, jouer l'audacieuse qui se dérobe finalement pour contrer les attentes de son propres caprices ; au lieu de quoi les doigts se crispent à peine de trop attendre et de subir son attraction. le compliment désarçonne, pas vraiment attendu, surtout pas espéré, parce qu'elle aurait juré qu'il se situait dans les indifférents qui tuent le temps en flirtant sans jamais rien trouver qui satisfasse un tant soit peu leurs pupilles. le sourire retourné est franc alors qu'elle hésite une seconde ou deux à lui retourner le compliment. avouer qu'il lui plait alors que toute son attitude hurle déjà beaucoup trop à son goût combien il est en train de la faire plier et s'inscrire en tête de liste des crushs potentiels. souple sous sa main, rory ne résiste à rien, les reins se creusent délicatement jamais certaine de voir son voeu exaucé. "si c'est à ta portée." elle trouve juste de quoi taquiner faiblement alors que le regard ne connait que deux points de chutes alternés entre ses iris bleus et ses lèvres sur lesquelles elle appliquerait bien une empreinte plus colorée d'un transfert de lipstick. les phalanges agrippent sa chemise lorsqu'il l'embrasse, inconsciente de se décoller de la colonne pour se serrer contre lui, ne rien manquer des quelques secondes qu'il lui offre. délicieuses mais trop courtes pour être assez intenses à son goût. il s'arrache à sa compagnie, la laisse pantoise de la distance qu'il instaure. très secret, trop secret, oz la déroute et elle cache rien de sa moue insatisfaite même si aucun commentaire ne filtre d'entre ses lippes. ses omoplates heurtent à nouveau la colonne dans un soupir, même si un sourire contenté ne met pas longtemps à s'étirer. il a au moins prouvé qu'il n'était pas dérangé de répondre à ce genre de demandes et ça comblera -pour quelques minutes- sa frustration de ne pas comprendre pourquoi il s'est subitement intéressé à elle sans même que leurs regards se croisent. elle doit se retrouver une colonne, toucher le sol, pour trouver l'impulsion nécessaire de tenir debout d'elle-même sans être appuyée. elle ignore, rory, qu'elle répond sans doute exactement comme il l'attend en revenant vers lui. quelques pas naturels d'un mouvement d'aspiration juste parce qu'il a reculé. il la fait doucement rire, alors que ses doigts s'invitent sur son poignet pour qu'il cesse un instant de jouer avec son briquet. "je demande pas, en général." mais lui, il l'impressionne juste assez pour qu'elle tienne sa place, ravale ses envies de conquérir le monde. "mais sur toi, ça marche au moins la première fois." le problème c'est qu'elle voudrait bien une deuxième fois, avec une fin plus lente, qui la laisserait moins sur sa faim. "dis-moi un truc sur toi que peu de gens savent." c'est beaucoup trop facile, de se perdre dans ses yeux à chaque fois qu'elle relève le visage vers lui, même lorsque la pulpe de ses doigts caresse distraitement l'intérieur de son poignet.
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Oz Sparks
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 glad he's gone ;; oz
Sam 29 Aoû - 17:33
Oz Sparks
l'échange est délicieusement piquant. le prénom de connor flotte dans les airs sans être prononcé, d'aucun des côtés. elle navigue avec aisance sur les eaux troubles dans sa réponse pour ne faire que frustrer oz. alors elle récolte une langue sèche et claquante. il ne bascule pas dans le jugement, il en a rien à faire qu'elle enchaine les mecs ou qu'elle se la joue prude. il ne la connait pas. ça l'amuse simplement de lui faire remarquer que sa description amène à une grande majorité de mecs. la prochaine fois, tu seras plus précise, rory. et elle pourrait s'offusquer, se sentir insultée et se barrer. il en a vu des nanas qui tournent les talons à la première répartie qui ne va pas dans leur sens et elles sont toutes ennuyeuses. rory, elle reste. elle ne bouge pas et elle répond. l'arrogance pour masquer que ça la heurte plus qu'elle n'ose l'avouer à voix haute. il la voit encaisser. il se rend compte qu'elle est se dresse comme une adversaire de taille malgré son regard brillant, preuve de sa docilité, sans doute subie. il hausse un sourcil, surpris qu'elle s'engouffre dans les chiffres. et il est presque sûr que c'est de la provocation dans le vide, rien de concret. la probabilité qu'elle connaisse réellement son coloc est mince. mais il doit reconnaitre que ça le tient en éveil. "c'était donc toi vendredi dernier..." pas du tout. c'était une chevelure rousse qu'oz a entraperçu quand il est revenu de son entrainement de tennis. pas les cheveux blonds de rory, reconnaissables dans une foule bondée. mais le cisaillement dans le creux de l'estomac à la simple pensée que ce demeuré ait pu passer quelques heures avec elle dans leur chambre, est bien réel. il est aussi surprenant que désagréable. chassé en quelques secondes pour l'oublier rapidement, il reprend le contrôle. la distance est diminuée, les corps davantage collés et oz jubile que sa main se pose sur sa chemise non pas, pour le repousser, mais bien pour le garder contre elle. ils sont raccord. il attend la seconde où elle s'extirpera de son emprise, passer son bras, souffler, reculer. parce-qu'il voit bien que l'assurance glisse plus facilement sur sa langue que dans ses yeux. le corps est immobile, piégé contre le sien et la pierre. et il sait pertinemment qu'il peut être intimidant, il aime beaucoup trop jouer avec cette attitude qui rend fou ses potes. le ton impérieux, le torse bombé, le regard suffisant. mais le sourire qu'elle lui offre assure qu'elle y est sensible, pour ne pas dire, complètement conquise. alors quand elle chuchote, c'est une douce mélodie à laquelle il pourrait s'habituer. elle, qui semblait, mourir d'ennui sur son canapé quelques minutes plus tôt, lui annonce que la situation est complètement différente. ego caressé. il joue la carte du compliment pour espérer voir un peu de rose sur ses joues. elle ne s'y attend pas. sans doute qu'elle pensait que c'était juste un jeu, rien de concret et qu'il allait juste fuir au bout de cinq minutes, lassé. pourtant il est sincère. une taquinerie tentée, elle essaye de garder une certaine contenance quand tout ce qu'elle fait c'est simplement de fixer les lèvres du sparks. et elle a toute son attention. il ne résiste pas longtemps avant de poser sa bouche contre la sienne. captivé par ce lipstick rouge, il la sent pourtant décoller de la colonne. son corps contre le sien, sa main agrippe sa chemise. et c'est aussi court que tendre. juste un fragment de secondes. celui qui donne un goût de frustration et qui supplie un encore. alors avant que le baiser s'intensifie en quelque chose de plus fort, oz se détache. comme à chaque fois. la main lâche sa hanche à regret et ses yeux la fixent. parce-qu'il peut pas être le seul à en vouloir un autre. impossible. le transfert du lipstick laisse un goût d'inachevé sur sa bouche. mais il n'ira pas contre ses habitudes, il ne franchira pas les pas qu'il met entre eux pour y retourner. et la frustration est visible dans ses yeux bleus, la moue est insatisfaite de cette solitude imposée. l'aura est encore plus intense que celle qu'elle avait, sous les combles. la mèche blonde retombe sur son visage, le regard est toujours aussi perçant, le corps presque chancelant et la bouche encore entrouverte. le fantôme de leur baiser posé sur ce lipstick partagé. elle est foutrement cute, rory. et ça rend le tout plus difficile. réfléchir, se rappeler pourquoi il a été l'aborder, ce qu'il veut savoir. le regard se baisse jusqu'à ses pieds quand elle se décide à venir vers lui. et les yeux remontent doucement sur ses jambes nues, sa jupe, son haut, cette bouche, son regard. les doigts sur son poignet le font se taire quelques secondes. le briquet reste fermé. en général. alors avec lui c'est différent ? il n'a pas le droit au même traitement que tous les autres ? deal. qu'elle continue comme ça, elle marque des points. "en général hein..." qu'il souffle avec un geste du menton vers le haut, les yeux toujours plantés dans les siens. le message est plutôt clair. il s'arrêtera là. et il aimerait éclater de rire, lui dire qu'évidemment que ça a marché. probablement qu'il l'aurait embrassé même sans qu'elle le réclame. le moment était parfait et cette bouche méritait beaucoup plus d'attention que de simples paroles. et quand elle lui demande de lui dire un truc que peu de gens savent, il bloque tellement les possibilités sont larges. oz, il n'est pas vraiment du genre à raconter sa vie au premier venu, encore moins aux filles avec qui il passe ses soirées. il préfère laisser dire, laisser parler et les laisser dans le flou. alors il pourrait se lancer sur un monologue sur les conneries qu'il a pu faire alors qu'il était préfet l'an passé ou alors qu'il garde dans sa poche intérieure un carnet qui vaut très cher sur le campus. pourtant c'est pas sur ce chemin qu'il décide d'aller. ses doigts viennent déboutonner le haut de sa chemise qu'il décale pour montrer une cicatrice fine sur sa côte. "la rumeur dit que je me suis fait ça en me prenant la barre d'un filet de tennis quand j'étais plus jeune après avoir perdu un match." faux. il en a cassé des raquettes de rage et de frustration mais pas ça. le regard bascule de sa peau nue à ses yeux à elle. il cherche la réaction. "la vérité ? deux de mes frères ont foncé dans une vitre avec un scooter, il y a un an, comme les deux idiots qu'ils sont. ce que j'ai gagné à y aller ? un pan de vitre s'est effondré, j'ai fini avec plus de bouts de verre dans la peau qu'eux." un geste vers la cicatrice, le résultat est là. deux idiots comme frères, un oz poussé par son dévouement fraternel. et il le referait. chaque jour. être là pour eux trois, dans n'importe quelle galère. quand sur le moment il avait envie de les étrangler, aujourd'hui il est juste rassuré de savoir cette cicatrice se retrouve sur son corps et pas le leur. le menton relevé, la chemise reste entrouverte, ça le fait rire de se la jouer héros de guerre pendant quelques secondes. "parle moi de ton plus beau mensonge." qu'il lance pour relancer le jeu. elle l'intrigue à ne pas être toujours claire dans ses propos. puis l'index vient attraper le haut de sa jupe pour la ramener plus proche. maintenant qu'il y a goûté, il apprécie beaucoup trop cette proximité silencieuse. "juste pour savoir..." la phrase est laissée en suspens avant de retrouver son regard dans le sien. ses doigts jouent avec le tissu de sa jupe au niveau de sa taille. "tu comptes attendre que je réclame pour m'embrasser ou t'étais juste timide pour le premier ?" à son tour. est-ce qu'elle aura le cran de le faire ou elle est juste du genre à attendre que l'autre fasse le premier pas ? il sait qu'elle peut être provocante dans ses paroles mais est-ce qu'elle osera s'approcher d'elle-même ? pas sûr.
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Rory Clare
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Sam 5 Sep - 9:01
Rory Clare
s'il croit pincer rory au jeu du mensonge il devra mettre la barre plus haut. habituée à jouer d'histoires fabulées sans jamais se démonter elle claque de la langue en signe de désapprobation. les cheveux blonds s'agitent, droite, gauche. "mercredi. il mérite pas mes vendredi soir. " la fin est au moins vrai, pour s'y être frotté dans les couloirs parce qu'elle s'asseyait sur les règles. sacro-saintes règles que lui défend comme une religion stupide. "mais toi, faisable. tu veux mes vendredi ?" et c'est facile de tout ramener à lui à nouveau, parce que le coloc l'intéresse pas, parce que sa tête lui revient, parce qu'il lui fait aucun effet et ne lui donne pas envie de se trouver seule avec lui. pour le sparks c'est différent. elle sent bien, qu'il est comme un parfum entêtant qui s'imprime, qu'on arrive jamais pleinement à oublier, qui hante les souvenirs. consciente de trop le regarder. trop attendre. qu'elle risque de rêvasser la joue écrasée contre son poing en cours, les pensées tournées vers lui. elle balaye l'idée, remise à plus tard la prise de conscience un peu gênante pour se concentrer sur lui. lui et ses lèvres qui se posent sur les siennes. assez longtemps pour lui donner envie de se serrer contre lui, mais pas suffisamment pour ne pas faire naître un sentiment de frustration qu'elle va devoir ronger patiemment. elle devrait mieux dissimuler ce qu'elle éprouve, elle capte dans son regard que ça ne lui échappe pas, qu'elle n'est pas indifférente, qu'elle en voudrait plus, que tout le corps murmure un encore silencieux. pantelante, d'un baiser qui sert juste à éveiller un début de gourmandise. ça chatouille au bout des lèvres, hantée par un souvenir évaporé de sa bouche. il dissèque ses mots, fait naître un sourire presque complice. "en général." qu'elle retourne sans rien ajouter, sans commentaire, parce qu'ils se comprennent, parce que c'est plutôt évident. il a gagné un traitement de faveur sans prévenir, à jouer trop finement avec elle. elle voudrait bien être à la hauteur, jouer dans la même cour. aucune attente particulièrement quant à sa réponse, mais quand elle le voit déboutonner sa chemise, elle a un instant d'inquiétude. incapable de s'en détacher, elle suit chaque bouton qu'il fait sauter, remonte à ses yeux. fuck. malaise de se sentir prise en flagrant délit, elle sent la chaleur gagner ses joues alors que le regard recommence à naviguer de son torse à ses prunelles alors qu'elle écoute attentivement. c'est fou, comment ça démange dans le bout des doigts de fixer sa peau nue. l'instinct voudrait passer un index curieux sur sa cicatrice, juste pour le connaître d'un façon peu commune. "tu parles comme si t'étais responsable d'eux." elle peut pas comprendre rory, de sa position de fille unique. la tête s'incline, elle essaye de se faire une idée, d'enregistrer qui il est et pourtant elle passe à côté de l'essentiel, ne fait pas le lien avec connor. connor et son renvoi. connor, son renvoi, et elle. trop captivée par oz pour voir plus loin que le bout de son nez. elle piaffe d'amusement lorsqu'il parle de son plus beau mensonge. elle sait pas ce que c'est un beau mensonge. c'est devenu une habitude. un passe-temps qui lui fait ni chaud ni froid. elle enchaîne plus par ennui que par envie de tromper. juste de quoi s'occuper, voir où ça la mène, même pas dans la volonté de s'inventer une vie parfaite. " mh beau ça signifie grave chez toi ? prétendre ne rien savoir, ça a évité le conseil de discipline à un type qui mériterait d'être enterré vivant. " elle hausse mollement des épaules. définitivement pas le meilleur calcul, qui n'aura été potable que parce que ça l'aura protégé elle au moins de reconnaître quoique ce soit. la pupille s'agrandit de surprise, de se voir attirée d'un doigt qui gouverne ses déplacement, prête à lui tomber dans les bras pour une minuscule impulsion. ses paumes retrouvent appui contre son torse lorsqu'elle relève le regard vers lui alors qu'il prend un malin plaisir à laisser en suspens une phrase jusqu'à ce qu'il s'assure d'avoir son attention pour donner la fin. timide. c'est presque une insulte pour rory clare qui n'a jamais apprécié de laisser voir à quel point elle peut être timorée pour ne pas dire peureuse et sur la réserve dès qu'en face cela semble plus solide qu'elle. "timide." qu'elle répète en arquant un sourcil juste pour l'attitude désinvolte et dubitative qui tient à peine debout. une main remonte lentement, passe sa clavicule pour venir se loger dans sa nuque. "tu me dragues là ?" elle s'amuse, taquine ou gagne simplement du temps alors que le bout de ses doigts jouent avec la naissance de ses cheveux. contact soyeux qu'elle n'a même pas conscience de rechercher alors qu'elle se perd dans le bleu de ses yeux en se demandant si elle ne devrait pas arrêter d'être aussi facilement tactile, que c'est ce genre de situation qui a déjà mené à des tensions quand après avoir offert facilement ses baisers elle s'est mise à refuser catégoriquement qu'une main se balade sous l'uniforme pour satisfaire des hormones trop chauffées. mais loin d'écouter le raisonnement elle s'appuie un peu plus contre lui, se met sur la pointe des pieds pour l'embrasser. c'est comme un courant électrique léger traverse, ne laisse rien indifférent en elle. ça fourmille à milles endroits différents mais surtout dans l'estomac, light up appréciable qui lui fait la timidité qu'il lui reproche et la convainc de prolonger tant qu'elle le peut et tant pis si elle passe pour guère mieux qu'une première année qui a le crush aussi imprévisible et brutal qu'un feu de paille. peut-être qu'elle met trop d'intimité dans un baiser avec un garçon à qui elle n'a même pas songé à donner son prénom, se disant que peut-être connor l'avait fait, et que sinon, ça ne devait pas l'intéresser car il n'avait rien demandé. elle a le coeur affolé qui surréagit, frappe une cadence affolée parce qu'elle réalise qu'elle perd pied, qu'elle devrait se reprendre, donner moins, montrer moins aussi. le sang remonté teinte ses joues d'une teinte pantone qui devrait pouvoir s'appeler pink-crush parce qu'elle est autant mal à l'aise que bien contre lui et serait prête à donner beaucoup juste pour qu'il l'étreigne et l'embrasse. elle a presque peur de le regarder dans les yeux à nouveau, qu'il se mette à rire, révèle que tout ça n'était qu'un pari idiots avec ses potes, qu'elle a marché bien trop facilement, qu'il moque ses réactions. ça serait pas la première fois que les aînés se jouent de filles naïves d'un degré inférieur, qu'ils ne cherchent qu'à soutirer un baiser ou deux pour ensuite humilier. elle s'attend pas à ce qu'il partage sa satisfaction, ni même que ça ait la moindre incidence sur leur absence de relation. elle serait pas étonnée que demain ses yeux ne la voient plus jamais, la traversent sans la remarquer. mais elle espère éviter la honte d'être une idiote trop sensible au charme d'un préfet. alors après le baiser elle baisse le regard, fixe l'échancrure de sa chemise ouverte sans trop y songer, ses doigts oubliés dans sa nuque qui reprennent le ballet distrait de leurs caresses. "qu'est-ce que tu penses de ta soirée ?" le nez se relève vers lui, alors qu'elle abandonne sa nuque. l'index suit la ligne de boutons de sa chemise, ripe sur son épiderme découvert alors qu'elle pince sa lèvre entre ses incisives.
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Oz Sparks
Oz Sparks
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 glad he's gone ;; oz
Dim 6 Sep - 15:55
Oz Sparks
elle est douée, rory, pour caresser son ego avec justesse et délicatesse, pour l'amuser en quelques mots, pour doucement le charmer, pour lui donner envie de rester. fasciné par cette langue qui claque, qui s'impose dans la négative avant de glisser dans une suavité délicieuse. toi, faisable. il ne suffit que de ces deux mots pour qu'elle se hisse au dessus de toutes les autres. toutes celles qu'oz a plus ou moins fréquenté. la plupart du temps pour une soirée voire deux, rien de plus. quand l'ennui est habituellement facile, l'intérêt ne cesse d'être piqué à chacune de ses réponses. "ici." qu'il annonce. pas besoin d'un grand oui, elle comprendra très bien qu'il les veut ses vendredi. le point de rendez-vous est déjà trouvé. le regard ne lâche pas. l'attention est plus intense. la distance se réduit. oz en oublierait presque pourquoi elle, pourquoi ce soir, pourquoi s'être éloigné de la foule. alors ce baiser réclamé, il le savoure avec une pointe au coeur. une culpabilité qui nait d'apprécier ce premier contact. il ne devrait pas partir dans cette direction. dangereux. il s'éloigne de ce qu'il cherche vraiment. les quelques pas qu'il impose entre eux est une fausse bonne idée. se convaincre qu'il n'y retournera alors qu'il attend qu'une chose : qu'elle s'immisce dans son espace, qu'elle se l'approprie, qu'elle y reste. son sourire illumine son visage d'une douceur sincère. et pourquoi c'est si facile avec elle ? une complicité qui débarque de nulle part, surprenante pour lui. même longueur d'onde, même humour, le flirt facile. il retient qu'il n'est pas le seul à faire d'elle une exception, elle en fait aussi. demander ce soir quand elle ne fait pas en général. le sparks savoure cette place qu'on lui offre, ce traitement de faveur gagné par un simple verre tendu. alors il se dit qu'il peut lui rendre. jouer la carte de la sincérité dans ce jeu qui est juste une excuse pour apprendre à la connaitre. les mouvements sont volontairement lents, ça semble approprié à l'ambiance de cette nuit. ils ont le temps, du moins c'est l'illusion qu'ils s'offrent. la chair laissée pour appréciation. le récit est dit simplement, pas enveloppé dans un pseudo héroïsme qu'il aurait pu confectionner avec facilité. le jeu de regard accueille un nouveau point de chute : son torse. il a  t o u t e  son attention. son commentaire le fait tiquer. un "mh ?" d'incompréhension s'échappe sans qu'il s'en aperçoive. les sourcils se froncent, la bouche s'entrouvre avant de compléter. évidemment qu'il est responsable d'eux. ça a toujours été le cas et ça le sera jusqu'au bout. peu importe leur âge, l'endroit, leur situation. "je suis l'ainé. c'est comme ça que ça marche chez les sparks." avec un père plus souvent absent que présent, oz est monté rapidement en grade. il a écopé de celui d'homme de la maison, celui qui prend les décisions, celui qui protège, celui qui raisonne les plus jeunes, celui qui s'assure de l'honneur familial. les épaules pèsent sous ce devoir, parfois imposant. mais il donnerait tout pour ces trois idiots. notamment aller mettre les pieds dans une soirée falcone pour trouver une tête blonde qui aura des réponses à ses questions. "pas de frère et soeur donc. noté." qu'il déduit de lui-même. un geste du menton comme s'il cochait une case imaginaire. et la liste s'allonge doucement. farouche, mignonne, douce, joueuse, fille unique. il est prêt à y passer la nuit pour la compléter. alors il relance, part sur un autre terrain. son rire l'interpelle, peut-être que le choix lui plait. pourtant l'esprit s'agite. ça va vite là-haut, les conclusions sont sans doute hâtives et peu objectives mais oz n'arrive pas à laisser son frère hors de ça. conseil de discipline, prétendre ne rien savoir, mensonge. il a une sonnette d'alarme qui s'active sans savoir si c'est une fausse piste. juste un hasard, une coïncidence. obnubilé par cette histoire depuis que son frère lui a annoncé, oz a du mal à faire la part des choses. le regard se voile légèrement, le corps se raidit un peu plus. d'un coup il se méfie. sans raison valable, sans être sûr. alors il tente, juste pour voir s'il est sur la bonne voie. l'index qui attrape le haut de sa jupe pour la coller à lui. ses paumes sur son torse, elle est toute proche. ses yeux suivent ses phalanges. "tu vas me dire qu'un mec s'en est tiré après s'en être pris à toi ?" il gronde. autant par un instinct protecteur envers elle qui surgit de nulle part que par ce besoin d'en savoir plus, de compléter le puzzle, de comprendre si elle est liée au renvoi de son frère d'une manière ou une autre. clayesmore a une tolérance zéro pour la violence. donc si elle est encore là, c'est qu'elle n'a pas de sang sur les mains. mais connor était dans une bagarre. il s'est retrouvé à en frapper un autre alors que ça n'a jamais été son genre. trop sage, connor. trop silencieux, connor. mais est-ce qu'il aurait pu lever la main pour elle ?  et oz connait la réponse. il lui suffit de s'attarder sur ses yeux, sa moue, sa bouche. elle est belle, rory. assez pour faire vriller non pas un mais deux sparks. il n'a aucune certitude d'être sur la bonne piste, rien de concret. juste une rory bien trop cute pour qu'il soit impassible. alors il réclame à son tour. il la titille avec un adjectif qui réveille sa main. elle remonte doucement dans sa nuque, le frisson est immédiat. et le sourire fin se lit sur le visage d'oz quand elle lui demande but en blanc si elle le drague. c'est clairement ce qu'ils font depuis qu'il a attrapé sa main. et il ne changerait ça pour rien au monde. et elle arrive à le faire sourire plus d'une seconde, le mouvement reste figé alors que ses yeux attendent simplement de la voir approcher son visage d'elle-même. "c'est toi qui a commencé. je fais que suivre." il hausse les épaules faiblement alors que le smirk se glisse sur ses lèvres. les lippes n'attendent qu'une chose : être disciplinées. sa faute à elle s'ils en sont là. à cause de ce sourire, de ces yeux, de cette bouche. elle n'aurait jamais dû lui demander de l'embrasser, maintenant il ne pense qu'à le refaire. alors quand elle se met sur la pointe des pieds, ses mains à lui viennent trouver le creux de ses hanches délicatement. inconsciemment, il la pousse un peu plus vers lui. élan donné, elle ne peut pas être plus proche. et alors que le premier était frustrant et furtif, celui-ci est suave et lent. assez pour arrêter le temps. ça fourmille tout l'être, ça intensifie son odeur, ça lui donne envie de ne plus la lâcher. et il l'apprécie ce baiser. c'est l'acidité d'une orange sanguine qui coule dans ses veines mêlée à la tendresse d'une caresse en plein hiver. ça chatouille, ça réchauffe, ça pétrifie de bonheur. alors il se conforte avec le en général. en général, elle ne fait pas ça. en général, elle ne demande pas. en général, elle n'embrasse pas. et il se convainc que c'est vrai. que c'est juste pour lui. la frustration n'est plus. la couleur rosée sur ses joues ne fait que bousiller un peu plus ce qu'il commence à ressentir pour cette fille. fuck. ça fait même pas une heure. et ce qui la rend encore plus mignonne, c'est cette timidité -qu'elle le veuille ou non- qui lui fait baisser la tête. le regard dispersé sur sa chemise plutôt que sur son visage. l'index suit la l'ouverture de sa chemise, l'épiderme éraflé se réchauffe au contact. nouvelle question, nouveau regard. il vient poser sa paume sur sa joue, comme pour ressentir cette chaleur qui l'a rendu plus rose. "d'un ennui monstrueux, elle a basculé en une surprise agréable à regarder et à embrasser." et il ne trouve rien d'autre pour la définir. rory, surprenante. il n'avait pas d'attente particulière et il se retrouve à être incapable de la lâcher. des voix se font entendre à quelques pas, probablement des élèves qui quittent la soirée. comme eux. il reconnait la voix de gabe, un peu trop forte pour qu'il soit encore sobre. oz jette un regard vers la porte avant de faire basculer rory de l'autre côté du pilier. collés l'un à l'autre, il lâche un souffle "je te garde encore un peu que pour moi." avant de lui voler un baiser. les trois lycéens passent à côté, ils rient, se soucient à peine d'eux. les make out sessions n'ont rien de surprenant, encore moins un soir de soirée dans une salle commune. oz croit entendre un certains dormiront pas seul ce soir avant qu'ils se barrent de l'autre côté. le silence de nouveau leur allié, il s'aventure dans son cou. la curiosité de sentir sa peau sous ses lèvres. "tu m'emmènes où vendredi prochain ? j'ai mis la barre haute ce soir..." qu'il murmure d'une voix suave.
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