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 :: R.I.P CLAYESMORE PREP :: le bâtiment principal :: l'amphithéâtre
Rory Clare
Rory Clare
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 everybody dies at night (priam)
Dim 9 Aoû - 18:09
Rory Clare
Heure improbable pour déambuler hors de la chambre, Rory a pourtant délaissé ses colocataires endormies pour déambuler dans Clayesmore à la recherche de quelque chose à faire, nouvelle façon de tuer le temps ou simplement courir après le sommeil qu'elle ne trouve pas. Le bout des doigts affleure le mur qu'elle suit dans la pénombre. Ca a un goût d'aventures, d'interdit, parce que si elle a un doute pour le cycle supérieur, il est certain qu'une troisième année n'a rien à faire hors de sa chambre maintenant que tout est calme et l'obscurité dense. La respiration se suspend au moindre bruit, craquement, bruissement, l'oblige à s'arrêter l'oreille tendue pour finalement reprendre son exploration. Si en une année les lieux ont eu le temps de lui paraître plus familiers, ils semblent subitement parfaitement étrangers, presque hostiles quand au détour d'une fenêtre la lune donne un éclairage blafard et étire des ombres cauchemardesques à même le sol. Difficile d'avancer qu'en journée les lieux rengorgent d'une chaleur accueillante, mais ils ont au moins pour eux de bourdonner d'une vie effervescente qui annihile tout sentiment de solitude, contrairement à l'état des lieux passé minuit. Perdue dans ses pensées, focalisée  sur les aspérités du mur qui râpe la pulpe de ses doigts, elle oublie  d'être attentive, alors que les pieds obéissent à la logique de la marche en avant. Au détour d'un angle, le coeur bondit dans la poitrine alors qu'elle heurte un torse avant d'avoir eu le temps de comprendre ni le qui ni le pourquoi. Le rush d'adrénaline lui fait siffler un fuck qui relève plus du réflexe viscéral que d'une réaction consciente alors qu'elle dévisage celui qu'elle a déjà eu l'occasion d'observer de loin. La panique est brève, la décontraction fait retomber les épaules, ce n'est que le troublemaker un peu trop prévisible, parfois réputé grande gueule, souvent bad guy. Les sourcils froncés sur cette rencontre incongrue, les lèvres s'entrouvrent pour demander des comptes -comme si c'était un droit qui lui revenait- quand cette fois un bruit de pas lui parvient distinctement. Peu de chances de tomber sur une troisième âme errante, elle miserait cette fois plutôt sur un concierge ou n'importe qui capable de faire du reste de sa nuit un enfer s'il la -les, mais pour ce qu'elle en a à faire de ce qui peut arriver aux autres, quand bien même le physique est pas désagréable à regarder- trouve debout à une heure où elle devrait être couchée depuis longtemps. Pourtant l'instinct légèrement fucked-up la pousse à attraper Priam par le t-shirt et le tirer pour disparaître dans l'amphithéâtre et s'éviter de devoir justifier de leur présence. Ca lui fait oublier momentanément son insomnie quand la porte se referme derrière eux d'un bruit feutré, qui promet subitement beaucoup plus d'intimité que ce qu'elle n'aurait souhaité. "Qu'est-ce que tu fous debout au milieu de la nuit ?", demandé avec tellement de désinvolture qu'on pourrait croire qu'il lui doit des comptes. Elle a bien deux trois idées sur la question, parce que c'est Priam. Parce qu'elle a pas besoin de le connaître pour l'avoir déjà suivi deux trois fois des yeux. Pour avoir tendu l'oreille sur les rumeurs qui lui collent à la peau. "Personne t'a appris à dormir la nuit ?" L'hôpital, la charité, pourquoi s'embêter.
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Priam Wright
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 everybody dies at night (priam)
Dim 9 Aoû - 22:12
Priam Wright

A L K A L I N E
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Songe livré à la nuit, un soupir au goudron s'envolant vers les étoiles. Priam et l'illusion d'une liberté, des pas en écho dans la cour ; et un silence, comme si l'temps s'était arrêté. Le décor éclairé d'une lune sobre, la solitaire d'un été qui crevait lentement. N'restait que la chaleur, toute puissante dans la lourdeur d'l'atmosphère : des relents d'la longue journée qui s'était écoulée. De la trace au cou, laissée par la cravate qui lui avait coincé la pomme d'Adam pendant des heures. L'uniforme qu'il avait tant détesté au début, devenu la seule vraie marque d'une appartenance ici-bas : les couleurs d'émeraude pour donner quelque personnalité. Ce soir, le nœud avait été défait, quelques boutons du col abandonnés ; la veste avait traîné par terre, quelques miettes de cendres incrustées dans le tissu. Un apparat qui s'usait avec le temps – la trace évidente d'un obséquieux qui  n'avait jamais fait sens : le fils, trop habitué au rien. Il avait été connu pour prendre plus soin d'ses affaires.
Anesthésie aux sensations, l'herbe aiderait peut-être pour dormir : un mensonge auquel il n'croyait même plus. Le cérémonial d'ses fuites ne faisait sens plus que pour lui. Il connaissait tous les passages à prendre, depuis : les heures auxquelles les vautours d'la nuit se calmaient peu à peu. Un savant calcul perfectionné avec les années et les échecs : les heures de colle additionnées pour une escapade qui n'concernait que lui, sur laquelle il restait inlassablement muet. Le gamin qui n'voulait pas rendre des comptes à l'autorité qui le prenait à la gorge : mains dans les poches, l’œil dans le vide, à accepter les retenues sans broncher, tant qu'on l'lâchait. Un cycle vieux comme le monde, c'était comme s'ils avaient tous abdiqué.

Chaque couloir une allée familière, chaque détour aux traces de mille pas arpentés. Prêt à s'fondre dans la nuit sur le soupir de quelques bruits par-dessus son épaule ; c'n'était souvent qu'une question de secondes, d'la bonne gueule à affronter en face à face. Parfois à vendre des prétextes à ceux qui pourraient y croire. D'autres fois, à y aller de front. Au début d'l'année à peine, peut-être mieux valait-il qu'il fasse encore l'économie des heures de colle. La tornade blonde le stoppa net dans sa marche, silphe vaguement familière, bribe du champ de vision. La nouvelle qui s'était fait l'luxe de capter quelques attentions l'année dernière – un peu une pestiférée, un peu un mystère, ça dépendait des cons qui l'appréhendaient. Il avait entendu qu'ses parents étaient morts dans un accident d'bagnole. Et assassinés. Et d'autres conneries qui avaient fini par lui sortir d'l'esprit ; à chaque fin d'année il oblitérait tout c'qui existait à Clayesmore, zappait, comme s'il pouvait enfin goûter à la vraie liberté.
Elle n'était pas dans son élément, elle ; l'étrangère d'la nuit, d'l'électricité vibrant contre la nuque – s'il s'en foutait, elle non, il semblait. Pourtant, elle eut assez d'poigne pour le prendre par surprise, l'embarquer dans une pièce voisine. La fuite aussi discrète que craintive, le genre d'attitude qu'il n'avait pas. « J'vois pas d'quoi tu veux parler. Le milieu d'la nuit c'est clairement le moment idéal pour apprécier cet endroit. » qu'il sourit, balayant avec l'irrévérencieux, tout tracas qu'il pourrait avoir. Ça faisait des années qu'il était un abonné aux escapades clandestines. Des années qu'il n'rendait d'compte à personne – certainement pas à une merdeuse qui faisait la moitié de sa taille. « On m'avait dit qu'y'avait une nana qui avait désespérément besoin de compagnie ce soir, j'pouvais pas résister. » une œillade appuyée sur elle pour mieux illustrer ses propos, quelques pas - pas assez - pour s'éloigner, l'analyser. La toiser. « Alors quoi, t'as toujours peur comme ça des pas dans la nuit ? » le rire qui roula sur un souffle dans son poitrail fut assez explicite. Au moins, ils pourraient prétendre qu'elle lui avait sauvé la mise, d'une certaine façon.

@rory clare
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Rory Clare
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 everybody dies at night (priam)
Lun 10 Aoû - 10:02
Rory Clare
Pourrait lâcher un ricanement appréciatif si seulement les derniers cheveux de sa nuque ne frémissaient pas à l'idée de se faire pincer dès le début de l'année. Lui trop décontracté, elle trop crispée, elle laisse sa nonchalance, privilège des aînés qui ont tout fait tout vus, percuter sa propre méfiance. Il a le sourire de ceux qui s'émeuvent pas de grand-chose, certainement pas de devoir se justifier, comme s'il avait signé que les murs lui appartenaient et tout ce qu'ils contiennent. C'est à la fois plaisant et désagréable, inconfort appuyé de sa proximité qui ne contribue pas à atténuer son caractère impressionnant. Elle se raconte que c'est simplement la faiblesse luminosité qui l'habille d'une surcouche sombre et accentue autant son aura que sa carrure mais dans le fond elle sait que ça n'a aucun rapport, qu'il la décontenancerait avec la même aisance sous une lumière aveuglante. Un gouffre, la moitié de son expérience, et pourtant hors de question que la nuque subisse une flexion penaude ; à l'inverse elle donne un bref coup de menton vers le haut, arque un sourcil moqueur même s'il l'écrase de son regard. Elle peut le sentir peser jusque dans ses os, poids métaphysique qui l'ancre dans le sol et la rend incapable d'imiter le mouvement pour rallonger un peu plus la distance entre eux. De l'oxygène ne serait pas de refus mais condamnée à subir son propre immobilisme elle tente de sonder en retour où elle met les pieds, consciente qu'il nage sans doute bien mieux qu'elle dans ce genre d'eaux troubles. "Alors c'est comme ça que tu les fais tomber dans ton lit ? En étant lourd ? Incroyable. Et ça marche ?" Si jusque là les expressions faciales allaient sobrement de la neutralité   à la surprise en évitant de proposer le moindre sourire, les joues se creusent, trahissent le fait qu'il l'amuse plus qu'il ne l'ennuie. L'intérêt est capté, autant par le personnage que par la différence d'âge, la position dans la chaîne alimentaire de Clayesmore, l'attitude ou tout ce qu'il peut représenter. A demie méfiance, insouciance donnée, ou une équation dans ce goût parce qu'elle est prête à fermer les yeux sur le mot d-a-n-g-e-r tatouée en lettres capitales sur le front de Priam. C'est l'apanage des années les plus basses ; elles apprennent rapidement à situer tout le monde bien mieux que le monde ne les situe elles-mêmes, pour savoir à qui déférer son respect en cas de friction. C'est primal, comme instinct, et une seule année à suffit à repérer sa tête parmi d'autres, demander son prénom d'un air dubitatif puis passer à autre chose en gardant une note mentale quelque part. Lui a l'audace de rire. De rire d'elle, provoquant une réaction mi-vexée mi-ennuyée, les bras croisés contre la poitrine, les yeux qui se plissent dans l'envie surréaliste de le clouer à un mur. "J'ai pas peur." Une dose pas vraiment subtile d'arrogance juste parce que sa fierté s'est vu pincée par un sixième année bien trop sûr de lui. "Mais tout le monde a pas pour ambition de passer sa vie en retenue dès le début de l'année, on a le droit d'être plus malin que toi." Le discours discorde, parce que dans les tripes elle sait qu'elle l'admire légèrement plus qu'elle ne le méprise mais à choisir entre écraser et provoquer elle préfère toujours la seconde option Rory, juste pour toucher la limite électrique, pouvoir borner ce qui est raisonnable et ce qui l'est moins. C'est un château de cartes savamment étudié, le jeu des apparences en plus pour éviter de se voir catégorisée comme toutes les gamines en émoi devant plus vieux et moins sages qu'elles. "Dis pas merci surtout." qu'elle souffle en haussant les épaules, comme s'il lui devait vraiment quelque chose. Elle sait l'amphithéâtre bien assez grand pour aller respirer loin de lui et rompre leurs chemins aussitôt croisés et pourtant, coincée dans son propre corps qui refuse de s'éloigner, elle éprouve le sentiment presque schizophrénique des proies trop fascinées par le danger pour arriver à s'arracher. Désagréable.

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Priam Wright
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 everybody dies at night (priam)
Lun 10 Aoû - 12:45
Priam Wright

A L K A L I N E
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Chimère du décor, l'inconnue blonde si soudainement clouée sur place. Des regards entendus qui cherchaient à sonder l'âme qui n'avait que le murmure d'un nom ; les relents de quelques souvenirs saisis à la volée dans la foule. Falcone, la fange des gros caractères qui aimaient s'faire remarquer : l'océan des prédateurs à la gueule grande ouverte. De prime abord, elle avait l'apparence d'ces douces fleurs encore chargées d'une naïveté chanceuse quand elles flirtaient aux prémices de la vie ; d'l'exigence élitiste de Clayesmore et d'ses requins. Au fond des prunelles, y'avait le feu de ceux qui n'se faisaient plus prendre au jeu depuis bien longtemps ; sacrifice de martyrs du réalisme qui s'crâmaient aux attentes des autres. Ou p't'être qu'il projetait ; l'effet pernicieux du mal-être lové dans le bide. Tout l'monde dans c'trou à rats devait connaître au moins une fraction d'la misère qui pulsait dans ses veines, d'l'impuissance qui brûlait sa carne, d'une rébellion qui n'ferait jamais sens. Inexorablement, les années l'rapprochaient du jour où il rentrerait enfin dans le moule : l'espoir qu'son père n'avait toujours pas perdu. Une poigne de fer à laquelle il était devenu trop diligent – muet, à part quand il manquait d's'étouffer. Cette fois-ci, on n'lui pardonnait pas si facilement qu'ça, d'être lié à la fille morte ; le fantôme d'Alana sur son sillage. Elle devait en avoir entendu, des trucs sur lui – les on-dit qui glissaient d'eux-mêmes sur les lippes. Depuis l'temps qu'il s'en foutait, un méprisant architecte d'un univers où il était le seul à avoir les pleins pouvoirs. Et Rory n'y était que piètre joueuse, la verve toute neuve à laquelle il s'retrouvait confronté au détour d'un couloir – comme s'il avait des comptes à rendre, tout à coup. « Hey. J'suppose que si t'en as entendu parler, c'est que ça doit marcher, hm ? » le poison d'l'ataraxie sculptant les traits du visage ; des iris malignes saisissant déjà tout c'qu'elle ne disait pas. L'observation brûlante de l'arrogant, l'Icarus de la nuit qui s'estimait tout Seigneur de ces territoires sous les étoiles.
Elle s'rait surprise, de tout ce qui marchait beaucoup trop facilement avec les filles. C'qui marchait déjà sur elle, un frisson parjure flottant dans l'air ; il était trop habitué à s'jouer des autres. Et elle rétorquait d'toutes les façons qu'il pouvait imaginer : un menton hissé fièrement pour gagner quelques illusions de centimètres, les bras croisés dans une maigre défense. Sous le couvert d'la nuit, ses babines se retroussèrent subrepticement, l'expression moqueuse chargée d'l'acide d'un jugement qu'il ne prononcerait jamais à voix haute. « Malin ? C'est l'mot qu'on utilise chez toi quand on s'planque dans une salle vide avec un parfait inconnu? » le regard qui vrille, appuyant sur la proximité des corps – cet amphithéâtre était si grand, pourtant. Sans compter qu'elle aurait pu l'laisser planté là, à subir les conséquences d'ces actions qu'il répétait à l'infini : depuis l'temps, il connaissait la machine bien huilée d'l'institut. Les fausses concessions qu'on faisait la première semaine, parce que c'est la rentrée – les gueules d'ceux qui testaient ces limites, rien que par instinct.

Le décor, au moins, s'prêtait aux débats ; les p'tites piques qui coulaient si aisément sur la langue. Elle le fit encore ricaner- au moins ça avec sa réplique. La scène pourrait s'prêter à un spectacle bien pitoyable. Faute de mieux, c'est lui qui s'écarta, mirage d'une trêve s'envolant, comme ça. Il lui offrait quelque décence à la blonde, quelques pas en arrière savemment calculés qui le placèrent entre elle et la sortie. « J'suis censé dire merci pour quoi ? » à son tour de hausser les épaules, j't'ai rien demandé qu'il aurait pu rétorquer, sur la défensive aussi. L'habitude de l'balancer quand c'était son père qui lui faisait des fausses leçons de morale comme ça. Un leurre d'autorité qui n'marchait plus sur lui depuis belle lurette – ni pour le patriarche, ni pour les beaux yeux d'une gonzesse. « Si j'étais pas tombé sur toi, j'serais déjà dans mon lit-- maintenant j'suis coincé ici pour les prochaines... » un soupir, un regard sur l'écran de son téléphone sorti de sa poche, « Quinze minutes ? Au moins ? » à s'demander qui était le plus malin des deux.  

@rory clare
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Rory Clare
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 everybody dies at night (priam)
Lun 10 Aoû - 20:18
Rory Clare
C'est franc, l'éclat sincère d'un rire qui répond à son assertion presque arrogante. "Touchée." Même de là elle peut voir briller une nuance bien trop sulfureuse dans le fond de ses opales, la malice lovée dans le miroitement des iris qu'elle devine sans peine aussi moqueurs que leur porteur. Fuck that. "Mais peut-être juste sur les plus faciles." C'est comme jouer à l'aveugle, avancer une pièce sans connaître les règles du jeu, avec simplement pour certitude qu'il mord bien plus fort qu'elle et n'aurait aucune difficulté à lui passer toute envie de répliquer si brutalement il se lassait.
La moue momentanément boudeuse, la moquerie renvoyée au centuple ne suffit pas à faire perdre pied et battre la retraite. "Si tu crois que tu fais peur. Ça pouvait être intéressé." Parce qu'au jeu du regard appuyé pas besoin d'un apprentissage de longue durée pour savoir être participante et laisser la pupille traîner sur la longueur du corps et s'il escompte obtenir un mouvement de recul c'est un échec. Céder du terrain n'a jamais vraiment fait partie de ses capacités, encore moins dans une situation où à défaut d'y éprouver de l'aisance elle n'y trouve pas la moindre appréhension quant à ce qui pourrait lui tomber dessus. Impressionnant, pas effrayant, c'est la frontière mince entre l'attraction grisante et la révulsion craintive. Un parfait inconnu qui s'est bien assez imprimé la rétine pour presque le considérer comme connu sans avoir jamais échangé le moindre mot entre eux. Persuadée qu'il ne pourra jamais rien lui arriver qui pourrait l'impacter et l'atteindre, Rory entretient avec le même laxisme les distances et la méfiance sécuritaire. Bien assez insouciante et irrévérencieuse pour se raconter que quoiqu'il passe, elle s'en fout, elle n'a aucun scrupule à entretenir le doute d'une préméditation qui la mettrait en position plus flirty que défensive. Puis c'est pratique de justifier un geste instinctif qui a de dérangeant sa singularité : vraiment pas adepte du social, du partage, de l'empathie et encore moins de l'esprit d'équipe, si elle n'y repose pas un intérêt purement égoïste elle ne parvient plus à expliquer son choix de l'attirer avec elle. Toujours plus facile d'assumer qu'elle pourrait ne pas être indifférente -puisqu'après tout ça doit être une norme pour lui, à prendre comme une banalité de pouvoir prétendre affoler les filles et faire tourner les jupes juste pour ses yeux baladeurs.

Une longueur d'avance pour ne pas dire deux, il caracole avec aisance, lui renvoie à la figure toute la maladresse inhérente à sa situation qu'il s'évertue à rendre un peu moins confiante à chaque mot placé. Pantin presque ridicule, elle se blâme d'être vulgairement passive, tout juste bonne à le suivre du regard au moindre mouvement sans rien initier tant qu'elle n'aura pas parfaitement défini dans quel sens le vent souffle et à quel point le retour de flamme pourrait brûler. Consciente que des gamines -parce que c'est ce qu'il doit se dire- comme elle il pourrait en briser deux en guise de petit-dejeuner juste pour asseoir sa supériorité mentale, physique, morale ou les trois à la fois, elle se contente de respirer quand il offre de l'oxygène. Fair de se la jouer insolence contre insolence, balayer d'un revers de main la politesse qui de toute façon n'a jamais eu la moindre chance de loger entre eux.  Elle roule des yeux, accepte péniblement qu'il marque un point parce que de toute façon la remarque était plus rhétorique qu'expectative. Elle devrait s'offusquer de gagner presque le rôle de fautive, pour ne pas dire de poids mort alors lequel il va devoir dealer pour un affreux quart d'heure mais elle s'amuse de son soupir,y retrouve écho à sa propre lassitude si récurrente et parfois complètement factice. "Et brutalement t'aspires à être sagement dans ton lit en train de dormir, si c'est pas décevant ça. Tu vaudrais donc que la moitié de ta réputation ? Tu vas bientôt me dire que tu te cherchais juste un verre d'eau entre deux révisions avant d'éteindre ?" Oh boy. Deux pas en arrière pour s'appuyer contre le dossier d'un fauteuil elle étend les jambes paresseusement. S'il se prétend contrarié de la situation, elle la trouve plus intéressante que son errance initiale. "Tout ce temps que tu vas gâcher si tu passes quinze minutes à faire la gueule …" Les doigts pianotent la cadence de son impatience légère, d'humeur espiègle. Peu importe s'il se cantonne à garder la porte comme un soldat, elle pourra toujours passer un quart d'heure à le chatouiller, et, si elle n'est pas sûre d'obtenir réactions, l'observation reste un hobby gratuit et garanti.
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Priam Wright
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 everybody dies at night (priam)
Mar 11 Aoû - 2:56
Priam Wright

A L K A L I N E
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Valse des phrases qui fusaient à l'orée des lèvres – elle n'se laissait pas si facilement démonter, la blonde. Prétendait qu'c'n'était pas l'cas en tout cas ; à jouer à s'enfoncer, tête la première à foncer sur les rhétoriques qui roulaient sur la peau avec indifférence. Priam, immunisé aux jugements des autres, les gueules grandes ouvertes d'une Clayesmore qu'il dédaignait totalement – quand il serait libre d'ces murs, il les oublierait tous. Des années lui avaient prouvé qu'les exceptions étaient trop rares, qu'ici-bas il n'y avait qu'ceux qui viraient fous. Ou ceux qui s'conformaient ; l'obligation d'l'adaptation. Six ans plus tard, il continuait d'faire tâche : ses excès consumant la nuit, les rixes en écho sur les bouches des couloirs. C'en était au point qu'on croyait l'connaître juste comme ça – Rory la fraîche créature débarquée d'nulle part avec ses grosses valises, la rencontre fortuite au détour d'une fuite. À l'envolée, il n'y avait pas d'concession, elle tenait bon dans quelque-chose qui l'rendait profondément emmerdé. « J'y peux rien si elles sont faciles, alors. » la défense qu'personne n'voulait admettre à haute voix. Ces filles qui tombaient dans ses filets, elles le f'saient volontiers, fausses victimes d'une machination qui n'existait pas. Trop souvent, elles vivaient d'l'attention, se nourrissaient du temps consumé : des succubes magnétiques qui savaient jouer. « J'suppose que t'es différente, et tout ça. » force était d'admettre qu'il avait entendu cette diatribe déjà : la déclaration hautaine d'quelque arrogance guindée pour faire redresser le poitrail. Qu'est-c'qu'elles feraient, toutes celles-là, si on n'en avait rien à foutre d'elles? L'instinct primal d'quelques instants à exister. Au fond, ils étaient tous prévisibles.
Et alors qu'les ténèbres s'épaississaient, qu'les minutes s'étendaient, elle avait au moins quelque-chose d'amusant – des sursauts de répondant qui lui rappelait sa sœur. Séléné et le porté superbe d'une carrure construite à la Wright. Séléné qui fonçait droit vers les mecs comme lui, complètement cons, des déchets ambulants contre lesquels elles voudraient toutes s'soulever. Les haïr une bonne fois pour toutes, les oublier : qui sait, p't'être qu'un jour ils pourraient changer, tous. « Si c'est pas flatteur, tout ça. T'sais que si c'était c'que tu voulais, ça aurait été plus simple de l'dire clairement plutôt que d'm'enfermer ici. » trop habitué à capter l'attention, même des gens vers lesquels il n'daignait avoir que peu d'regards. Priam et l'aura de délinquant qu'on lui avait affublée, et qui lui allait si bien. Y'avait les coureurs, les connards. Y'avait les malins à l'ego surdimensionné. Il était tout ça à la fois – plaie d'indifférence dans l'Empire Clayesmore.

L'âcre doucereux d'l'attention d'un regard nouveau : p't'être qu'après ce soir, elle se ferait son propre avis sur lui. Et lui sur elle. « T'as quelque-chose contre les verres d'eau ? » qu'il rebondit non sans une once de lassitude à la joute verbale. D'ses plans, il ne rendait même pas compte aux cons de profs qui continuaient d'essayer d'asseoir une quelconque autorité dans ce trou à rats. Les murs imbibés d'ennui qui n'rimaient plus à rien. Ces nuits dérobées n'appartenaient qu'à lui : là l'arrogante indépendance pulsant dans les veines. Il soupira longuement, plus une autre provocation qu'là la preuve qu'il s'emmerdait ou faisait la gueule. La solitude était plus souvent son élément, mais elle n'lui tapait pas sur les nerfs. Pas encore. « Si t'as des meilleures propositions, j'suis toute ouïe. » comme si c'était à elle d'faire un effort pour qu'il n'fasse pas la gueule. Un rictus appuyé, la pointe de la langue au venin piquant. Il n'aimait pas c't'endroit, pour quelque raison que ce soit. Il s'ennuyait plutôt vite, l'esprit qui tournait en rond, stagnait – si t'as une idée, alors, fais vite, qu'il pourrait rebondir, à prétendre qu'il s'en préoccupait. Il aurait pu, avoir ses idées bien à lui – pousser comme il le faisait si bien. L'rôle de spectateur en ces lieux semblait presque plus tentant, une fausse patience en apparat ; dans la pénombre, le tracé d'une mâchoire qui se dessinait alors qu'il relevait la tête, signe d'un défi tacite.  

@rory clare
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Rory Clare
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 everybody dies at night (priam)
Mar 11 Aoû - 8:39
Rory Clare
"C'est pas sûr." Première surprise de la brutalité d'une franchise qu'elle ne pensait ne jamais connaître, ce sont quelques mots qui marquent pourtant à quel point il a fini par la dérouter. Au point de lui faire cracher un aveu. Différente. Pourtant c'est quelque chose qu'elle a embrassé depuis longtemps, quelques lettres qui pourraient presque être glissées sous le derme et y rester encrées toute la vie tellement c'est récurrent comme qualificatif quand on pose un regard sur elle. Peut-être parce qu'elle a trop de lâcher prise -et qu'on arrive pas à refermer les doigts dessus sans qu'elle se dérobe avec insolence-, parce que ses parents ont pas le compte en banque de la grosse majorité ici, parce qu'elle a la bouche trop ouverte et trop indifférente aux conséquences de son propre lexique. Différente. Ça se répète à l'infini, serait même pas étonnée que ses propres parents l'utilisent contre elle, comme une vaine excuse piteuse, la justification aussi stable que si on l'avait amputé. Mais là, à se sentir plus dommage collatéral qu'humaine considérée elle a tout le loisir de faire face à sa condition. Il lui renvoie en miroir avec une violence inouïe, sans même chercher à lui offrir ce désagréable présent. Bouffée par la sentiment faiblesse inhérent à sa condition elle constate, Rory, l'emprise qu'il a et tous les désagréments qui vont avec. Et si tout semble glisser sans accroche sur lui, elle sent la moindre inflexion que ses réactions à lui opèrent sur son corps. La tiédeur de la satisfaction régulièrement coupée par la crispation d'être mise en échec. La contraction du moindre de ses organes quand il la toise. L'assouplissement imperceptible de la nuque quand il la fait rire. Elle trouve ça injuste, de se laisser disséquer quand lui, rien ne l'atteint, tout l'ennui. Tout ce qu'elle entend à chaque fois qu'il ouvre la bouche, c'est du mépris et de la distance. Deux choses qui pincent l'ego. L'impression d'être sans cesse repoussée, remise à l'eau, nage encore à moins que ça ne soit une tentative de noyade. Seulement il a même pas la détermination de l'achever, la laisser jouer, se perdre, revenir sans même bouger un cil. Elle se doit de virer un qualificatif dans la liste qu'elle avait à son encontre pour remplacer par frustrant et placer l'adjectif en tête de liste. Quoiqu'il soit réellement, elle le trouve frustrant. Autant par sa lassitude que par la facilité qui roule sur sa langue quand il prend pour acquis ce qu'elle trouvait plutôt incertain ; ça fait de lui le prince qui trouve évident de se faire courtiser, quand elle rangeait ça simplement dans les hypothèses plausibles sans trancher si c'était la vérité ou non. "Parce que toi t'aurais suivi une parfaite inconnue ?" La boucle est bouclée, retombée comme un chat sur ses pattes, l'interrogation n'est pas moins réellement curieuse. Le cerner serait de bon ton, et pour l'instant elle navigue à l'aveugle.
La défensive enclenchée la fait rire. Peut-être qu'on attend juste qu'elle se taise, ça finit souvent comme ça avec les pires des Falcone, on en vient à prier tous les deux existants qu'ils laissent au repos leur langue et offre une silence d'or. Apprentissage clairement non-acquis pour la descendante Clare. "Qu'est-ce qu'on t'a fait pour que tu sois autant sur la défensive." La tête agitée par amusement alors que le rictus est tenace et perdure. S'il est un livre, il n'est ni ouvert, ni dans sa langue, mais déjouer les lois de linguistique est tout ce qui pourrait un tant soit peu la capter dans son ennui. Et si majoritairement, elle ne parvient pas à déterminer de quel bois il est fait, il est un langage qu'elle comprendrait les yeux fermés. Celui, paumes ouvertes et mâchoire à peine pointée, de la mise au défi. Rien de tel pour la décoller de sa planque factice, la ramener vers elle avec une facilité dont elle n'ira même pas se cacher. Jusqu'à venir trop près, persuadée qu'il y avait qu'Icare pour crever d'avoir pas su mettre de la distance, qu'elle, ça lui arrivera jamais. Chaussures contre chaussures juste pour capter son regard. Tout ce qu'elle déteste, laisser quelqu'un tout retourner de la pupille, comme si elle était intimement convaincue qu'on pourra tout lire dans le fond de ses yeux mais aux grands maux les grands remèdes. Silencieuse pour quelques instants de s'être trouvée quelque chose à observer et de s'y être perdue, elle cherche sans savoir quoi. Seul avantage qu'elle y voit c'est que forcée à lever le nez pour le regarder, elle n'a pas besoin de trancher en attitude orgueilleuse ou décontractée : dans tous les cas le menton ne pourras pas être bas. "Truth, or dare ?" Autant tuer le temps avant que l'inverse n'advienne.

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Priam Wright
Priam Wright
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 everybody dies at night (priam)
Dim 16 Aoû - 2:24
Priam Wright

A L K A L I N E
the demons told me everything
they whisper in the night
they're taking my heart, now


Visage sculpté sous la lune, elle aurait pu n'être qu'à peine reconnaissable. Dans les couloirs du dortoir pourtant, elle avait su s'faire remarquable ; Falcone dans le vert collé à sa peau, l'apparat qui ne faisait sens qu'ici-bas. L'uniforme était étendard qu'ils portaient tous les deux fièrement : un sens d'appartenance qu'il n'retrouvait que rarement, en dehors. Sa famille, c'vieux cadavre émacié de ce qui aurait pu être ; l'oubliée qui crevait d'un vide alourdi par les années. Lui au moins, il n'avait jamais eu à cœur de s'battre pour elle, d'y croire un tant soit peu – si volontiers orphelin dans ces murs, ses prunelles n'étant capturées et ramenées à la réalité que par la présence de Séléné. Une torture tout autant qu'un Salut ; p't'être la seule qui pouvait le remettre dans le droit chemin quand il partait en vrille. Elle n'était pas là ce soir- sans doute profondément endormie depuis des heures maintenant, à tracer son propre chemin dans une Clayesmore qui n'avait toujours eu d'yeux que pour les mâles de la famille Wright. Comme lui. Trop d'attentions tournées dans sa direction, des prunelles mordantes d'une observation qu'il préférerait fuir. Grimé de l'indifférence qui lui allait si bien, une arrogance pour colonne vertébrale, et la langue qui répondait par à-pic impétueux. Il n'avait que trop rarement été curieux vis à vis d'ses camarades, à essayer d'les comprendre, à s'encombrer de c'qu'ils pouvaient penser. A tourner en boucle sur la réputation qu'il se traînait ; le loup blanc d'une famille si prestigieuse, aux exploits gravés à l'encre noire dans les livres des mémoires de l'institut. Ses records concernaient les heures de colle, les rixes, les bagarres qui avaient trop vite dégénéré – les fois où il avait ouvert sa gueule face à des profs qui s'étaient lassés de lui. Ce s'rait ici, avec lui, que le prestige d'la famille Wright crèverait : si par miracle il devait avoir des gosses, ils n'finiraient pas ici – de ça au moins, il en était sûr. « Qui dit que t'es une parfaite inconnue ? » il aligna simplement, sourcils haussés dans une fausse interrogation : Priam et l'instinct solitaire. Il pourrait dire qu'il savait c'qu'y'avait à savoir sur elle. Une chatte entre les jambes, elle n'était pas si mal à regarder ; blonde, pourquoi pas – une énième carcasse à un tableau de chasse duquel il n'se glorifiait pas à foison, contrairement à d'autres dans cette école. Le reste importait peu ; un cœur hermétique à tout c'qui faisait tant sens aux autres. L'emportement irresponsable, imprudent des sentiments qui faisaient bataille avec tout le reste : il en avait déjà assez, d'ça. Des histoires qui lui collaient au cul avec le nom d'Alana Thurman, les croassements de Corvus vibrant à ses tympans.

Et si vite, elle lui fit lever les yeux au ciel, un explicite soupir en guise de rétorque à sa question. Pourquoi est-c'qu'on tenait absolument à le déchiffrer ? Il en avait rien à foutre de ses petits secrets à elle, de c'qu'elle faisait sous couvert d'une solitude bienvenue – de pourquoi elle avait été là, au milieu de la nuit, à avancer à pas de loups pour n'pas se faire coincer. Bordel, si ça s'trouve après ce soir, ils n'se parleraient plus jamais. « Qu'est-c'qu'on t'a fait pour que ça t'intéresse tellement ? » d'la lassitude dans la voix – ce n'serait pas ce soir qu'il déblatérerait sur son existence misérable, à jouer du violon là où y'avait pas d'raison de le faire. Les choses avaient mal tourné, et d'lui-même Priam ne s'était jamais rendu la vie plus facile. Point barre. Pas d'quoi philosopher ou prétendre qu'ils pourraient devenir amis, d'une quelconque façon. « T'es sure que t'as rien d'mieux à faire, que d't'intéresser aux misères des autres ? Tu sais, j'ai entendu dire que tes parents étaient morts. Ça doit être dur. » la morsure ne s'fit pas attendre – une ironie latente dans la voix, malice brillant dans les prunelles dans le tango fiévreux des mots sous la lune claire. Il n'avait rien d'mieux à faire pour l'instant que de contre-attaquer.
La joute durait trop longtemps à son goût – déjà, elle y prenait trop d'aise. Priam se redressa sur lui-même quand elle approcha, ses pupilles ancrées dans les siennes à elle. Une provocation dans l'iris, qu'il ne dirait pas à haute voix, mais à laquelle elle répondait sans ciller. Bordel, qu'est-c'qu'ils devaient s'ennuyer pour s'retrouver réduits à ça. Et les mots fatidiques le firent rire, tout simplement, une moquerie balancée sur son visage, sans détour. « On a douze ans, maintenant ? » pas étonnant qu'il s'sente autant en décalage avec les jeunes cons qui peuplaient ces lieux. Pas étonnant qu'il s'ennuie autant dans c'monde-là. La contre-attaque ne fit pas hésitante ; l'audace d'une main venant sculpter le creux de la nuque tendue de la silphe, se lovant là. Si elle voulait venir s'y frotter, il pouvait bien l'y brûler. « Si tu veux quelque-chose, demande-le carrément. Et assume les conséquences. » comme si c'était une leçon qu'il lui assénait là, avec l'empreinte invisible de sa main qui glissa avec mesure dans un geste calculé. La sensation des secondes qui s'égrenaient, caressée juste là.

@rory clare
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