...et de l’en haut tu vois quoi ?!
l’monde qui grouille,
les démons qui s'excitent aux anges qui bafouillent.
alors, dis-moi…
m e d e a
si  là-haut la vue est moins laide,
plus réelle...
de la hauteur prise à c’regard qu’tu perd sur l’monde qui s’agite. en contre-bas du contre-temps de ton âme en besoin incertain de silence. l’calme d’un instant pour l’bruit d’un autre. les nerfs qui s’envole à l’apaisement du couché d’soleil qui brille à tes prunelles.
m e d e a
la solitude qui te vas si mal.
l’ennui qui déferle en cascade.
m e d e a
alors dis-moi,
dis-moi combien d’temps encore cette façade ?!
alors dis-moi,
dis-moi combien d’temps encore cette air maussade?!
de l’instant en ressource. d’celui du mépris en pause pour le vide de ton coeur. le froid de ton âme. tu divagues aux prochaines étoiles perchées à tes pensées. de tes idées trop prenante. tantôt sauvages, tantôt trop sale. tu t’laisses bercés à la paix d’ce moment avec toi. au loin les charognards et leurs gueules qui bavent. d’ceux qu’tu fais taire. d’ceux qu’tu tuerais si tu l’pouvais.
y’a juste toi et la musique de l’invisible.
y’a juste toi et toutes ces notes indicibles.
masque de tes mélodies dissimulées. de toutes ces vérités en secrets pour ton rire à toi même. qu’tu pourrais passer pour une folle si tu n’étais pas seule.
rigole à la pourriture du monde.
euphorie de l’immonde.
m e d u s a
de la danse des ombres.
doux baider à tes ténèbres.
l’toit de clayesmore en témoin de tes déboires. l’havre de paix aux abysse de tes enfers. le cries poussé sans bruit qui sort de ta gorge pour ne pas affolés les troupes, mais qu’t’aimerais bien leurs crachés dessus à tout ces idiots. d’ceux qui n’comprenne pas à ceux qui n’voient pas. un jeu qui contenterais suavement la dépravation d’ton esprit.
m e d e a
c’est en enfer qu’tu iras.
mais dis-moi,
dis-moi qu’tu l’sais déjà,
pas d’paradis pour toi.
m e d e a
t’en veux même pas.
les volutes de nicotine qui s’échappe de tes lèvres teinté d’une délicatesse carmin. l’air de tes poumons qui s’oxygène de la cancéreuse au goût de liberté. de tous ces interdits bravé. au nom d’une paix en éphémère des bruits de pas qui se perde derrière. d’ceux qu’tu ignores à l’instar de la brise légères qui vient lécher ton visage. au bien-être d’un instant qui s’envole au claquement qui se dérobe. fusion dans l’air de l’assourdissant qui attire ton regard à la porte refermé pour cette autre âme échouée. d'un toi interdit. l'incrédulité sans un mouvement et les mots échappés. évadés de toute pensé d'un merde en silence.
m e d e a
alors, dis-moi,
c’est qui rigole maintenant qu’t’as l’air coincé ?!
alors, dis-moi,
maintenant c’est quoi ?!
enfermé, piégé, oublié...

@rory clare  

du monde tu en fais ton royaume.
de tes désirs tu en fais des joyaux.
les pieds au vide et le regard rivé à l’en-bas. tu plonges dans les vestiges d’un monde qui se feras cendre. tu t'amuses de la fourmilière qui s’agite pour chacun qui cours uniquement vers sa fin.
drôle de vie que de courir pour mourir.
triste apogée que de vouloir se démarquer pour finir tous par crever.
pauvre société.
les volutes de fumées qui se perdre à l’air d’un monde qui t’exaspère. qu’il est beau ce terrain d’jeu, mais pourtant qu’la partie devient ennuyante quand elle est gagné d’avance. l’esprit perdu à des réflexions pleine de contradiction. l’âme virevoltant aux ténèbres d’en enfer se faisant paradis à tes mains.
m e d e a
tu te fais reine quand ils se font rien.
tu te fais faucheuse quand ils fuient la fin.
m e d e a
de la mort en compagnie.
de la torture en agonie.
chaos, chaos, mon doux ami…
de la solitude d’un instant enveloppé d’un calme apparent pour la quiétude en éphémère qui déserte. claquement derrière en écho à la pierre de ton cœur qui crisse d’une autre âme esseulées. d’un moment surprise à la réalité qui en viens à te rattraper. d’un nouveau jeu. d’une nouvelle occupation de l’ennui comblé.
quelles sont tes cartes ?! quelle est ta main?!
lance les dés…
sombre ou gagne!!
le silence brisé pour ton regard en détail de ta nouvelle compagnie. du sourire angélique au prunelle délicat reflet du malin. y’a quelque chose de bien, quelque chose de malsain. des idées en cacophonie d’envie en démagogie. -moi qui pensais qu’on venait là pour la vue…- rire teinté d’un léger sarcasme au sourire harmonieux d’un ange faussement tombé des cieux. -je devrais te remercier alors, je suppose…- la tête penchées sur le côté en observation de la belle âme égarée qui s'assoit à tes côté. l’écoute facile pour la cigarette que tu lui tend.
effort symbolique.
comédie chimérique.
de ta mains d’une feinte maladresse qui pousse son sac au vide pour tes yeux qui en suivent la chute inévitable. fatale. -sincèrement désolé pour ton sac…- t’es pas sincère, encore moins désolé t’en ai même à penser qu’elle devrait te remercier. pour un cours instant où tu donne bien le change de l’idiote maladroite. -...mais en même temps,  j’vais pas rester enfermé sur le toit éternellement!!- gracieux mouvement de tes épaules de ce qui était fait, ne pouvait être défait. -... t’en fais pas, y’a bien un idiot qui va amortir sa chute…- au loin les cris étouffés de sa courses terminés. un sourire aux lèvres pour la cancéreuse qui y retrouve un instant sa place. -moi c’est medea ou medusa… comme tu préfères!!- sourire en coin, clin d’oeil provocateur.
r o r y
alors, tu l’sais…
tu l’sais maintenant quelle garce je suis ?!
r o r y
alors, montre-moi…
montre-moi de quel feu tu brûle…
r o r y
alors, dis-moi…
dis-moi que j’perds pas mon temps avec toi...

@rory clare