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Anakin Rosebury
Anakin Rosebury
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Ven 21 Aoû - 3:04
Anakin Rosebury

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Vautours. Chair fraîche des ados défoncés par des poings et des muscles lourds.

Vautours. Glissent, les regards, sous les jupes des filles et les courbes des seins.

Vautours. Dégoût dans les yeux quand t'observes, ils en deviendraient presque cannibale.

Vautours. Charognards qui dépècent l'reste d'un gosse déjà au sol. Dégueulasse.

Tu fais rien.
Détourne le regard, l'épine dorsale qui te murmure un « complice » glisse des mots velours, « lâche. » Qu'elle crache.

Tu fais rien.
 Pour pas devenir la cible, pour pas recevoir les moqueries, pas éviter qu'les années qui restent soient plus dures que les précédentes, pour éviter d'être une proie, un appât.

Tu fais rien.
 Parce que t'as pas le courage, qu'on t'remarques trop, avec ta gueule tachetée de faux et tes cheveux qui puent l'peroxyde et la cendre.

Tu fais rien.
 Les pas plus rapide vers la serre et l'observatoire. L'coeur qui bat trop fort, l'angoisse qui bouffe l'estomac.

Gamin perdu qui s'aventure dans son domaine. Seul endroit où tu t'sens bien loin d'ton Alaska profonde, loin d'ta famille, loin d'la chaleur humaine qui manque à ces putains murs.

Corps, presque mort, les cours qui ronronnent dans l'coin qui crâne.
Avance, gamin, déplace la carcasse toujours plus loin, disparaît entre les plantes de la serre, elles sembleraient presque vouloir te bouffer, elles aussi. Glisse, caresse l'bois, observe la lumière. Souffle. Reprends une respiration profonde. Gamin qui observe l'endroit qu'il squatte depuis maintenant trop longtemps. Chevalet aux œuvres mortes, empalées, se parent de ratures et de trou. Bordel organisé, les mots de certains grands ouverts sur les tables, les œuvres inachevées de poètes et d'artistes en besoin d'expression. Caresse la cime de l'arbre trop vieux, observe autour de toi, respire.
Ani, t'es un peu perdu, t'as envie de partir souvent, de rentrer chez toi, d'te rouler dans la neige en hurlant sur ta sœur. Ani, t'es perdu dans tes pensées et dans ta mélancolie. Ani, t'es perdu et y a les traces de tes fausses taches de rousseur en sillons sur ta peau, t'essuies, doucement, tâche la manche blanche de marron, tu diras qu'c'est d'la peinture, imposteur que t'es, jusqu'au dernier souffle, soupir, jusqu'à la dernière intonation.

Fatigué, des répétitions, des cours. Déjà ? Ça gueule dans ton crâne. Déjà. Avance le corps, vers votre chambre, vers la personne la plus proche, parce qu'il est toujours là avec ses dessins et les tâches de peintures sur son uniforme. Dégage le blaser, envoie valser la cravate que t'attaches a ton bras, déglingué, dézingué, l'cœur au bord des lèvres. « Bouge. » Lance à la figure, pas qu'il bouge lui, qu'il bouge son carnet de croquis. L'corps qui s'écroule sur l'sien, la tête sur l'torse. « C'quand les vacances ? » Gamin, oublie les bonnes manières, vire le langage soutenu imposé par cette académie de bobo de merde. « Tu dessinais quoi ? » La tête dans l'cou, boucle d'oreille en fer qui s'glisse dans l'col d'la chemise de l'autre. « T'as buggé ou quoi ? Alec ? Ici la terre ? » Croque l'coin d'la mâchoire. « C'tait bien ta journée ? » Glisse les lèvres dans l'cou, glisse derrière l'oreille. « J't'ai pas vu. » T'as pas fait plus attention qu'ça, tête dans les nuages, dans les livres, dans l'script d'Roméo et Juliette, faudrait qu'tu leur dises que Shakespeare écrivait pas ses œuvres tout seul, mais flemme, ils doivent juste faire genre de fermer les yeux. « T'as mangé ? » Glisse les doigts sur la gorge, glisse, défait un bouton. « T'es pas obligé d'être putain de guinder comme ça 'lec. » Balance, rire, glisse dans l'gosier. « C'pas comme si t'étais en train de jerk off devant tout l'monde, c'juste deux boutons d'chemise. » Faudrait peut-être qu'tu le laisses parler, débite trop vite, replace ton corps sur l'sien, observe d'tes yeux bruns, pas d'lentilles, pas aujourd'hui, t'attends la remarque, t'attends celle pour l'maquillage du matin ayant disparu aussi, tu veux qu'il remarque, te l'dise, prouve qu'il fait attention.  @alexander nightingale crédit : felicis & managraam
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Alexander Nightingale
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Ven 21 Aoû - 22:58
Alexander Nightingale
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Le retour à une réalité que t'aimerais éviter, qui n'est pas le tienne, qui n'était fait que de faux-semblant, d'apparence pour attirer des pauvres âmes innocentes pour ainsi les dévorer ou les corrompre. Deuxième année que tu entames, la boule au ventre que t'as parce que t'es partagé entre la joie et l'angoisse. Tu vas le retrouver, lui, son sourire, son parfum qui semble créer une bulle hors de cette réalité. Et il y a l'angoisse de ne pas être assez bien, la peur des regards, du jugement parce que t'appartiens pas à ce monde-là, mais t'essaye de refouler plus profond de ton être, des paroles réconfortantes qui viennent encore et encore. Ouais, t'as pas de raison de t'inquiéter, si t'es là, c'est pour une bonne raison, c'est que t'es pas si nul que ça, que tu peux faire quelque chose, que tu peux y arriver. Tout qui allait trop vite, trop fort, comme une tempête qui s'abattait sur toi, qui te submerge parce que t'as plus l'habitude. Calme qui ne vient lorsque ton corps s'écrase sur le lit, lorsque tu viens de te libérer de la veste et de la cravate posées dans un coin de la pièce pour être enfin libre, être enfin toi.

Effluve qui vient à toi, les lèvres qui s'étirent lorsque la lavande qui devient de plus en plus forte, les lèvres qui s'étirent pour dessiner un sourire un peu trop grand. Le carnet que tu poses avant qu'il ne le demande, tes bras qui viennent autour de lui, comme pour créer une protection, lorsque le corps vient sur toi et t'as finalement cette sensation d'être enfin complet, d'avoir trouvé cette partie manquante. La lavande et le sirop d'érable qui envahit la chambre lorsque tes doigts se promènent entre ses mèches, massent le cuir chevelu comme pour l'apaiser lui aussi. Rire qui s'échappe de tes lèvres, vacances que t'aimerais aussi rallonger, oublier l'été où t'as passé à bosser, où tu aurais pu plus le voir. « Tu veux que j'te dise la vérité ? Ou tu veux vivre dans l'déni ? » Sourire en coin qui reste gravé sur ton visage. Ton regard qui reste bloqué sur lui, les paroles que t'entends, mais tu ne réponds pas, tu l'observes, tu l'admires encore et encore. Le cœur qui bat trop vite, prêt à s'échapper de ta cage thoracique, l'esprit qui va ailleurs, imagine autre chose que t'oublierais presque de répondre à la question.« Pas grand chose, j'venais de commencer. » Sourire qui ne décroche pas de ton visage, impossible qu'il s'en aille lorsqu'il est à tes côtés. Le frisson qui naît, parcourt ton corps quand le froid du fer vient se poser contre ta peau. Est-ce que tu bug ? Peut-être bien oui, surtout à ses côtés, quand tu croises son regard, quand tu vois son sourire, quand son parfum t'enveloppe.

Les dents contre ta peau, croquent ta mâchoire, soupir que tu ne peux t'empêcher de pousser, parce que t'es bien, comme pour le supplier de continuer encore et encore. Ses lèvres ne quittent pas ta peau, baisers qui se déposent alors que tes doigts qui agrippent le tissu, qui resserre l'étreinte. « C'était long. » Trop long, journée qui est enfin terminée, la comédie qui s'arrête le temps d'une nuit avant de recommencer le lendemain. « Eh bien maintenant, tu m'vois. » Sourire sur ton visage, comme si t'étais fier de ta connerie. L'heure qui passe, repas que t'as pas encore pris, l'estomac qui commence doucement à se faire entendre. « Pas encore, j't'attendais. » Flemme d'y aller seul, d'être confronté aux autres, parce que tu veux passer ton temps avec lui. Corps qui se tend quand ses doigts viennent défaire ta chemise, sourire que t'as, lèvres qui se posent sur les siennes, baiser que tu donnes pour lui montrer que tout allait bien, le corps qui se détend doucement avant que les doigts reviennent dans sa chevelure. « Et ta journée ? T'avais répèt non ? » Les doigts qui glissent encore, partent de son cou, puis parcourent sa colonne vertébrale, comme un massage, une berceuse. « Ça s'est bien passé ? » Les mains qui passent sur ses joues, ton regard scrute chaque détail de son visage, comme s'il s'agissait d'une œuvre d'art « T'as plus ton make up ? » Couleur sur la peau qui avait disparu, qui était redevenu une toile vierge. Tes lèvres qui se baladent, goûtent la peau comme si c'était une friandise. Les bras qui se resserrent un peu plus, l'envie de ne pas le quitter, de ne pas le lâcher qui est là, ne partira pas avant un bon moment. « Et si on restait là ce soir ? Rien qu'nous deux, j'crois qu'j'dois avoir de la nourriture dans mon sac. » Signe de tête pour lui montrer le sac, cadeaux de ta famille, pour pas que tu les oublies, nourriture que tu ramènes à chaque retour de vacances. Juste du temps ensemble, rien que vous deux, parce que t'as besoin de ça et rien d'autre, que tu ne veux que lui.
(C) PATR.ONUS
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Anakin Rosebury
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Sam 22 Aoû - 2:13
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You are a child of the universe, no less than the trees and the stars.


T'as oublié depuis combien de temps il était devenu plus qu'un simple pote.
T'as oublié depuis quand tu t'retrouvais dans ses bras quand ça allait pas. T'as oublié depuis combien de temps y a ses mains qui glissent sous ton t-shirt.
T'as oublié depuis combien de temps il connaît chaque imperfection de ta peau.
T'as oublié depuis combien de temps tu t'perds dans son sourire, dans les intonations de sa voix.
T'as oublié depuis combien de temps il était devenu ta seule issue.

Ombre qui passe dans les couloirs d'une école bourrée d'incohérences et d'incertitudes. Gosse de pauvre qui s'bat pour survivre dans une étendue d'lions et d'requins.

T'aimerais lui dire que c'est bientôt fini, qu'ils arrêteront d'le regarder du coin d'l'œil comme s'il était qu'un moins-que-rien.

T'aimerais lui dire que peut-être qu'il restera plus que vous deux, que y a bien un truc, qu'il invente pas.

T'aimerais lui dire qu'il est trop bien pour toi, qu'il sait pas tout, qu'tu le mérites pas.

T'aimerais lui dire qu'il est parfait, qu'il fait vriller tes sens, qu't'aimerais lui dire qu'tu l'aimes mais que ça reste bloqué dans un coin d'ta gorge, éclate tes cordes vocales.

Tu peux pas lui faire ça, pourtant.

Tu peux pas lui promettre ton cœur alors qu'tu l'as enfermé dans un coffre-fort dont t'as jeter la clé. T'as pas envie d'lui faire miroiter un avenir alors que tu sais qu'il partira, loin d'toi, dès la fin d'sa scolarité.

Parce qu'Alec est trop bien pour toi, parce qu'il mérite mieux que toi, parce qu'il mérite qu'on l'aime comme il devrait être aimé.
Parce qu'Alec a des étoiles dans les yeux et d'la beauté au bout des doigts, qu'il a la douceur dans l'creux du cœur et que t'as oublié comment ça faisait, toi, d'être aimé.
Parce qu'Alec, c'est Alec, et que t'as son prénom qui glisse sur le bout de ta langue beaucoup trop souvent, que t'imagines son ombre même où elle n'est pas.

Caresse les boutons d'la chemise que tu viens d'ouvrir, vrombissement de sa voix qui fait écho dans la poitrine. Laisse l'autre parlé, mots comme une mélodie désintérêt complet pour le contenu et pourtant ta tête se lasse pas d'entendre les fluctuations de son ton et la régularité de sa respiration. Les doigts qui jouent dans tes boucles, passent dans les mèches blanches et celles brunes, glace bi-goût de supermarché. « Déni. » S’enfuit des lèvres, aimes pas savoir que ça va pas, que ça va mal, tu l'sais déjà, tu l'vois à sa tête. Longue journée, trop longue, grognement d'approbation qui bouffe l'espace entre toi et lui, trop long, et c'était chiant, fatigant, éreintant. Redresse la tête, provocation de sa part, et t'as l'sourire qui bouffe avant de cacher ton visage dans l'tissu cachant son torse.
« Connard. » Murmures, parce que oui, maintenant tu le vois, parce que t'avais même pas eut l'temps d'lui adresser un mot avant qu'il parte le matin, que tu t'étais senti seul, vide, avec comme seul compagnon son parfum sur l'oreiller. « J't'ai déjà dit que si t'avais faim, fallait qu't'y ailles sans moi. » Pas envie qu'il s'affame juste pour toi alors que tu sautes un repas presque chaque jour de ta vie, ton père te fracasserait la gueule à l'aide d'un plat à tartes s'il savait, mais c'était terne, fade, t'aimais pas la bouffe de riche.


Provoque.  Connard. Glisse, défait les boutons de la chemise.
Provoque. Gamin. Mords, embrasse, caresse le torse.
Provoque.  Paroles. Guindé, tendu, alors que c'est normal, alors que tu fais tout pour qu'il le soit.
Provoque.  Rire. Parce qu'il répond, embrasse les lèvres, vole l'reste du baume à lèvres trop absorbé, dégage l'goût sucré d'un chocolat chaud qui traînait encore là.

Mains de guitariste qui glissent de nouveaux dans les cheveux, comme s'il y avait perdu un truc, un stylo, son téléphone portable même ? Tout était possible. « Ouais, comme d'hab. » En grognement, parce que t'aimes le théâtre mais que t'aimes pas la douleur que t'as dans les muscles après les répétitions. Redresse la tête, gamin perdu, doucement, souffle, t'en as marre, assez, t'as la tête blindée de mots, paroles, cours, t'en as marre d'la vie, d'la population, des gens trop poli pour leur propre bien, baignant dans une marée de foutaise à l'odeur d'élitisme, tu détestes ça. « J'ai chialé, donc c'est parti. » Journée pesant trop sur l'dos, dans les os, uppercut direct dans les côtes. Il embrasse, l'autre, comme pour soigner, glisse sur le visage, les joints d'ta main. Crétin fini. T'aimerais lui dire qu'tu l'aimes, mais ça bloque et ça t'angoisses, alors tu fermes ta gueule, déclaration silencieuse. « J'en ai aussi. » Des trucs tout con, du beef jerky et des crackers, du fromage chimique dégueulasse et plein d'autres trucs, des colis qu'tu reçois chaque semaine pour pas qu't'oublies la maison avec des lettres. « Faut croire, qu'on a d'la chance d'avoir des parents qui nous aimes, nous. » Redresse l'corps, vire de sur lui, dégage pour prendre une douche, pour t'mettre en pyjama. 

Dégage la bouffe de ton sac, l'cul au sol. Tout et n'importe quoi du carton d'ton daron, l'ordinateur poser devant vous, film et basse pour amplifier, t'en as plus rien à foutre. Parce que tu l'regardes. Parce qu'il est là. Parce que c'même pas ton t-shirt que t'as sur le dos, mais le sien, l'nom du groupe que t'as même pas envie de savoir. « C'mieux propre. » L'uniforme dans un coin du lit, ensemble des deux coller au milieu d'la pièce, pas envie de dormir seul ni de te casser la gueule en glissant au milieu, techniques que t'avais avec tes frères et sœurs. Bouge l'corps, appuie ta tête contre la sienne. « Les prochaines vacances, j'peux venir chez toi ? » Tremble, voix éclatée par la journée. 

Parce que ça vaut pas le coup de partir une semaine chez tes parents, parce que c'est nul, que t'aimes pas ça, mais que t'as pas envie d'être seul. 
Parce que t'as envie d'être avec lui.
Parce qu'il est devenu presque indispensable pour toi.

« J'vais jouer Pâris. Dans la pièce. Le boug qui veut épouser Juliette au début, il crève d'ailleurs. » Balance. Main qui glisse sur la cuisse, joue avec l'bas d'son short, provoque, toujours plus. « Tu m'as manqué. » Tu sais pas c'que t'essaies de faire, joue avec le feu, le danger, joue avec ses nerfs, joue avec son désir pour toi. « J'dis ça, j'dis rien. » Croque dans un sandwich de fortune en haussant les épaules, tu dis ça, tu dis rien. 
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Alexander Nightingale
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Sam 22 Aoû - 21:10
Alexander Nightingale
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Sourire enfantin sur ton visage, les mots qui piquent sans vraiment faire mal, qui reviennent vers toi parce que l'autre a quand même plus de réparti, le jeu du chat et de la souris qui se déroule continuellement. Les gestes qui semblent naturels quand tu le prends contre toi, l'embrasse tout en demandant comment s'est passé sa journée, qui pourraient ressembler à ceux d'un couple, peut-être que vous l'étiez après tout, même si rien n'était officiel. Étreinte qui se fait plus forte, toujours plus forte, comme si t'avais envie de le protéger, mais il est parti, emmenant avec lui ce qui te faisait sentir complet. Nourriture que tu sors, ordinateur que t'installe avant qu'il ne revienne, sourire qui se fait plus grand quand tu le vois avec ton haut, baiser que tu voles avant de partir à ton tour, comme une promesse de toujours revenir vers lui. L'eau qui coule, glisse le long de tes muscles, les pensées qui partent rapidement, qui vont toujours vers lui, toujours. Corps qui sort, revient, les gouttes qui tombent encore de tes cheveux quand tu le prends contre toi, quand tu l'embrasses dans le cou, t'es de nouveau complet.

Le sourire qui se fait plus grand et doux, ton regard qui brille, le cœur qui loupe un battement avant de l'embrasser, avant de lui montrer à quel point t'étais heureux de la proposition. « J'serais un idiot si j'refuse ça. » Corps que tu viens caler contre le tien, pour être au plus proche de lui, de ce parfum qui te fait tourner la tête, te fait perdre la raison. T'accepterais toutes les requêtes, t'es bien trop faible face à lui, face à ce regard. Les lèvres que tu captures, mordrais presque, le manque qui se fait sentir, qui est de plus en plus fort quand il n'est pas près de toi. Baiser qui devient plus fort, plus passionné avant que vos visages ne se séparent pour que les poumons puissent se remplissent d'air à nouveau. Rôle qui a été donné, te donnerait presque envie de rire, alors que l'autre se rapproche dangereusement, une main sur ta peau, l'autre sur le tissu, le tire et le frisson qui vient et le contrôle que t'essaye de garder, mais pour combien de temps encore ? « Qui n'meurt pas dans la pièce ? » Question sincère, parce que t'avais l'impression que tout le monde y passait.

Le regard fixé sur lui et rien d'autre, lui qui croque le sandwich et t'as les mains qui se baladent, vont sous son haut, touchent, caressent cette peau qui t'a tant manqué. Les paupières qui se ferment durant quelques instants alors que tes mains remontent doucement, comme pour lui faire un massage. Écran qui bouge, images que tu ne vois pas vraiment, le regard ailleurs, sur la silhouette, l'envie de rattraper le temps, les semaines où il était loin de toi. La nourriture qui se fait vite oublier, les dents qui croquent sa peau, laisser des marques, déposent des baisers pour se faire pardonner. Film qui devient qu'un bruit de fond, les âmes qui craquent, ne se contrôlent plus. L'envie qui est plus forte, les corps qui s'apprennent de nouveau, tes iris qui ne le quittent, qui photographie chaque expression pour ne jamais oublier, l'oublier. Les mots qui s'échappent de tes lèvres, déclaration qui vient de temps en temps. Œuvre d'art vivante qui se trouve sous tes yeux, qui te fait perdre la tête à chaque son qui s'échappe de ses lèvres que tu captures encore et encore pour combler ce manque. Les corps qui ne font qu'un, bouge au rythme de vos cœurs, rapide et fort, prêt à exploser à tout moment. Ultime déclaration qui s'échappe de tes lèvres, scellée par un baiser, le rythme cardiaque qui reprend doucement un rythme ordinaire, ton esprit qui semble être encore loin, les bras qui viennent entourer Anakin avant d'attraper la couverture pour la mettre sur vos deux corps. Main qui vient sur sa joue, caresse doucement l'âme presque endormie, dernier baiser que tu déposes sur son front avant que Morphée ne viennent aussi t'emporter, le sommeil qui te rattrape, sourire encore ancré sur ton visage, parce que tes angoisses semblent être bien là, parce que tu sembles avoir trouvé un semblant de paix.

Nuit trop courte, la chaleur qui est bien trop présente dans la chambre, l'autre corps qui est agrippé au tien, qu'il ne semble pas vouloir te lâcher, t'es son prisonnier et t'as pas envie de t'échapper. Les lèvres qui s'étirent, sourire en coin gravé sur ton visage quand tu vois les traces violacées dans son cou, sur son torse et tu t'excuseras même pas pour ça. Caresses qui continuent encore et encore, le cœur qui se serre lorsque son souffle vient frapper ta peau. Corps qui bouge un peu, se réveille doucement. « Hey sleepy head. » Voix douce pour ne pas le brusquer et le sourire bien trop présent sur ton visage. « Bien dormi ? » Après la nuit mouvementée, âme qui semble si pure, l'envie de le dessiner, de capturer ce moment pour lui montrer à quel point il pouvait être parfait. Les doigts qui glissent encore sur sa peau, effleurent pour ne pas lui faire mal, la chair qui semblait être encore à vif.
(C) PATR.ONUS
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