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| | l'heure du crime // medea Mar 25 Aoû - 11:32 Yan Argyre l'heure du crime @medea de loughrey
les premiers jours ont laissé sur ses pas les traces d’un souvenir d’été. un été radieux sous le soleil méditerranéen, mer idéale et longues heures sans soucis. yan a passé toutes les vacances à s’enrichir de pages lyriques innombrables, tomes avalés les uns après les autres avec une ferveur qui lui est propre. son beau-père en riant, lui était plus que sérieux. si dans certaines matière cette année il était sûr de ramer, en littérature, il voulait revenir fouler le pavé de clayesmore avec des choses à dire. voix portée par le courant, les pensées pleines et la gorge à même de tenir une conversation de plus de trois minutes. ce qu’il déteste être à court d’idée ou de fantaisie. le voyage du retour fut tout aussi enrichissant, mais dès son retour sur le campus, c’est comme si tous les bénéfices du calme s’étaient évaporés. du bruit, du monde et l’envie grimpante de faire porter sa voix. dans l’après-midi, il fit un détour par la scène où se déroulerait le prochaine spectacle et son prénom déjà inscrit sur la liste des participants. tybalt en ligne de mire. rôle épique, mort transcendante et charbons ardents à la clef, tout pour le faire renaître de ses cendres.
à cet instant il est tard. yan se promène, astre chimérique à l’accoutrement et la gueule du dandy fuckboy, teeshirt retroussé dans son jean ou rien a envié à un james dean moderne. sa veste, oubliée sur une épaule sera bien vite oubliée sur le rebord de l’accoudoir de son fauteuil favoris. l’antre de nyx est déserte à cette heure, bien loin de la cohue habituelle, la silence est d’or et rien ne semble bouger à l’instant où il se pose nonchalamment sur le dit-fauteuil. un confort rare, l’heure tardive et pour seule compagnie, son insomnie, tare et maladie chronique dont il souffre depuis bien cinq ans maintenant. mais il ne se pose plus de question, se lève au milieu de la nuit bien trop souvent pour que le rituel ne soit pas remarqué. acte I de cette année, le rideau tombe et le noir est presque complet. les acteurs s’échauffent, il n’y a que lui sur scène et ce silence assourdissant venant se briser sous les pas de l’inconnue. l’ombre est encore trop loin pour être déterminée, mais la démarche s’intensifie avant qu’un parfum délicat ne se fait re-connaître. l’action va se passer. déterminée par la personnalité et l’humeur de deux protagonistes.
yan est le premier à se retourner, surprit sans le montrer sur son visage fermé par l’intensité de ses pensées. un dérangement qui n’a pas l’air de le rendre plus agréable qu’à l’accoutumé. soupir. « ça n’aura pas duré longtemps… » avant que l'on se croise, pense-t-il. même le calme aurait été plus court que la distance qui les sépare à présent. yan lève la tête sans compter bouger pour la saluer, provocation certaine alors qu’il commence à distinguer une certaine irritation sur les traits de la jeune femme. « un problème ? »
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| | | l'heure du crime // medea Mar 1 Sep - 16:39 Medea de Loughrey la nuit voleuse de tes songes. l’ennui complices de tes mensonges. du sommeil qui s’envole à celui qu’tu ne retrouves pas de ces heures à se retourner sur toi. tes idées en agonie de tes pensées. de tout et d’un rien qui se mélange. ô douce et lente torture. de l'épuisement qu’tu n’as plus c’est tes nerfs qui prennent le dessus. souvent sans raison à cette colère qui te ronge simplement. ironie à t’voir prier pour un instant de quiétude face à tes anges qui s'enfuit. en as-tu au moins eu de tes côtés à toi pour qui y’a qu’les démons qui chantent. m e d e a alors, dis-moi, c’est les cauchemars qui t’paralyse, c’est la vérité qui t’empêche de dormir, dis-moi c’est quoi ?! m e d e a mais, tu l’sais, qu’c’est les enfers qui t’séduisent, qu’rien n’sert de t’mentir, dis-moi tu l’sais ?!de ton être en déambuler légère dans les couloirs à la fuite de la nuit ou à la recherche d’un foutu réconfort. vainement tes pas guidés à lion et les gloussements s’échappant d’sa chambre. d’un temps normale que tu dégagerais l’idiote, mais l’humeur n’y étais pas. à ce nouveau toi qu’tu ne reconnais presque pas pour peu qu’ton irritation ne soit pas là. y’a qu’la colère pour te ramener sur terre. y’a qu’la vérité qui t’laisse se goût amer. l’souffle long en échappés de toute ta frustration et tu t’laisses aller jusqu’à la salle commune. tu te noue au silence et voilà qu’le bruit te manque. seule avec toi même ou l’horreur à son maximum. drôle d’ironie de tes prières entendue au prince des ténèbres dont l’aura ampli la pièce. remarque désobligeante qui t’arraches un sourire alors qu’pour une fois t’es même pas certaine de vouloir ça. m e d e a pourtant plus fort que toi. l’envie d’jouer plus fort que toi. m e d e a de ta vérité éternellement masqué. de ta réalité tu seras toujours piégé. du masque de fausse sincérité d’un moment pour le naturel qui n’sais mettre longtemps à apparaître en sa présence. -quoi ?!.... avant que ma présence te manque argyre ?!- sarcasme en délicatesse de ta présence. écho de tes mots aux siens pour vos regard qui révèlent le reste. d’vos différences qui se retrouvent dans un malgré-vous en fuite. d’cette vérité en face dans l’reflet d’l’autre d’une étrangeté incontrôlable. -les gens…- mais si seulement il n’y avait qu’ça qui t’empêcher de dormir. si seulement dans l’fond l’problème t’avais pas juste l’impression qu’c’était toi. -...et toi alors, un problème ?!- effet boomerang des questions en réponses invisibles. de celles qu’on ne donnent pas. de celles qu’on a pas. la fuite en facilité. ignorance de la vérité. y a n alors, dis-moi, c’est quoi ta vérité à toi ?! y a n alors, dis-moi, c’est quoi tes problèmes à toi ?!@yan argyre
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