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Gabriel Lindt
Gabriel Lindt
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 f a l l i n '
Mar 1 Sep - 10:09
Gabriel Lindt
gabriel 'gab' lindt
la fragilité d'un homme brûle au bout de son cigare.
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surnomgab ils sont rares à oser te surnommer comme ça, rare à oser s'approprier ce quolibet lorsqu'ils s'adressent à toi mais ceux qui osent.. damn', ceux qui osent font partie de ton élite, celle dont tu te nourris au quotidien. tes amis, les seuls. ceux qui peuvent prétendre faire partie de ton entourage. m'sieur pour la plupart de tes élèves. le terme ''professeur'' étant banni de ton langage car beaucoup trop pédant.
âge, lieu de naissance — 25 mai 1976 à Manchester aux Royaumes-Unis. tu y as vécu toute ton enfance avant de prendre ton envol, laissant derrière toi une mère dévastée mais un père fier comme un coq.
nationalitéanglais avec cet accent qui chante, envoûte. ce flegme propre à la réputation de ton pays de naissance et l'élégance qui le caractérise.
situation familialefils unique et principal objet des attentions d'une mère maniaco-dépressive et d'un père à l'absentéisme affolant. tu n'as connu toute ta vie que les sautes d'humeur de ta génitrice instable et colérique tout en te délectant, parfois, des conseils bien avisés d'un paternel à l'égo surdimensionné. ton enfance, tu n'en parles jamais, de même que ta famille. préférant sans doute taire les épisodes douloureux qui s'en accommodent.
situation financièreconfortable économe dans l'âme, bien que ta situation puisse en faire pâlir plus d'un. on dit des plus riches qu'ils sont toujours les plus radins. tu n'dépenses jamais plus que ce dont tu as besoin, laissant fluctuer tes économies au gré des intérêts bancaires.
orientation sexuelleambiguë hétérosexuel affirmé pendant toute ta scolarité, tu as rencontré Edna trop tôt pour tenter d'autres expériences. quand la maladie s'est invitée dans le lit conjugale, t'étais déjà bien trop ancré dans ton rôle d'amant et de mari pour y réfléchir encore. et puis, le cancer a pris de l'ampleur et tes faveurs se sont détournées du corps fébrile de ta charmante épouse pour oser l'expérience. homosexuel en demi-teintes, désormais, presque coupable d'apprécier l'odeur virile d'un corps musclé qui se contracte au gré de tes carresses.
côté coeurveuf depuis près de deux ans. Edna était une femme remarquablement intelligente et brillante dont tu t'étais acoquiné très tôt. Tu l'as rencontrée à Cleyesmore, également. Vous nourrissiez les mêmes ambitions, le même statut. Vous embrasseriez la même carrière et puis, elle était tombée malade et avait laissé cette cochonnerie envahir votre maison. t'as vécu ces quatre dernières années avec l'odeur de la mort à chaque fois que tu poussais la porte pour rentrer chez vous.

maison, année d'étudeSWYNFORD lors de ton intégration à Cleyesmore et Swynford, aujourd'hui encore. épicurien dans l'âme, un peu fantasque malgré ton air si diligent et élégant, tu n'as jamais su renoncer à l'élève que tu étais lorsque, des années plus tard, tu as trouvé cet emploi au sein de cette académie qui t'avait accueilli à bras ouverts lors de ton arrivée.
occupationprofesseur en philosophie les grands mots, les bons conseils et la moralité irréprochable. de ceux qui savent discuter, converser et débattre sans jamais laisser le ton monter. tu es de la trempe des plus grands hommes politiques de ce monde, une spécialisation qui fait de ta profession la plus grande de tes réussites. respecté par tes pairs, salué par tes élèves, de l'avis unanime, tu es un excellent enseignant... quoi qu'un peu hautain.
choix de carrière — un choix qui s'est imposé à toi lorsque tu as commencé tes études à Cleyesmore. l'enseignement comme toutes ces fois où, dans le préau, tu expliquais à tes camarades de classe les valeurs d'un bon dialogue plutôt que l'utilisation de la violence pour régler les conflits. tes livres de chevet n'ont fait qu'accroître ce besoin incandescent de jouer de la morale et des mots pour te construire. cultivé, ambitieux, intelligent et grandiloquent, cette carrière t'a embrassé avant même que tu n'en aies vraiment eu l'envie.
à clayesmore depuis ? — une brève coupure de trois ans entre la fin de tes études, l'obtention de ton diplôme et ta prise de poste. le temps pour toi de faire tes armes dans un collège public et de comprendre, rapidement, que l'élite te manquait cruellement. enseignant à clayesmore depuis déjà près de vingt ans, tu y as fait tes preuves tout comme tes armes.
réputation — respecté par tes pairs et apprécié par tes élèves, ta réputation est à ton image ; aristocrate presque. le port de tête royal, l'aisance des mots et le raffinement jusque dans la garde-robe.
signe distinctif — une cicatrice sur l'arcade comme unique témoin d'un passé houleux et turbulent. une once de mystère supplémentaire, une marque qui diffère légèrement de l'aspect lisse et plutôt propre de ton visage à la symétrie parfaite.
avis sur corvussuspicieux dans l'espoir que tes secrets ne surgissent jamais d'outre-tombe et qu'on n'apprenne jamais ce qu'il se cache derrière ton flegme à toute épreuve. intrigué par l'intelligence singulière de la personne qui se cache derrière ce cirque et admiratif de tout ce que sa présence soulève au sein de l'établissement.
élégance homme de lettres mystérieux
flegmatique philosophe troublant




「 anecdote 」 il est rare de t'entendre hausser le ton. cette singularité tient sans doute d'un trauma' vécu dans ton enfance à Manchester mais aucun psychologue n'a encore réussi à recueillir tes confidences. depuis toujours, tu restes discret et plutôt calme. tu manies les mots avec l'élégance propre aux britanniques, tu ne piques jamais par plaisir mais toujours dans un but précis. lorsqu'il s'agit de toucher, tu fais mouche à tous les coups. mais jamais tu n'as cherché à nuire par simple plaisir. 「 anecdote 」 il a été compliqué pour toi de débuter ta carrière, d'autant que tu l'as commencée dans l'éducation publique. pour l'héritier que tu étais, les trois années passées à fréquenter un établissement différent de ceux que tu avais l'habitude de côtoyer aura au moins permis de t'en apprendre bien plus sur l'homme que tu es et cette capacité d'adaptation qui te caractérise sobrement. 「 anecdote 」 ton mariage n'était pas arrangé mais n'transpirait pas l'amour non plus. si on vous octroie d'ordinaire l'image d'un couple heureux, il faut savoir qu'à l'époque, tout n'a été que précipitation. cette décision aura été d'abord confortable et rassurante avant d'être celle du coeur. 「 anecdote 」 ta discrétion, la manière que tu as de te tenir droit et de régner sur ton monde te donne parfois l'image d'un homme sévère, pédant et hautain. ceux qui te connaissent bien savent pourtant que tu es à l'opposé même de ces enseignants qui s'abreuvent de leur propre charabia et se nourrissent de leur suffisance. avec tes élèves, comme avec ton entourage, tu es un homme loyal et avenant. il faut cependant du temps pour apercevoir une quelconque fragilité dans tes iris foncés. 


club & associations encadrant du club de débats & professeur référent pour le club de théâtre (celui-là même fondé par Alfred Swynford)
style vestimentaire adepte des bérets et vestes en tweed, pantalons habillés
manies et vices cigarettes à outrance, alcool quand l'occasion le veut, parfois fume la pipe
musique prédilection pour le vieux jazz
ambiance calfeutrée et cosy, discrète et légère
animal poisson-pierre, calme mais vénéneux, jusqu'à être mortel quand il le faut
img
pseudonyme — écrire ici.
ton avis sur le forum — écrire ici.
fréquence de connexion — écrire ici.
avatar — cillian murphy. (icons by renegade)
pré-lien@Panayiotis Saint-James
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Gabriel Lindt
Gabriel Lindt
Posts : 6
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 f a l l i n '
Mar 1 Sep - 10:21
Gabriel Lindt
MANCHESTER
recroquevillé sur ton lit, tu attends patiemment que le calme revienne. haut comme trois pommes, ton esprit pourtant s'encanaille déjà et te permet d'évaluer le danger de la situation. à l'étage inférieur, ça continuer de hurler, de crier. tu crois même reconnaître le bruit du vase de porcelaine chinois qui s'écrase à même le sol.
et puis, brusquement...
le silence mortel qui suit la tempête. tes mains se décollent légèrement des tempes tandis que ton corps, tout entier, semble répondre à l'accalmie en se détendant. tu guettes un signe, celui qui revient immanquablement lorsque ces épisodes se produisent. en règle générale, le calme ne dure jamais que quelques instants avant que l'orage n'éclate à nouveau. pieds nus, tu te hisses sur tes jambes et foules le plancher de ta chambre jusqu'à tirer sur la porte en bois massif. dans le couloir, une silhouette déjà s'approche de toi. (reste dans ta chambre gabriel.) te murmure la nounou que tes parents paient une fortune pour veiller sur toi depuis le jour de ta naissance. (c'est bientôt terminé.) elle susurre en embrassant ton front dégagé. menteuse, tu voudrais lui cracher au visage. tu n'fais que mentir, comme toujours.
néanmoins, tu retiens ton souffle et acquiesces d'un simple signe de tête.
un bruit sourd gronde en-dessous.
le sol vibre presque.
(prends ça mon grand et retourne te coucher.) Svenia te tend un ours en peluche alors qu'elle referme la porte derrière elle et se précipite vers les escaliers en hurlant le prénom de ta mère.
(..)
le soleil traverse les persiennes de ta chambre lorsque ton père s'installe au pied de ton lit. son air grave ne laisse aucun doute quant à ce qu'il vient faire ici et, par instinct de sauvegarde sûrement, tu fermes les paupières un peu plus. (je sais que tu es réveillé mon garçon.) il te lance d'une voix presque tendre. alors il s'avance, juste un peu, glisse sa main le long de ton dos par-dessus la couverture et se veut presque rassurant. (ta mère a encore fait une crise hier, tu le sais, n'est-ce pas?) il te demande sans jamais hausser la voix, gardant un calme olympien malgré la frustration qui le traverse. il voudrait en faire plus, il aimerait en faire plus et, en même temps, est démissionnaire depuis ta naissance.
sa main presse ta nuque.
ça ne te rassure pas du tout.
(je sais que c'est difficile à supporter gabriel, mais tu dois faire front. les hommes forts sont les plus puissants.) c'est peut-être parce qu'il passe son temps à te répéter ces mots que tu refuses d'ouvrir les yeux. une larme se niche et roules sur tes joues enfoncées dans ton oreiller. maman souffre, tu le sais depuis longtemps, tu l'as intégré bien trop vite pour un gamin d'ton âge. mais tu ne dis rien, restes muet. il presse un peu plus fort (elle dort à présent.) et tu sais parfaitement ce que ça signifie. (Svenia va t'emmener à l'école ce matin.) ça lui en d'manderait sûrement trop d'abandonner ses affaires pour jouer son rôle de père, mais tu ne lui en tiens pas rigueur.
les hommes forts sont les plus puissants.
les hommes forts.
comme papa.
(..)
maman est assise sur le grand fauteuil rose dans l'entrée depuis des heures. occupé à tes devoirs, tu l'observes du coin de l'oeil sans savoir si tu dois te réjouir de son calme ou t'en sentir concerné. Svenia prépare le déjeuner alors que tu te lèves de ton tabouret, dans ton uniforme scolaire repassé et étriqué. délicatement, tu t'approches de ta mère sans savoir si tu oses la frôler du bout des doigts où si ce simple geste pourrait provoquer une nouvelle crise. (maman ?) tu articules à peine du bout des lèvres, marchant sur des oeufs comme tu as toujours su le faire. ses yeux, vitreux et éteints, se tournent délicatement vers toi. sa position, en lotus les mains posées sur ses mollets, te laisse croire à une accalmie douce. (mon fils.) elle murmure sans ciller.
et puis, ça éclate dans ses iris.
ses yeux se noient dans un torrent d'émotion qui semble la submerger. c'est habituel après de violents accès de colère que la patiente ressente un épisode d'ne profonde dépression, elle oscille ainsi depuis toujours. entre deux extrêmes, sans trop savoir sur quelle branche se poser. tu avances une main pour attraper la sienne. tu presses fort (pleure pas maman.) mais elle ne sait pas se retenir, ni même se contrôler.
les larmes roulent.
comme autant de poignards qu'on plante dans ton épiderme. (maman.. maman, pleure pas s'il te plait.) tu demandes, réclames. une mère normale, voilà ce que tu voudrais. comme celle de Jony qui, lorsqu'il obtient une bonne note, lui offre un morceau de chocolat et un nouveau vélo. ou comme celle de Leona qui n'hésite jamais à la prendre dans ses bras lorsque cette dernière se sent triste.
une mère normale, pas comme la tienne.
dépendante de ses humeurs et de cette maladie contre laquelle elle se bat depuis toujours. dépression post-martum, t'avais entendu ton père dire au tout début et puis, dépression tout court.. jusqu'à ce qu'un jour, tu surprennes ton père au téléphone avec M. Ashfort, le médecin de famille, et que le mot bipolaire soit utilisé.
depuis, t'avais fait des recherches.
à dix ans, ce n'était pourtant pas ton combat.
ce besoin de comprendre, d'apprendre, de lire.. il est né alors que t'étais qu'un gosse un peu paumé qui cherchait à mettre des mots sur ce que pouvait traverser ta mère. quand ton père s'faisait la malle aux quatre coins du globes pour faire fructifier le capital familial, toi, tu restais au chevet de ta mère a tenté d'apprivoiser et comprendre ses états d'âmes sans jamais vraiment y parvenir.
t'étais trop jeune pour ça, ils auraient dû l'savoir pourtant.

CLAYESMORE PREP
tu pousses la porte du hall de l'établissement le coeur léger. quatorze ans et déjà, tu quittes ton Angleterre natale pour des paysages bien différents d'une Californie sauvage. les étoiles, elles poussent jusque dans tes iris quand tes yeux se posent sur l'ensemble du corps enseignant et de tout ce qui s'offre désormais à toi.
parce qu'elle est là, ta libération.
ton père a cédé à tes caprices lorsqu'il a compris qu'un esprit aussi compétitif que le tien et aussi profond ne saurait s'épanouir dans les écoles privées d'une Angleterre arriérée et aujourd'hui pratiquement obsolète. il aurait pu choisir n'importe quelle partie du globe, tu aurais sauté sur l'occasion pour quitter la demeure ancestrale et abandonner les ténèbres qui la recouvraient.
(tu verras mon grand, cette école est l'une des meilleures et l'air californien te fera le plus grand bien.) ça avait suffit à te convaincre lorsqu'il avait déposé sur la table le prospectif de cet établissement élitiste et de renommé mondiale. (c'est un de mes clients qui m'en a parlé. il y a envoyé son fils à l'âge de quatorze ans et le bougre est aujourd'hui l'un des traders les plus réputés sur le marché mondial.) il avait sifflé, fier comme un paon, entre ses dents devant ta mère complètement médusée par ce qu'il s'apprêtait à faire.
couper votre cordon.
couper son cordon.
désormais, ça serait ton univers, plus jamais le leur. en poussant les portes de l'école, tu t'étais promis de laisser à jamais derrière toi les crises à répétition de ta mère, l'absence de ton père et Svenia - la gentille gouvernante - pour te réinventer, te redécouvrir. ne penser qu'à toi, plus jamais qu'à toi. et déjà, l'air te semblait différent.
(..)
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Rory Clare
Rory Clare
Posts : 111
Points : 460
 f a l l i n '
Mar 1 Sep - 18:08
Rory Clare
ce personnage profilé
il a de quoi philosopher, on l'comprend
bienvenue par ici !
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