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Oz Sparks
Oz Sparks
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 miss the shape of your lips (ozry)
Ven 9 Oct - 15:18
Oz Sparks
le regard plongé dans son assiette sans aucun appétit, oz se fait bousculer à sa droite par james qui éclate de rire. pas le premier coup de coude qu'il lui adresse, probablement pas le dernier. mais il ne réagit pas, le sparks. silencieux, éteint, il a du mal à rejoindre la conversation. il a perdu le fil. aucune foutue idée de qui il parle. tous ces prénoms de filles ne le font pas percuter. parce-qu'il ne prête plus réellement attention à leur petit jeu. plus depuis qu'il y a rory. alors le carnet, il continue de le glisser dans la poche intérieure de son blazer mais plus par habitude que par nécessité. oz est hors course. en retard sur les conquêtes de ses potes, à la bourre sur ses cours et fatigué que les vacances d'automne n'arrivent pas plus vite. frustré le sparks. l'enchainement des derniers jours, voire même des dernières semaines, est subi. c'est elle qui le met dans cet état, ou plutôt non c'est le manque d'elle qui le rend aussi grognon. parce-qu'il était prêt à passer la nuit avec elle, l'autre soir au lac. il en est persuadé maintenant. s'il n'avait pas été interrompu, sans doute qu'il l'aurait complètement déshabillé, qu'il l'aurait embrassé jusqu'à qu'elle le supplie d'arrêter. l'avoir contre lui, aussi proche, aussi confiante, il n'avait plus peur. et il a un goût d'inachevé. comme si ça n'aurait pas dû s'arrêter là. déçue que ça soit déjà fini qu'elle lui a soufflé. and he felt that. parce-que la réalité les a rattrapés. le karma, surtout. oz a chopé une putain de grippe qui l'a bloqué dans sa chambre pendant près d'une semaine. pas de visites, pas de cours, pas de match de tennis. tout a été annulé pour lui.  fiévreux, il repensait à la sensation de ses mains sur les hanches de rory sous l'eau. worth it. aucun regret. et la voir repartir avec sa chemise ? priceless. l'image réveille les papillons et réconforte le palpitant. et quand enfin, il a pu sortir de son lit et retrouver le chemin des cours, il s'attendait à la voir en retenue. c'était leur prochain date, non ? pas très sexy mais ensemble. tout ce qui comptait. il aurait pu se contenter de la regarder pendant près d'une heure, essayer de faire monter le rouge à ses joues en lui soufflant des compliments. mais, douche froide quand il s'est retrouvé seul face au surveillant. rory avait fait les siennes pendant qu'il était malade. alors la frustration n'a fait que monter. incapable de trouver un peu de temps pour la voir. putain de séparés alors qu'ils sont dans le même bâtiment vingt quatre heures sur vingt-quatre. et oz, il perd patience. il n'était déjà pas foutu d'attendre gentiment une semaine entre le premier et le deuxième date alors là, c'est juste pire que tout. l'apercevoir au loin dans un couloir entre deux cours ? pas suffisant. la dernière fois qu'il a réussi à l'avoir rien que pour lui c'est il y a deux jours, en fin de journée, après son dernier cours, il l'a attrapé par la main pour l'embarquer dans un placard. la discussion fut brève, ses lèvres étaient davantage occupées à se glisser dans son cou. accro à son odeur, ses soupirs, la forme de ses hanches, ses baisers. elle. juste elle. et il pourrait se perdre dans ce dernier souvenir. l'étroitesse du lieu, excuse remarquable pour être autant collés l'un à l'autre mais il est persuadé que même dans un amphithéâtre vide, il aurait été aussi proche d'elle. pas capable de rester à distance. plus maintenant. pas après le lac. pas maintenant qu'il connait la sensation de l'avoir contre lui et de sentir sa poitrine se soulever à chacune de ses respirations. rory le rend fou. il est tombé amoureux. mais il garde ça pour lui, chérit cette information comme un secret précieux. parce-que ça lui plait de la prendre par surprise à la sortie de ses cours, se cacher, poser son index sur sa bouche quand il y a du bruit pas loin. l'adrénaline d'être attrapés, d'être vus. c'est nouveau pour lui cette co-dépendance à quelqu'un d'autre. alors il ne veut pas se précipiter, aller trop vite et tout gâcher. elle mérite qu'ils prennent leur temps. puis, il entend le prénom de son frère dans la bouche d'ezra. oz relève la tête dans la seconde. froncement de sourcils, incompréhension. en quel honneur, connor nourrit les conversations de ses potes au déjeuner ? nouveau coup de coude à droite, ça semble bien l'amuser, james, de parler du cadet sparks. au moindre mot plus haut que l'autre, oz est prêt à sortir les griffes. ses frères sont intouchables. pourtant, ils le félicitent ? connor, le flirt ? w h a t. ça n'a aucun sens, absolument aucun. son frère n'est plus à l'académie, il ne s'est jamais rapproché d'un comportement de flirt et n'a jamais été assez intéressant pour que sa bande de potes parle de lui. et c'est rapide. le rapprochement s'est fait sans même qu'oz n'y pense. rory, connor, amis avant son exclusion, plusieurs suçons visibles. ils pensent donc sincèrement que son petit frère est le petit copain secret de rory ? et ça lui tord l'estomac. l'amusement d'être le seul à connaitre la vérité s'entremêle avec la jalousie qu'un autre que lui puisse voir rory. un faible smirk sur son visage comme réponse. il ne rentrera pas dans leur jeu. parce-qu'il est à deux doigts de leur balancer que c'est lui, pas connor. plateaux rangés, le petit groupe se relève mais le sujet de conversation ne change pas. ils cherchent juste à le faire réagir, oz les connait. trop silencieux à leur goût, absent depuis quelques temps, c'est juste un moyen de le titiller. et il espère juste qu'ils passeront à autre chose dès que l'un d'eux croisera son ex dans le couloir en sortant de la cafétéria. mais c'est rory sur qui ils tombent. enfin, oz la bouscule. une main posée sur son épaule pour s'assurer qu'elle va bien. laissée plus longtemps que nécessaire, ça tend presque vers une caresse délicate. le groupe de mecs autour de lui s'amuse de la situation, sans chercher à être subtiles. pas sûr qu'ils sachent réellement l'être. et le regard d'oz s'arrête rapidement sur la trace encore visible dans son cou. il se mord la lèvre rien de repenser au moment exact où il a posé sa marque. ça devrait pas être permis de vouloir autant l'embrasser, pas quand il a passé presque une heure à le faire deux jours avant. en manque, le oz. définitivement accro. nouveau coup de coude à sa gauche, on le bouscule pour parler. ils font chier. et c'est rory, en face, elle le connait. aucun risque. "un nouveau petit copain ?" qu'il lance avec un signe de tête vers son cou. et le grondement n'est pas loin, celui qui menace de crier mine. mais ce qui sort après, c'est moins contrôlé, davantage piquant. "il n'est pas un assez bon amant pour que tu le cries sur tous les toits ?" il fanfaronne oz, s'excuse par le regard et l'implore de passer au dessus. "connor sera déçu de l'apprendre." bordel, ça lui écorche la langue. connor et rory, il n'a toujours pas résolu l'équation. compliqué de faire taire sa possessivité quand il n'a aucune certitude que son frère ne l'a pas embrassé.


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Rory Clare
Rory Clare
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 miss the shape of your lips (ozry)
Ven 9 Oct - 18:52
Rory Clare
la semaine est trop lente pour rory. trop fade. ça n'en finit pas de se répéter inlassablement, elle voudrait juste qu'oz ait du temps. un peu plus que dix minutes volées dans un placard, mais elle dit rien, elle reste là à attendre que le temps passe, à savourer quand il l'attrape pour l'entraîner à l'écart. c'est le frisson de l'interdit qui s'entremêle avec le soulagement de le retrouver, de voir qui finalement il ne lui reproche rien. parce que lorsqu'il est devenu impossible à apercevoir elle a bien cru qu'il la fuyait. et n'osant rien demandé à ses amis, elle est restée à guetter sans jamais avoir la satisfaction grisante de croiser son regard. les jours se sont enchaînés, elle avait même commencé à se faire raison, la mine triste et l'air hagard. c'était bien, mais c'était déjà fini. plus de nouvelles, plus de rendez-vous surprise. elle y croyait plus, lorsqu'il est réapparu, lorsqu'il lui a glissé de loin un sourire en coin, lui rappelant à quel point il lui plait. et maintenant elle est juste passive et disponible, à espérer que l'entraîneur soit malade, que son entraînement de tennis soit annulé, qu'il lui propose de passer un morceau de la soirée avec lui, parce que le reste du temps, quand elle est pas avec lui, elle est juste frustrée. frustrée d'être cachée. frustrée de pas oser approcher. frustrée de ne pas être dans sa classe, de ne pas pouvoir comme d'autres passer des heures assise à côté de lui. aujourd'hui pas d'exception, l'ennui est présent comme sur n'importe quel autre jour, et parce que ses amis ne sont pas disponibles, elle envisage juste d'aller tuer le temps à la bibliothèque, pour avoir le chauffage et la paix. indifférente à la bousculade, rory n'a aucune espèce de réaction jusqu'à ce qu'elle croise ce regard dont elle a appris la moindre nuance douce. oz. la surprise qui se peint est purement naturelle, parce qu'il y a trop de monde, de trop nombreuses paires d'yeux, trop de spectateurs pour que ça soit volontaire de sa part, alors elle dit rien, muette de sentir son monde tanguer alors que ses pieds sont parfaitement stables, grâce à lui. elle s'attend à ce qu'il reprenne sa conversation avec ses amis, si tant est qu'il en avait une, qu'il disparaisse comme si rien de tout ça n'était vraiment arrivé, parce que c'est personne rory, et qui s'arrête après avoir bousculé personne ? seulement ça s'agite, elle comprend qu'elle a un nom dans toutes ces bouches qui s'amusent autour d'eux, et c'est déplaisant. elle se sent prise au piège sans avoir rien vu venir, elle capte vaguement un connor et prend sur elle pour rester impassible, ne pas réagir, pas tant qu'elle n'aura pas compris ce qui est en train de lui arriver. ça la tend, cette incompréhension dans laquelle elle navigue, parce que c'est jamais terrible d'être subitement le centre d'attention de ce qu'elle jauge plus comme des hyènes qui seraient bien capable de l'égorger plutôt que comme des êtres civilisés. elle envisage de jouer la sourde, de juste se faufiler entre eux et ne pas demander son reste, va jusqu'à jeter un coup d'oeil à la ronde pour évaluer ses options quand la voix d'oz la fige. un nouveau petit copain ? le regard revient sur lui et impossible de définir ce qu'elle lit sur ce visage. pourtant elle aurait juré le connaître. mais il y a quelque chose qui diffère. c'est le terrain qui s'effrite sous ses pieds, et elle est pas folle, elle sait très bien que ça va glisser, que c'est que l'introduction, et qu'elle pourra se rattraper à rien. qu'elle peut prédire la chute mais certainement pas l'éviter. elle voudrait le supplier de pas faire ça, de pas prendre cette direction, de ne pas donner le premier coup de scalpel pour disséquer son intimité. parce que c'est personnel non ce qu'elle éprouve ? qui elle aime ? et c'est lui. elle comprend pas s'il joue l'idiot, ou s'il se demande sérieusement si c'est quelqu'un d'autre qui a posé ses lèvres dans sa nuque. instinctivement elle y pose sa main, parce que c'est trop lourd, tous ces regards. il lui demanderait de se déshabiller devant tout le monde que ça lui ferait le même effet. elle déglutit mais ça fait pas passer la boule dans la gorge, et elle espère juste s'en sortir d'un haussement d'épaules. pour elle, ça a toujours été lui qui voulait pas être vu avec elle. alors quoi maintenant ? elle détourne la tête, elle prend sur elle, joue la carte de la résilience, de la fille qui accepte sans broncher quoiqu'il advienne, parce qu'elle se fait rapidement une raison sur sa capacité à se sortir d'un traquenard pareil, mais elle veut croire qu'ils vont se lasser, qu'ils s'en iront, qu'il y a rien de sensationnel à raconter sur elle, rien à lui tirer, parce que de toute façon elle ne vendra pas oz mais le ton devient plus mordant, et ça la force à le dévisager. c'est blessant, chaque mot brûle, c'est à la fois insulte, reproche et humiliation. elle ne sait même pas ce qu'elle doit comprendre, et encore moins l'image qu'il renvoie d'elle. alors finalement il lui en veut pour le lac ? c'est comme s'il lui enlevait le peu de latitude qu'elle avait jusque là. comme s'il la piégeait un peu plus, et ces connards s'en amusent, ça la dégoûte un peu plus. incapable d'estimer si elle mérite ou non ce qui lui tombe dessus elle a jamais eu le sang aussi glacé de sa vie. hantée par l'impression qu'il lui enlève tout ce en quoi elle commençait à croire, leur connivence, leur entente, le fait que peut-être, après tout, elle lui plaisait vraiment. il reste plus rien que du vide et ce sentiment qu'il se moque d'elle avec ses amis. elle trouve pas les mots, les lèvres entrouvertes sur juste du silence stupéfait, elle sait plus si elle doit s'excuser, supplier ou ignorer et attendre. et c'est le coup de grâce. connor, dans sa bouche à lui, à sous-entendre que c'est avec lui qu'elle sort ça lui retourne l'estomac. le déclic est instinctif et avant même d'avoir le moindre élément de réponse elle se voit le gifler, spectatrice de son propre corps qui réagit au trop plein de colère, de tristesse, de dégoût. connor. de la part d'oz. elle n'y met aucune force, mai ça claque de surprise parce qu'il ne l'attendait sans doute pas. elle en peut plus. connor. toujours connor. condamnée à être associée à lui alors qu'elle ne l'a jamais voulu, elle s'en sent mariée de force depuis toujours et ça la dégoûte d'elle-même, de lui et maintenant d'oz, qui d'une phrase arrive à les mettre dans le même lit. et même absent il continue de lui coller à la peau. ça la révolte autant que ça la désespère, et son frère qui fanfaronne là dessus c'est la goutte de trop, celle qui fait tout déborder. elle a plombé l'ambiance, la petite troisième année insondable qui gifle un sparks, le préfet mais c'est le cadet de ses soucis. il sait. il sait qu'elle a jamais eu personne, il sait qu'elle s'en fiche de connor, il sait qui pose ces suçons dans son cou, et pourtant ça l'empêche pas de venir lui faire ça. "je t'interdis de redire ça." qu'elle gronde, dépassée. elle s'en veut, parce que ça reste oz, parce qu'elle voulait pas lui faire de mal quand bien même de son côté il a provoqué une hémorragie, mais pour maintenant c'est trop tard. "et moi qui étais assez stupide pour croire que je pouvais te faire confiance." ça fait mal, atrocement mal, ça ne colle pas avec ce qu'elle a vu de lui, avec sa délicatesse, avec sa prévenance. et pourtant c'est là, sous ses yeux. "allez tous vous faire foutre et connor peut bien crever. je m'en fous de votre avis." elle est furieuse et déçue à la fois, et ça pique les yeux, les larmes qui montent. elle s'en veut à elle-même, mais aussi à lui, et à eux tous d'exister, d'avoir généré ça, juste quand elle commençait à trouver un certain équilibre, quand elle commençait à se dire qu'il aimait peut-être autant qu'elle passer du temps ensemble. et bien correction faite, la réponse est, à l'évidence, non.  elle n'ose même plus le regard, se contente de mettre son peu d'énergie dans une entreprise un peu désespérée : se sentir de là. elle bouscule le garçon le plus proche, se fraie un chemin et presse le pas dans l'unique espoir de pouvoir aller se cacher quelque part, peu importe où, pour pleurer sa frustration et sa tristesse sans devoir rendre de compte à qui que ce soit.
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Oz Sparks
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 miss the shape of your lips (ozry)
Sam 10 Oct - 15:25
Oz Sparks
il aurait dû faire plein de choses, lui offrir un faible sourire rien que pour elle, la regarder avec tendresse, se dégager de son chemin pour la laisser passer, les faire taire, garder la bouche fermée. la liste s'allonge, les possibilités sont immenses. il aurait dû tout faire sauf ça. il répond à la pression de groupe, il fait le choix le moins malin, le plus facile et le plus con. le vrai oz s'efface pour n'être qu'un de plus. l'équivalent de tous ces mecs de quatrième année qui ont la tête un peu trop haute face aux plus jeunes, ceux qui se croient au dessus de tout le monde, ceux qui s'improvisent rois du monde dans les couloirs, ceux qui s'estiment au dessus des règles, ceux qui pensent avoir le pouvoir. et oz, il a toujours mis un point d'honneur à ne pas tomber dans ce raccourci. toujours derrière, le plus souvent silencieux, participatif avec un hochement de tête ou un smirk, il ne voulait pas être comme eux. pas lui. mais il suffit d'une seconde. une simple seconde où il trouve le regard de rory pour se rendre compte qu'il a changé. plus d'oz sparks, le mec bien, tendre, doux, calme et pas prise de tête. et il redoute ce changement de lueur dans les yeux clairs de rory. le moment où elle se demande qui elle a en face. oz, le préfet ? oz, le meneur de groupe ? oz, le gros con ? oz, le quatrième année ? et peut-être que c'est un mélange de tout. un puzzle d'une version d'oz qu'elle n'a jamais vraiment vu. il ne s'est pas présenté à elle, pas de cette façon. parce-que quand ils ont toujours été qu'à deux, elle a eu la vraie version, pas celle-ci. celle-ci, elle est à vomir et ridicule. mais il espère juste qu'elle comprendra qu'il la taquine juste, qu'il n'en pense pas un mot et que c'est juste pour faire taire ses potes, assoiffés de gossip. et pendant un instant, il se demande si elle va le dire. s'il va entendre son prénom sortir de sa bouche. les sentiments se mélangent. il est aussi terrifié que curieux. incapable de savoir de quel côté son coeur balance. effrayé qu'elle ne soit plus son petit secret à lui, celui qu'il chérit tant. mais envieux de pouvoir l'embrasser là maintenant de suite sans même réfléchir. quand elle pose sa main dans sa nuque, il se demande si elle ressent encore ses lèvres contre sa peau, si le souvenir est autant intact pour elle que pour lui. parce-qu'il y est vite devenu accro. à elle, à sa moue vulnérable et cette peau qu'il peut marquer en quelques secondes. mais il voit bien qu'il devrait arrêter, qu'elle se décompose juste devant lui. l'instinct serait de la prendre dans ses bras, de lui caresser la joue ou juste de souffler son prénom. la ramener à lui, à leur bulle rien qu'à eux. mais oz joue au con, campe sur ses positions, l'implore du regard de juste rentrer dans son jeu pour que ses potes se la ferment. alors quand elle baisse la tête, quand elle semble ne pas réagir, il se dit que la connivence est toujours là, qu'elle a compris que le meilleur moyen pour eux deux de se sortir de là c'est juste d'ignorer, laisser passer. sauf qu'oz tire sur la corde, ne se rend pas compte qu'il va trop loin, que rory et lui c'est encore trop récent, trop fragile. il sait pertinemment qu'elle n'a pas confiance en elle. et ça n'a pas changé. pas en moins d'un mois. impossible. alors pourquoi il continue ? pourquoi il devient plus mordant ? il mettra ça sur la fatigue, le manque, la connerie adolescente. mais la dernière phrase transpire de vérité. connor. son frère qui continue sans cesse de s'immiscer entre eux sans même être physiquement de là. et ça le bute oz qu'il ait autant de place, qu'il arrive à le tendre autant. parce-qu'il n'arrive pas à se faire à l'idée. connor, rory, c'est encore flou pour oz. pas foutu d'intégrer que les sentiments de son frère ont toujours été à sens unique. parce-qu'il suffirait que l'ainé sparks se souvienne de sa réaction à elle au lac. l'air blasé, presque agacé, à son évocation. mais oz a besoin de savoir, s'assurer qu'il est le seul sparks que rory a embrassé. c'est pour l'ego, pour se convaincre qu'elle n'aurait pas pu tourner le dos à connor alros qu'ils avaient été proches. et c'est sans doute ça qu'il essaye de comprendre. s'il est safe, s'il ne se trompe pas, s'il ne tombe pas trop vite amoureux. parce-que c'est trop tard. il a plongé. tête la première. sans bouée de sauvetage. son coeur en première ligne. et oz, il ne s'attend pas à la gifle. littéralement, pris par surprise. les yeux s'écarquillent, se demandent bien si c'est toujours rory qu'il a en face de lui. la douce et fragile rory. celle qui hésite, qui recule rapidement, qui se livre avec vulnérabilité. le coup est brutal pour le palpitant, la panique est immédiate. c'est le signal pas vrai ? celui qui lui annonce qu'il a merdé, qu'il est en train de la perdre ? il se savait pas boyfriend material mais là, c'est le coup de grâce. parce-qu'il ne s'attend pas à ça d'elle. le regard change, posé sur rory, il essaye de retrouver la sienne, sa rory. celle à qui il a dû demander un baiser, celle qui lui a fait promettre d'être là dans cinq ans. perdu. pantin de ce spectacle qu'il subit sans même l'avoir écrit. il donnerait tout pour repartir en arrière, s'échapper de cette situation, ne pas faire le choix de l'aborder devant ses potes, ne pas être ce connard là. et il sent son coeur se briser. éclat par éclat. le grondement, les mots, le ton, la colère, la déception. c'est trop. trop pour elle, trop pour lui. ça brise la douceur qu'ils avaient, la fragilité de leur relation naissante. ils n'auraient jamais dû en arriver à là. et le pire, le pire dans tout ça c'est quand elle lui fait comprendre qu'elle lui faisait confiance. ça effrite l'épiderme, ça ravage le coeur, ça glace le sang. parce-qu'il sait combien c'est difficile pour elle de se livrer, il l'a bien vu. et il a réussi à gagner sa confiance, en quelques soirées. et ça a beaucoup trop de valeur à ces yeux. alors briser ça ? c'est violent. "rory..." son prénom soufflé. il aimerait qu'elle l'entende, qu'elle trouve du réconfort dans son regard mais rien, il la voit s'éloigner, rester dans sa colère. et il est incapable de bouger, de réagir, de la reprendre. il mérite. il intègre ces mots, subit sa colère et encaisse le choc. et une part de lui est fier d'elle, fier de voir qu'elle peut se défendre, qu'elle peut envoyer chier le premier connard qui l'emmerde. est-ce normal de la trouver aussi belle quand son visage est brisé par la colère ? rory brille, elle s'impose, elle l'envoie se faire voir et il a juste envie de l'embrasser. encore. toujours. c'est lui, juste lui. et bordel, il s'en veut de lui faire autant de mal. pour quoi en plus ? pour eux ? pour les faire taire ? rien à foutre. ils ne savent pas ce que c'est de trouver une fille qui en vaut la peine. rory est plus importante. et il sent qu'il la perd quand il aperçoit ses yeux briller. non, il s'y refuse. être celui qui la fait pleurer ? il ne pourra pas s'en relever. alors il tend le bras, essaye d'attraper sa hanche pour la raisonner mais elle s'éloigne avant qu'il ne puisse la garder avec lui. les yeux fixés sur son dos qui s'éloigne, tête baissée, oz panique. et si c'était la dernière fois ? et si elle ne voulait plus jamais le voir ? lui dire au revoir quand ils commençaient tout juste ? les ricanements à côté de lui l'insupportent, l'irritent au point qu'il vienne bousculer james et ezra. "mais putain vous êtes vraiment cons, ça vous fait rire ?!" il gronde, il s'énerve, il perd patience. se donner en spectacle, très peu pour lui mais cette fois-ci, il est prêt à partir au combat et se mettre toutes ces têtes de crétins à dos. la foule s'est entassée autour d'eux, les yeux sont curieux, les messes basses amusées d'avoir assisté à une gifle. "dégagez, il y a plus rien à voir." et il n'attend pas qu'ils réagissent, la tête est immédiatement tournée vers là où rory est partie. et il prie pour qu'elle l'écoute. il se fraye un chemin avec difficulté, gueule des poussez vous impatients avant d'arriver à elle. "rory !" le cri est désespéré, implorant, fébrile. qu'elle s'arrête de fuir, qu'elle se retourne, qu'elle le regarde. ils sont là, chacun dans le couloir, éloignés et il veut juste la retrouver, tout effacer. et il n'ose pas se rapprocher ou même la toucher. la main se lève dans les airs avant de retomber le long de son corps. il n'a plus le droit pas vrai ? il l'a perdu. "je suis désolé." qu'il souffle. parce-que c'est par là qu'il doit commencer ? "j'ai été con. et je la méritais." la gifle, la colère, le grondement. "c'était pas moi, là-bas." n'importe qui mais pas lui. une version détestable, rien d'autre. "tu me manques." elle est là la vérité. ne pas la voir assez, être toujours essouflé du temps passé avec elle, jamais suffisant. il veut plus. plus d'eux, plus de rory. elle le rend moins con, elle l'apaise, lui donne envie d'être la meilleure version de lui-même.
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Rory Clare
Rory Clare
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 miss the shape of your lips (ozry)
Sam 10 Oct - 18:12
Rory Clare
elle aurait jamais parié ça de lui, mais elle se sent trop isolée au milieu du groupe pour le laisser la retenir. elle veut juste que ça s'arrête, et si elle n'a plus la protection d'oz, elle préfère encore fuir, et peu importe s'il souffle son prénom, parce qu'elle a per de ce que ça peut signifier, d'y trouver de la contrariété ou de la lassitude. qu'il lui en veuille. parce que ça paraitrait la suite logique non ? alors elle se faufile rory, en évitant soigneusement de le regarder, parce que ça fait mal. beaucoup trop mal, juste sous la poitrine, là où il n'y a jamais eu aucune douleur, aucune déception, rien, le néant vierge et tranquille. elle essaye de ne pas les écouter, d'être indifférente aux ricanements mais la voix d'oz qui s'énerve ça lui glace le sang, même de loin. ça lui fait rentrer la tête dans les épaules et presser le pas, parce qu'elle se sent responsable quelque part. même plutôt pleinement. et qu'elle a peur d'avoir tout gâché, qu'il ne reste plus rien. elle se dit que la journée est foutue, qu'elle a juste à disparaître, et que même peut-être demain elle aura trop honte pour oser sortir de sa chambre au risque de croiser oz. son prénom avec autant de désespoir, c'est ce qui la fige dans ce couloir. elle voudrait disparaître, être personne, se fondre dans la masse et qu'il la laisse. qu'il vienne pas lui courir après, que l'humiliation s'arrête là, parce qu'elle sait pas s'il veut la disputer, lui reprocher la gifle ou juste parler. elle se mord la joue en s'accordant quelques secondes avant de se retourner. elle se sent piteuse, de l'avoir giflé, d'un élan de brutalité qu'elle ne se connait pas. et quand il se déclare désolée ça lui sert un peu plus le coeur, parce que c'est elle qui lui devrait des excuses pas vrai ? "oz je…" elle est en train de mourir c'est certain. elle recale un mèche derrière l'oreille, baisse la tête sans quoi savoir lui dire. parce qu'elle est toujours en colère, parce qu'elle comprend pas la désillusion, ce qu'elle a fait pour qu'il la traite comme ça, à quel moment elle a mal compris leur relation pour se tromper à ce point. elle voudrait partir et rester à la fois. ça reste du temps avec lui. elle voudrait des explications, beaucoup d'explication, mais elle sait pas par où commencer précisément. elle s'est jamais sentie aussi perdue dans ces couloirs qu'elle connait par coeur, et peu importe le nombre de personnes qui surveillent de près ou de loin, elle se sent seule rory. "pourquoi t'as fait ça ?" elle relève le regard vers lui, c'est ça le pire. c'est de pas savoir s'il l'a poussé dans la fosse aux lions pour le plaisir, parce qu'il avait vraiment des doutes, ou pour une raison autre qui lui aura échappé. "je peux comprendre que tu veuilles pas être vu avec moi, mais là…tout ça…non." elle secoue la tête, elle pourra jamais survivre si ça recommence, s'il la prend à nouveau à parti, si elle doit se méfier de lui, de ses amis, de leur bande, elle ne finira pas l'année. et puis dans la seconde elle regrette. parce que si c'est le prix à payer… peut-être qu'elle peut ? survivre, encaisser, laisser faire et s'en remettre à chaque fois, oublier quand il la reprendra dans ses bras quand ils seront qu'à deux. il peut bien la jeter tant qu'il la reprend, c'est un jeu qui peut être infini, elle peut vivre avec. "oublie. c'est moi qui suis désolée, je croyais…" elle croyait quoi ? qu'ils étaient un couple ? non, certainement pas. pas qu'elle en veuille pas, bien au contraire, mais qu'elle essaye de tenir la bride courte à ses illusions. à pas rêver trop loin. au mieux ils passent des moments agréables rien qu'à deux, mais le reste du temps, rien. le vide; la solitude ; pas d'histoire. mais elle croyait au moins que l'attachement était partagé ? ou quelque chose dans ce goût. "oz …" elle fait un pas vers lui puis recule aussitôt, parce que c'est difficile, de définir sa place, ce qu'elle a le droit de faire, ce qu'elle peut s'autoriser. et quand il déclare qu'elle lui manque, ça retourne tout, ça enlève le peu de sens qu'elle avait réussi à tirer jusque là. ça lui donne envie de pleurer, de supplier, de revenir en arrière, de ne pas réagir à ses attaques, de laisser couler, pour garder leur relation peu importe ce qu'elle est. "mais je suis là ! je suis tout le temps là…" ça sonne plus plaintif et plus désespéré que ce qu'elle imaginait. parce qu'il est là le problème. elle est toujours là. là à attendre. là à espérer. là à le chercher du regard. et elle a beau se dire prête à tout accepter, ça n'en reste pas moins pénible d'être elle-même, de patienter, d'être strictement dépendante des désirs des autres bien loin devant les siens. et c'est juste ici, maintenant, devant lui, qu'elle réalise que c'est difficile d'en faire son bonheur, parce qu'elle accumule la peine et la frustration. "pardonne-moi…tu méritais pas, mais connor…" ça déforme sa bouche d'une moue de dégoût passagère, de toute façon il pourrait pas comprendre. c'est son frère. et la famille c'est tout pour lui. noté depuis le premier jour. "ils vont penser quoi tes amis …?" qu'il la rattrape, qu'il lui parle, qu'il se soucie de son existence...
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Oz Sparks
Oz Sparks
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 miss the shape of your lips (ozry)
Sam 10 Oct - 22:50
Oz Sparks
il l'endosse avec difficulté la culpabilité. pourtant, elle est bien là. lourde, pesante et glaçante. tout est de sa faute. il ne peut s'en prendre qu'à lui. c'est lui qui a foutu le feu à l'allumette, personne ne l'a réellement poussé et le pire c'est qu'il l'a fait avec la dernière personne de sa liste. ce prénom ajouté il y a peu et qui, maintenant, est celui à protéger coûte que coûte. il a merdé. il s'en est pris à rory. alors qu'elle n'avait rien demandé. ça lui est tombé dessus sans prévenir. non, oz lui est tombé dessus. putain, ça le ronge. son regard éteint, son visage renfermé, sa tête baissée. il a vite senti qu'elle avait envie de fuir. partir, le laisser, disparaitre. ça le ronge de l'intérieur. d'être celui qui a provoqué cet enchainement de sentiments. il n'est pas un mauvais gars, il le sait mais ça remet tout en question. et s'il n'arrivait pas à être celui qui lui faut, qu'il la blesse sans cesse, qu'il ne sache pas la rassurer ? ces pensées s'insèrent dans son esprit en picorant les images de leur dernier rendez-vous quand rory semblait apaisée et heureuse. mais il est incapable de la laisser partir. c'est plus fort que lui. il commence à la connaitre, il sait pertinemment qu'elle va ruminer et probablement s'en vouloir de s'être énervée, alors qu'elle avait toutes les raisons de le faire. oz se fout pas mal des spectateurs, des visages inconnus tournés vers eux, ce qui importe c'est rory. rory qui s'arrête, rory qui se retourne, rory qui l'écoute, rory qui est si loin de lui. c'est un gouffre. les quelques pas qui les séparent lui montre toute l'étendue des dégâts. plus de chaleur, plus de proximité, plus d'apaisement. chacun sur leur rive, de leur côté, froid et hésitant. c'est douloureux. ça déchire le coeur. l'image est irréelle, aux antipodes de ce qu'ils ont partagé ensemble. et elle ose lui demander des explications. elle mérite de comprendre. sauf qu'il ne sait même pas lui expliquer ? lui-même, il ne s'est pas reconnu. parce-qu'il n'est pas comme eux. alors peut-être que ce midi il était juste usé d'être celui qui n'a pas envie de parler sur les autres, de rire des conquêtes de chacun ou de parler de leurs prochaines vacances à Aspen. lui, il attend simplement Thanksgiving avec impatience parce-que pour la première fois, il ne rentrera pas seul. mais ça, ses potes n'auraient pas compris. pas assez scandaleux, pas assez haute classe pour eux. "franchement ? aucune idée." peut-être qu'il y a une partie de lui qui sait, celle qui continue de se questionner sur sa relation avec connor ou alors celle qui jalouse ce frère d'être le premier à être associé à sa... rory. "ils ont pas arrêté de parler de mon frère et toi, ça m'a soûlé." et elle est là, la vérité. fidèle à celui qu'il lui a montré. sincère et ouvert. il est là, inchangé. mais quand elle laisse supposer ce qu'elle pense vraiment, son coeur s'arrête. il a mal d'avoir envoyé ces signaux-là. ne pas vouloir être vu avec elle ? c'est vraiment ça qu'elle pense ? qu'il a honte ? bordel, il rêve de pouvoir s'afficher dans les couloirs avec sa main dans le bas de son dos. mais ça le terrifie. d'être quelqu'un pour elle, d'être pas juste ce mec qui l'embrasse entre deux cours. ça rajoute de la pression, ça le met mal de ne pas savoir faire. et god, les premières fois, oz il est pas à l'aise avec. il aime contrôler, maitriser et assurer. et il peut pas hésiter avec elle, rory mérite toute l'assurance du monde. "c'est ça que tu penses ? que je ne veux pas être vu avec toi ?" sa voix se brise. la culpabilité se glisse davantage dans tout son être. pas foutu de lui faire comprendre ce qu'il ressent. elle s'efface parce-qu'elle pense que c'est ce qu'il veut. et non, c'est définitivement pas ce qu'il veut. mais le pas de trop c'est celui qu'elle fait vers lui avant de reculer dans la seconde. celui-là, il le bousille de l'intérieur. c'est pas ça qu'il veut pour eux. il veut juste retrouver cette facilité qu'ils ont eu dès le début. cette complicité qu'il a trouvé avec elle sans jamais se forcer. "tu te souviens quand tu m'as demandé le truc le plus stupide que j'ai fait ?" l'autre soir, avant le lac, tu te souviens rory ? "ma réponse a changé. c'est ça le truc le plus stupide. te blesser." alors il se rattache à sa sincérité. et il franchit la distance doucement, lentement, prêt à reculer si elle montre la moindre appréhension. peut-être qu'elle le fuira, sans doute que ça lui brisera le coeur mais il ne peut pas laisser ce gouffre se creuser. il ne la perdra pas. pas pour un truc aussi stupide. ses bras autour de ses épaules, il la colle contre lui, l'enlace aussi fort qu'il puisse sans la briser. et il aimerait qu'elle entende son coeur qui s'accélère. il n'y a qu'elle pour lui faire cet effet là. juste elle. il l'aime cette fille. et c'est probablement naïf de croire que tout se résoudra aussi facilement. avec un câlin en plein milieu du couloir mais il se dit qu'il peut la retrouver, la ramener à leur bulle, juste lui et elle. et quand il se détache c'est pour lui dire qu'elle lui manque. d'être frustré de ne pas la voir assez, que l'enchainement de ces derniers jours ne leur a pas permis de se retrouver à deux, qu'il regrette -oui- qu'au lac ils aient été interrompu. ça rape la langue, ça frustre, ça s'entremêle à de la colère et ça explose. mauvais mélange. et la réponse desesperée de rory le met mal. ça l'interpelle. il essaye de comprendre ce qu'il se cache derrière. est-ce qu'elle l'attend pour avancer ? est-ce qu'elle veut plus ? est-ce qu'elle est autant frustrée que lui ? tout ce qu'il voit c'est qu'elle est malheureuse. et depuis quand c'est si compliqué ? ça ne l'a jamais été. pourquoi maintenant ? "tu veux quoi ? t'attends quoi de moi ?" et il a besoin de l'entendre, de savoir ce qu'elle veut vraiment. parce-qu'il n'est pas prêt à prendre la décision pour eux deux. c'est trop tôt. il sait même pas si dans le personne, elle parlait également de petits copains. son index vient trouver une mèche de cheveux pour la basculer derrière son oreille. l'apaiser, la rassurer, qu'elle arrête d'être aussi tendue. ils en ont tous les deux besoin. et il finit par rire quand il voit la grimace sur son visage. l'atmosphère semble s'apaiser. il veut juste retrouver cette complicité. "il te colle même en étant plus là, pas vrai ?" un fin sourire sur ses lèvres qui se dessine. parce-que ça l'agace sans doute autant qu'elle qu'elle soit, sans cesse, rattachée à lui. encore plus maintenant qu'elle porte la marque de ses lèvres à lui dans son cou. mais il ne peut pas laisser passer ça. pas maintenant. c'est le moment pour demander. alors il baisse un peu la tête, souffle à peine, juste pour elle "t'es sortie avec lui ?" et ça le bute d'autant bloquer là-dessus mais il est incapable de passer à autre chose. pas son frère, pas rory. il a besoin de savoir une bonne fois pour toute. puis il ne la lâche pas des yeux quand elle lui parle de ses potes, derrière eux. le dernier de ses soucis. "que t'es plus importante qu'eux. et ils ont raison." just a fact. il ne lésine pas sur les compliments, il sait qu'ils sont encore plus précieux à entendre aujourd'hui. "comment je peux me rattraper ?" ça l'inquiète de ne pas réussir à se faire pardonner, de continuer à voir cette hésitation dans son regard. alors il tente le tout pour le tout. il se baisse pour déposer un baiser à la commissure de ses lèvres. gourmand mais patient. il ne veut pas brusquer, ça n'a pas changé.
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Rory Clare
Rory Clare
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 miss the shape of your lips (ozry)
Dim 11 Oct - 10:59
Rory Clare
TOWHOMITMAYCONCERN/si tu veux lire t'es priée de donner ton forum  miss the shape of your lips (ozry) 3693960973


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