「 another day 」

étincelles naissantes d’un amour factice, artificielle. et pourtant beaucoup y ont cru, sans doute eux-mêmes également. et papa et maman de leur attirails majestueux ont donné un amour froid à l’enfant unique qui portait leurs traits.

c’était tout ce qu’ils avaient connu eux-aussi.
ils ne sont pas à blâmer.

et la berceuse tourne, ne s’arrête pas de tourner. et elle chante aussi. d’une voix merveilleuse, celle de la femme qui fit de ses heures celles qui t’étaient dédiées. papa et maman travaillent. papa et maman n’ont pas le temps. et dans le détour d’un couloir de l’immense bâtisse, les sourires timides s’esquissent lorsque par chance vous vous croisez.
et puis l’habitude gagne rapidement le cœur de l’enfant,
avec le temps ça ne fait plus mal.
avec le temps on s’y habitue.  

「 god's menu 」

enfants faire-valoir, les sourires forcés au milieu de tous ces gens. faire bien, paraître. une histoire d’égo sans doute. en grandissant, tout te paraît plus clair.
être digne de porter le nom, être digne d’un fils.
et les erreurs sont horrifiques. jin, tu dois être irréprochable, en tête de classe, en tête de liste. les meilleures écoles, les meilleurs clubs. rien n’est assez bien pour un rodds. exigence d’exemplarité, de ceux qui se croient au-dessus du monde.

l’élite.
et les mots valsent dans la tête de l’enfant,
peut-être qu’il finira par y croire lui-aussi.

「 easy 」

famille puissante des hauts buildings et des costumes trois pièces. femme et homme d’affaire, madame et monsieur rodds, à la tête d’un empire international comme beaucoup dans les hautes sphères.  
mais des mots circulent dans les couloirs de ces tours d’ivoire.
et l’héritier du trône en voit sa vie bousculée.

mais ne jamais montrer ses émotions mon fils, ne jamais paraître faible ou atteint.
attaquer, ou se faire attaquer.
ne croire en personne, se méfier de tout le monde.    
c’est comme ça qu’on devient quelqu’un d’important.
et tu n’as pas le choix.

「 phobia 」

il est ce père que toi tu n’as jamais eu. pour lui. pas pour toi. il le regarde comme il ne t’a jamais regardé. ou bien est-ce uniquement dans ta tête ?
famille recomposée de laquelle tu ne veux pas, parce que ça devient trop compliqué. traitrise, tromperie. le monde dans lequel tu as toujours vécu sans doute. est-ce qu’il ne vous a jamais vraiment aimé ? ta mère et toi.
était-ce juste pour les apparences ?
et il sourit avec eux. il est le même homme dur, mais un peu moins depuis qu’ils sont là.
alors tu le jalouses ce fils.
roméo.
parce qu’il a ce père que toi tu n’as jamais eu.

fire on fire would normally kill us. but this much desire, together, we're winners. they say that we're out of control and some say we're sinners, but don't let them ruin our beautiful rhythms. when you unfold me and tell me you love me, and look in my eye.

ice palace - de ces garçons populaires et un brin insolent, de ceux qui réussissent pourtant. de ceux qui parlent fort, qu’on entend, mais qui ne disent pas réellement ce qu’ils pensent. de ceux qui cachent, qui enfouissent, qui mentent. pour se protéger en réalité, pour se construire une carapace.
de ceux qui sont fragiles.
qui n’ont pas envie d’être seuls.
mais qui font semblant, qui maquillent, qui déguisent.
de ceux qui ont grandi en pensant qu’on était soit la victime, soit le bourreau.
et de ceux qui ont appris à être le bourreau.

ur bad boy- jin taquine, provoque, va trop loin parfois. souvent. certains ne veulent pas le croiser dans les couloirs, de peur d’être sa proie. parce que jin aime la confrontation, mais dira que c’est de votre faute. il sourit. il est poli, courtois. jin connaît les bonnes manières pour mieux s’y cacher et sévir.

broken heart - et puis il y a eu JEHA.
et avec lui c’est différent.

vous croyez au destin ?

est-ce que vous pensez qu’on a une âme-sœur, quelque part dans ce monde. que vous finirez par vous retrouvez, que c’est écrit. que tout est tracé à l’avance.
jin ne veut pas croire au destin.
et jeha est sans doute celle de jin.
ils sont juste trop idiots pour le comprendre.