「 lights will guide you home 」 les luminescences jaillissent un peu partout dans nos vies. Une mesure tantôt constante, tantôt inconstante. Elles nous surprennent au carrefour le inattendu et quelques fois, on ne se rend même pas compte qu'elles ont toujours été là. Sa famille, certainement la première nova qui a illuminée son ciel, celui d'un cocon où la force est un vecteur unique de la confiance à tout à chacun. Un amour inconditionnel pour des parents qui en son le nom propre. Quelque chose d'étrange rayonne alors, celui de concrétisation de le devenir enfin. Au début ils étaient quatre, un nombre auquel l'on soustrait un. La soustraction, celle de la disparation d'une mère qui cavalière a été jusqu'au bout d'un chemin qu'elle espérait joyeux. Les souvenirs sont ancrés dans sa mémoire si précisément qu'elle peut coucher sur papier la moindre description de son visage, ses expressions faciales, les petits gestes du quotidien. L'ensemble des vestiges demeurent, la délicatesse du passé s'exprime au travers des cœurs et le reflet de la défunte vibrent au travers des enfants. Papa a fait de son mieux pour élever ses louveteaux, en oubliant quelques fois qu'il devait lui aussi reprendre son chemin de vie là où il l'avait laissé. Quoi qu'il soit, la brune a un petit frère de neuf ans son cadet et dont le lien fraternel est particulièrement entier et complice.    Les luminescences jaillissent un peu partout dans nos vies, et parfois le bonheur est au creux de nos mains. 「 the ice element, the awakened light.」  le crissement des patins pour accroître en vitesse, le triple saut pour atteindre le haut, l'arabesque de beauté pour exprimer un discours via le corps et la libération pérenne d'une âme. Durant de nombreuses années, la patinoire a été son terrain de jeu le plus fidèle telle une extension même de son esprit. Détentrice d'une aisance et d'un talent inné sur la glace, la môme s'y épanouit d'une manière tout à fait implicite où la joie est une fibre presque palpable dans son silence d'ordinaire si éloquent. La glace, la O'Shea en fait son terrain de prédilection en dépit des entraînements soutenus et intenses. Un plaisir qu'elle abandonnera néanmoins à l'aube de ses seize années au profit du club de natation du lycée. 「 the star never fades. 」 ses iris aux teintes azuréennes ne se lèvent que très peu les hauteurs de l'horizon du monde, mais entrevoir son regard laisse une empreinte indélébile pour celui qui le croise. D'une profondeur silencieuse et sage, ses prunelles ont tendance à pousser l'interrogation, à piquer une curiosité qu'elle n'a jamais demandé. Ainsi est l'étoile aux lumières invisible, elle qui ne désire qu'avancer, vibrer au sein d'une sphère dont elle a elle-même tisser les fils, ériger les murailles pour se protéger à tout instant. Âme d'une infini patience, son ouie est prompt à l'écoute et œuvre tout en tempérance dans ce manque qui tangue vers des abysses de moins en moins louables. Roch, c'est un colibri à qui l'on accorde des ailes fragiles alors qu'elles ont été forgées dans de l'acier redoutable. Peu loquace, elle a depuis longtemps embrassé la tonalité du silence, n'usant du dialogue que lorsque celui ci est nécessaire. Douceur sur velours, harmonie d'authenticité, elle se forge les âmes nécessaires tel que les mots blessants, les mots insignifiants ont appris  à glisser sur sa peau de porcelaine. Un rideau de boucle doré pour dissimuler ses interlignes, il lui suffit néanmoins d'une seule et unique œillade analytique pour capturer l'essentiel sur le visage d'autrui. La môme ne recherche aucunement l'éclat pour briller, et pourtant, elle qui a tant horreur d'être le fond de l'attention, le devient sans rien demander. Les étoiles jamais ne se meurt, jamais ne se fanent, elles demeurent en silence la joliesse de ce que l'on a perdu.   「 from the sun to the moon. 」 il est cet astre solaire, à la fois brûlant et joyeux. Elle est cet astre lunaire, à la fois apaisant et silencieux. Il est peut être cet automne pluvieux er amère comme elle peut être cet hiver doux et glacial. Elle est cette constante qui canalise bon nombre de ses gestes, l'anneau dont saturne à besoin pour conserver son équilibre. L'un comme l'autre sont  complémentaire pour ne pas dire une continuité. Une amitié solide et enraciné dans la terre ferme tandis que le plafond du ciel leur offre une essence songeuse pour renforcer la confiance. Liqin parvient à la rendre bavarde sans le moindre effort, Roch lui permet de s'évader sur une autre rive que celle de son quotidien.