elle est belle la [ lune ] qui brille haut dans le ciel et qui scintille de sa lumière galactique dans les cieux éphémères. surnom qui est venu lorsque le petit prince est devenu grand, jeune adulte qui a cessé de courir après un trône invisible. et il a vacillé dans les empyrées aux constellations ébranlées. lune émerveille de ces voies lactées somptueuses, il veillera de sa clarté sur la famille décousue.

ô et les [ vingt ] poussières d'étoiles qui transpercent l'épiderme semblent comme marqué d'un fer rouge. cruor divin qui laisse croître les envies frivoles quand il doit se faire violence. éternel gamin qui ne se serait jamais vu réellement grandir loin du sol de la capitale magnifiée ; et c'est que pourtant, il a bien fallut lui dire au revoir. sublime paris qui a vu naître l'enfant prince, gosse roi d'un univers mystifié qu'il a fini par abandonner.

c'est que le poison qui s'écoule dans le sang est d'une docilité implacable. et lorsque la délicate [ france ] côtoie les effluves exalté d'une [ amérique ] doucereuse ; donne alors lieu un mariage empli d'harmonie. les traits fin d'un visage où le regard se porte vers le pays du matin calme, corée au soleil couchant qui enflamme les veines. car de ce mélange contemplatif, ne sort que des myriades voilées de souvenirs destructeurs.

[ gangrène ] propice à la haine futile que de vouloir jalouser ses enfants traitres. et la matriarche qui a préféré oublier le père décédé dans les bras d'un autre. ramenant dans la fratrie des trois constellations, deux nouveaux astéroïdes. ô et il n'y a que la subtilité des noms qui écorchent la langue au palais, car il ne veut pas avoir à les prononcer comme s'ils partageaient le même cruor battant.

et il n'y a jamais eu vice plus flagrant de cette [ richesse ] sans nom écoulée, écume royale qui vient dépeindre les ataraxies célestes. et les doigts qui se laissent noyer dans l'or qui chavire, plateau d'argent et les moindres caprices auxquels ces millions viennent répondre. déboire viscéral que de toujours vouloir posséder plus que cette fortune déjà bien trop colossale. petit prince ne veut pas devenir roi, car c'est bien trop que de clamer une couronne lourde pour les frêles épaules.

pulsant qui n'aime pas aisément car il y a bien trop de souvenirs qui viennent hanter ce dernier. [ pansexualité ] éradiquée alors que le corps refuse de se perdre entre d'autres bras que les siens. pourtant la mémoire qui flanche et les photos qui s'effacent, comme s'il ne restait plus rien d'un passé auparavant heureux. amour désastre que de ces silhouettes ombragées qui s'animent dans les nuitées souveraines. épiderme putride qui ne peut l'oublier complètement, car il a toujours l'espoir de le récupérer.

[ myocarde nécrosé ] que d'avoir voulu trop aimer, jalousie maladive de cette possessivité violente. et peut-être que s'il avait prêté plus attention, ce ne serait jamais arrivé. et peut-être que si la main s'était tendue vers l'ange divin, alors le gamin ne se serait pas envolé vers de nouveaux cieux. ashley cousu à même la chair. comme un tatouage à jamais ancré sur la peau. et les mots qui se veulent rassurant alors qu'ils doivent apprendre à se (re)découvrir, se retrouver pour mieux s'oublier.